Publié dans Editorial

De la transparence !

Publié le mardi, 15 avril 2025

Quand on joue avec le feu, on s’amuse à un jeu dangereux. Et quand on mise dans la clarté, on choisit le jeu de la transparence. Très facile à prononcer, très compliqué à exécuter !

Parfois, les esprits mal intentionnés agissent dans le noir. A l’abri des curieux et des oreilles indiscrètes et peu fiables, ils choisissent l’ombre épais sinon les ténèbres de la cachette pour opérer. Souvent, les animaux nuisibles  font leurs « délits » dans l’obscurité de la nuit. Rats, cafards, moustiques, tout comme les bandits de tout acabit qui excellent dans les zones d’ombre.

La transparence, le point axial de la bonne gouvernance, s’impose comme la meilleure de toutes les pratiques dans la gestion des affaires nationales. Tant dans le secteur public que privé, la nécessité d’agir dans la clarté c’est-à-dire dans la transparence n’est pas un choix mais  une obligation.

« Agir dans la transparence » signifie « travailler dans la clarté » ! Les contribuables ont le droit d’être informés de tout ce qui s’opère « là-haut ». Le culte du «  secret d’Etat » qui n’est, au final, qu’un secret de polichinelle, est révolu ! Certainement, on ne va pas tout … déballer au public ! Les tenants du pouvoir ont l’obligation d’informer jusque dans les détails les affaires qui ont impact direct ou indirect sur la vie des gens tout comme les dettes contractées que le pays doit rembourser. La cachoterie ne figure point dans l’agenda des hommes honnêtes qui gèrent les affaires du pays. Dans certains pays où la démocratie se respecte à la lettre,  la transparence n’est pas un vain mot. Les contribuables exigent des comptes à leurs dirigeants même dans leur vie privée. Un candidat à tout poste public notamment au numéro un du pays qui avait entretenu des liaisons « pas claires » avec ses proches collaborateurs ou collaboratrices ne passe pas. Tout candidat ayant été impliqué dans des affaires louches ne passa pas.  Le dosage entre « la vie privée » avec celui de « la vie publique » doit se faire en toute honnêteté. 

Dans l’administration publique, dans la gestion des affaires de  l’Etat, la transparence n’est pas une option parmi tant d’autres, mais une exigence à laquelle tout agent de l’Etat, du sommet jusqu’à la base, doit se soumettre sinon se plier. Tout responsable public qui entretient l’opacité à travers ses actions n’est pas digne de son rang. Les zones d’ombre favorisent les malversations dont en premier lieu la corruption ainsi que les détournements dans tous ses états.

Les relations que le pays entretient avec des tiers doivent se faire dans la clarté. De même, avec les investisseurs dont les contrats de prêts ou d’investissement engagent le peuple malagasy. L’obligation de la transparence s’impose à tous et pour tous !

Evidemment, la transparence gêne. Dans les pays où la gestion des affaires de l’Etat se fait dans le flou voire dans l’opacité, on évite la transparence. Et  toutes les initiatives, d’où qu’elles viennent, dont la presse en particulier, qui militent pour la clarté et la transparence, sont à … écarter même à éliminer.

Une bonne gestion des affaires du pays commence toujours par la transparence. Les partenaires techniques et financiers l’exigent comme étant incontournable.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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