De ce brouhaha qui s’élève de part et d’autre, il ressort de deux groupes de personnes dont les uns sont intransigeants sur la conduite des affaires nationales et jaloux de l’avenir du régime en place ne tolèrent pas les défaillances de certaines brebis galeuses. D’autres, animés d’un sentiment revanchard, veulent à tout prix détruire le régime Orange. Ce sont des détracteurs qui ne voient que du noir. Leur marge de manœuvre se réduit au fil des jours. N’empêche que certains manquements doivent être mis au clair qui, en fait, donnent de l’eau aux moulins des « ennemis ».
Les cas de viol sur mineur, sur des bébés de quelques mois, redoublent en nombre. Il semble que les tapages médiatiques relatifs aux mesures pénales spéciales pour dissuader les vils prédateurs n’ont pas été suivis d’actes concrets. Sinon l’Etat aurait-il hésité à appliquer cette loi controversée ! Devant la polémique soulevée ici et ailleurs par cette loi sur la castration des auteurs reconnus coupables de viol sur mineur, la Justice parait être bloquée dans l’expectative.
Les rapts dans le « triangle de la mort » entre Anjozorobe – Ankazobe – Tsaratanana, continuent de sévir et ce en dépit des consignes strictes données par le chef suprême des Armées. Nos Forces de la défense et de sécurité plafonnent-elles ? Sinon, y aurait-il des collusions entre certains responsables de commandement avec les commanditaires de ces crimes ? Le drame perdure !
Et ces évasions … éternelles dont font objet les « forteresses » du pays et qui commencent à inquiéter sérieusement l’opinion. Que des « prisons break » à n’en plus finir. Les exemples sont trop nombreux. Ils font légion ! La porosité des centres de détention notamment à haute sécurité du type Tsiafahy dérange les esprits. Quand on peut s’évader … facilement et à plusieurs reprises des Maisons de force du gabarit de Tsiafahy, y aurait-il un espoir à contenir les criminels dangereux ailleurs. Le doute est permis. Le cas récemment de l’évasion de Tsiafahy de ce criminel barbare qui a sauvagement tué Nanah en 2015, cette jeune fille dans la force de l’âge, choque plus d’un. On comprend avec compassion la douleur et la peine profonde de la famille, des proches et des amis.
Inutile de palabrer ici sur la porosité de notre territoire. Des jolis mots, de belles paroles et des promesses ont été entendues. Mais … !
Ndrianaivo