Jovena, compagnie pétrolière du groupe Axian, entreprit la semaine passée une formation à l’intention des chauffeurs de taxi-brousse et des conducteurs de marchandises sur la RN 2. Un exemple d’initiative à rééditer sinon à encourager !
Vendredi 24 janvier, 549 chauffeurs ont reçu des certificats suite à une formation organisée par Jovena Madagasikara. Ces chauffeurs, issus des coopératives de transport de voyageurs et de marchandises, ont suivi une formation de deux jours comportant sur 11 modules. L’initiative exemplaire de Jovena Madagasikara s’inscrit dans le cadre des efforts de sécurisation de la Route nationale 2. Un louable engagement d’une entreprise privée que le ministre de tutelle, Valéry Ramonjavelo , a apprécié chaleureusement. Vu le considérable trafic sur cet axe reliant Antananarivo – Toamasina, le nombre sans cesse croissant des accidents mettant en péril des vies humaines et la décadence avancée de la route, une telle initiative est formellement à encourager. L’objectif affiché « la RN 2 sécurisée » contribue efficacement à la consolidation des efforts entrepris par l’Etat malagasy et de son Gouvernement.
Les routes nationales de la Grande île se dégradent à une vitesse grand « V », sans soulever l’état lamentable des routes provinciales, régionales et communales qui sont de véritables pistes carrossables ou boueuses impraticables. Les dirigeants au pouvoir à travers les fonds propres mais aussi avec la contribution souhaitée des organismes non gouvernementaux, des partenaires traditionnels, des initiatives privées doivent faire le maximum de manière à rendre opérationnelles les voies de communication routière du pays. Une option obligatoire voire prioritaire ! Impossible dans la pratique de concevoir une relance du pays sans le concours direct des infrastructures routières praticables. Il est faux de dire que le Gouvernement reste les bras croisés. Le ministère des Travaux publics sous la houlette de son patron Richard Théodore Rafidison fait des pieds et des mains pour résoudre les problèmes autant que l’on peut. Le ministre parcourt monts et vallées dans tout Madagasikara pour constater de visu les réalités et prendre les dispositifs qui conviennent. Avant-hier, sur la RN 6, hier à la RN 7, aujourd’hui la RN 2, demain la RN 4 et après- demain la RN 3, etc. La tâche est immense et n’est pas de tout repos, surtout avec les faibles moyens mais il faut le faire. On n’a pas le choix !
Evidemment, les infrastructures routières ne sont pas les seuls soucis urgents auxquels les tenants du régime doivent faire face. Il y en a d’autres aussi prioritaires. La bataille pour cerner les caprices de la misère, la maîtrise de nouvelles ressources énergétiques, les combats pour l’instauration de la sécurité, contre l’insuffisance alimentaire, contre la corruption, etc. Autant d’ennemis qu’il faille écraser dans les meilleurs délais !
Nous félicitons l’initiative exemplaire entreprise par la société pétrolière Jovena Madagasikara. Cet axe, la RN 2, qui concentre le maximum du trafic national du fait qu’il relie la Capitale politique et administrative, Antananarivo, avec le poumon économique du pays, Toamasina. Seulement, la RN2 n’est pas le seul du réseau routier du vaste territoire de Madagasikara. Il n’est pas trop tard de faire appel à d’autres bonnes initiatives. Les RN4 et les RN7, pour ne pas citer d’autres, se trouvent aussi dans un état délabré.
Que le premier pas lancé par Jovena (Axian) puisse inspirer d’autres !
Ndrianaivo