Publié dans Editorial

Attentes et actions !

Publié le jeudi, 02 janvier 2025

Le Nouvel an pointe son nez. L’année 2025, la bienvenue, débarque de nulle part. Qu’elle apporte dans son escarcelle, si le Bon Dieu veuille bien, paix et sérénité, bonheur et prospérité !

« Attendre et agir ». Voilà les deux mots magiques qu’il faille retenir en ce début d’année. Suite au discours de fin d’année du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, les attentes pour une meilleure condition de vie de tous les Malagasy sonnent fortes. Déterminé à prendre à bras-le-corps tous les  dispositifs nécessaires pouvant redresser le pays, le Président de la République annonce des mesures drastiques. 

Durant ce « message de fin d’année », Rajoelina Andry dévoile de grands projets qu’il juge incontournables afin d’atteindre d’ici quelques années le stade développement. Le secteur de l’énergie prendra le rang de pole position. Vu le problème crucial vécu par les concitoyens de quelque niveau de vie que ce soit, le Chef de l’Etat ambitionne de mettre un terme au calvaire subi par le Malagasy lambda. Pour ce faire, Rajoelina annonce la construction à Antananarivo d’une centrale thermique  de 105 MW destinée à réduire conséquemment les coupures dans le cadre du RIA d’ici la fête nationale de 26 juin 2025. D’autres projets, cette fois-ci en énergie renouvelable, vont être mis en route pour résoudre les insuffisances énergétiques dans d’autres Régions. Ce qui va améliorer énormément la situation énergétique sur le plan global dans le pays. L’amélioration de l’approvisionnement en eau potable aura aussi son lot. Le régime dirigé par le Président Rajoelina prévoit l’installation des stations de production d’eau potable entre autres à Amoron’Ankona, à Ambohitrimanjaka et à Mandroseza ainsi que la réhabilitation des canalisations d’une longueur de 64 km. Ces domaines d’énergétique et l’approvisionnement d’eau potable relèvent d’une priorité indiscutable. Le Chef de l’Etat croit dur comme fer que ces grands projets rendront pleinement service aux besoins urgents de la population. Ils seront au-dessus des attentes.

Taux de croissance en hausse. Selon la loi de Finances 2025, le Gouvernement mise sur un taux de croissance de 5 % cette année nouvelle. C’est un défi colossal à relever ! En termes réels, cela se traduit par la relance de l’économie nationale. La dynamique qui prévaut dans plusieurs secteurs de l’économie nationale permet d’anticiper un redressement progressif du pays. L’optimisme est permis ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry aimerait bien emballer tous les citoyens vers la croissance qui ne décevra pas à nos attentes.

Seulement voilà ! Il est vrai que le peuple attend des résultats, des réalisations concrètes à partir des engagements pris par les dirigeants. Il est vrai que les déclarations du Chef de l’Etat lors de son discours de fin d’année seront jugées par des actes réels. En effet, les concitoyens attendent de pied ferme des « zava-bita ». Seulement, attendre ne suffit point, il  faut agir aussi ! L’œuvre de redressement de la Nation n’est pas du seul ressort d’une seule personne ni d’un groupe de gens engagés uniquement, c’est l’affaire de tous. Tout le monde, sans exception !

L’année 2025, une année de défi d’importance capitale pour les 30 millions d’âmes qui vivent dans cette Grande île, verra l’évolution du pays. Attendre et agir vont de pair. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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