Publié dans Editorial

Horrible souvenir

Publié le mercredi, 29 janvier 2025

Le monde commémore ce lundi 27 janvier le 80ème  anniversaire de la fermeture par l’Armée Rouge du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée Rouge de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) étaient parvenus à briser la « forteresse » de l’Allemagne nazie en écrasant la toute puissante  Wehrmacht, l’armée allemande. La première grande défaite d’Hitler. Les vaillants soldats de l’Union Soviétique réussirent à libérer le peu des prisonniers survivants et fermer le triste célèbre « Camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz – Birkenau ».

Auschwitz fut le plus grand complexe concentrationnaire créé par les Allemands nazis du III ème Reich le 27 avril 1940. Il servait à la fois de camp de concentration et de « parc » de mise à mort. Des millions d’individus indésirables, hommes, femmes et enfants de toute l’Allemagne, ont été acheminés vers cet ignoble centre. Plus d’un  million cent mille personnes ont péri à Auschwitz – Birkenau dont en très grande majorité des juifs.

Adolf Hitler ressentit une aversion maladive contre les juifs installés en Allemagne et même à travers l’Europe centrale. Un comportement incompréhensible à même chez les observateurs ou pour certains historiens. Seulement, d’après certaines sources, Adolf aurait connu une enfance agitée. Il fut déclaré « enfant de père inconnu ». Son père, connu par les voisins comme un homme brutal qui serait un juif, ne l’avait pas reconnu. Il aurait abandonné sa petite famille, le petit Adolf et sa mère qui  ont été laissés à leur propre compte, ce qui suppose une vie de galère. Cela expliquerait peut-être le comportement barbare plus tard ! Arrivé au pouvoir, Chef incontesté d’Allemagne, Hitler voulait exterminer tous les juifs d’Allemagne et par extension de toute l’Europe.

Durant, la Seconde Guerre, un conflit généralisé causé par des invasions militaires subites de la Wehrmacht en Europe Centrale (Pologne) puis vers d’autres Etats souverains, Hitler se livrait à une guerre … sans frontière. Il rêvait de faire renaître la Grande Allemagne de ses cendres. Chef incontesté du III ème Reich, Hitler voulut remettre en place l’image des pleins pouvoirs de l’illustre Chancelier Otto Von Bismarck, son idole, fondateur et chef sans partage du II ème Reich.  

La funeste volonté du Führer de devenir le grand et seul dirigeant de l’Allemagne agrandie sans les juifs, résulte d’une pure folie de grandeur. Il voudrait se venger de la vie de misère qu’il avait mené avec sa mère durant son enfance voire son adolescence. Il prône l’idée de la supériorité de la race germanique, la race « aryenne ». Une « vile race », à l’image de celle des juifs ne mériteraient pas de coexister auprès de la race pure, les Allemands. Une philosophie qu’Adolf Hitler développait durant son « règne » en Allemagne. Au terme de la Seconde Grande Guerre de 39 – 45, les nazis ont abattu environ 6 millions de juifs. Une volonté manifeste d’exterminer les descendants d’Abraham, d’Isaak et de Jacob. 

Les rares survivants d’Auschwitz – Birkenau témoignaient de la cruauté et les horreurs que les nazis ont fait subir aux pauvres pensionnaires. Fours crématoires, la famine jusqu’à ce que la mort s’ensuive, les vexations et sévices inhumains dont les bourreaux allemands ont la spécialité passèrent sans que les victimes ne puissent rien faire. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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