Bachar al-Assad, à l’issue d’un combat-éclair à l’approche de Damas, dut prendre la poudre d’escampette pour sauver sa peau et celle de ses proches et rejoindre son soutien fidèle Vladimir Poutine. Le clan Assad, une dynastie qui a régné sans partage en Syrie pendant au moins cinq décennies, arrive en fin de parcours. Soutenu par l’Iran et la Russie sans minimiser le rôle du Hezbollah, il parvient à repousser cruellement et atrocement les attaques successives. Epargné par les vagues de soulèvement du « printemps arabe », Bachar al-Assad s’accrochait jusqu’au point où les rebelles dirigés par Abou Mohamad al-Jolani, chef de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe islamiste radical et ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, prennent le pouvoir à Damas la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre.
Le Président coréen (Sud) Yoon Suk-Yed vacille et risque fort de subir la destitution. Ayant pu échapper à la première motion de déchéance, Yoon Suk-Yed n’aura aucune chance au terme de la deuxième engagée par l’Opposition dont le vote devra se passer ce jour. Les Coréens ne digèrent point la démarche musclée de leur président d’avoir engagé la proclamation de la loi martiale face aux menaces de l’Opposition. Ils descendirent dans la rue en bravant le froid pour réclamer la démission du Président. La cote de popularité de Suk-Yed baisse brutalement à 17% et 75% des citoyens de la Corée du Sud sont favorables à sa destitution.
A Madagasikara, le relent d’une chute domine l’atmosphère politique. Ravalomanana Marc, supposé chef naturel de l’Opposition, connaitra sous peu la pire des défaites qu’il n’a jamais connues. A 75 ans pile, Ravalo devra avaler la couleuvre de l’échec de son fils candidat à la Mairie d’Antananarivo. L’ancien Chef de l’Etat misait beaucoup de cette course à l’Hôtel de Ville d’Analakely au cours de laquelle Tojo, le fils-candidat, espérait vivement l’emporter sans bavure. Au départ, tout portait à croire que le candidat n° 4 bénéficiera de l’onction populaire d’Antananarivo. Mais, la percée subite de la candidate n° 7, Harilala Ramanantsoa, de l’IRMAR – UPAR, semblait prendre de court le clan Ravalomanana. Plombé par la zizanie entre Firaisankina et Kolektifa, le poulain-fils de Ravalomanana peinait à prendre de l’envol. Et le rêve s’évanouit !
Ndrianaivo