La transparence, le point axial de la bonne gouvernance, s’impose comme la meilleure de toutes les pratiques dans la gestion des affaires nationales. Tant dans le secteur public que privé, la nécessité d’agir dans la clarté c’est-à-dire dans la transparence n’est pas un choix mais une obligation.
« Agir dans la transparence » signifie « travailler dans la clarté » ! Les contribuables ont le droit d’être informés de tout ce qui s’opère « là-haut ». Le culte du « secret d’Etat » qui n’est, au final, qu’un secret de polichinelle, est révolu ! Certainement, on ne va pas tout … déballer au public ! Les tenants du pouvoir ont l’obligation d’informer jusque dans les détails les affaires qui ont impact direct ou indirect sur la vie des gens tout comme les dettes contractées que le pays doit rembourser. La cachoterie ne figure point dans l’agenda des hommes honnêtes qui gèrent les affaires du pays. Dans certains pays où la démocratie se respecte à la lettre, la transparence n’est pas un vain mot. Les contribuables exigent des comptes à leurs dirigeants même dans leur vie privée. Un candidat à tout poste public notamment au numéro un du pays qui avait entretenu des liaisons « pas claires » avec ses proches collaborateurs ou collaboratrices ne passe pas. Tout candidat ayant été impliqué dans des affaires louches ne passa pas. Le dosage entre « la vie privée » avec celui de « la vie publique » doit se faire en toute honnêteté.
Dans l’administration publique, dans la gestion des affaires de l’Etat, la transparence n’est pas une option parmi tant d’autres, mais une exigence à laquelle tout agent de l’Etat, du sommet jusqu’à la base, doit se soumettre sinon se plier. Tout responsable public qui entretient l’opacité à travers ses actions n’est pas digne de son rang. Les zones d’ombre favorisent les malversations dont en premier lieu la corruption ainsi que les détournements dans tous ses états.
Les relations que le pays entretient avec des tiers doivent se faire dans la clarté. De même, avec les investisseurs dont les contrats de prêts ou d’investissement engagent le peuple malagasy. L’obligation de la transparence s’impose à tous et pour tous !
Evidemment, la transparence gêne. Dans les pays où la gestion des affaires de l’Etat se fait dans le flou voire dans l’opacité, on évite la transparence. Et toutes les initiatives, d’où qu’elles viennent, dont la presse en particulier, qui militent pour la clarté et la transparence, sont à … écarter même à éliminer.
Une bonne gestion des affaires du pays commence toujours par la transparence. Les partenaires techniques et financiers l’exigent comme étant incontournable.
Ndrianaivo