Bilan : de nombreux blessés des deux côtés dont un très grave parmi les Forces de l’ordre. Le gendarme en question durement touché à la tête se trouve dans un état critique, entre la vie et la mort. Il y a eu des arrestations et les enquêtes suivent leurs cours. Il appartient à la Justice de trancher. Madagasikara, étant un Etat de droit, laisse au Tribunal le soin de décider sur le sort de tout ce qui transgresse la loi. Personne n’est au-dessus de la loi. Parlementaires, Société civile et des membres de certaines Institutions montent au créneau et proposent leur service de médiation et cela évidemment pour décanter la situation voire régler le litige « à l’amiable ». Pour ce faire, ils tentent de ramener les uns et les autres autour d’une table. Mais, pour être honnête, il faut mettre le point sur les « i ». Il n’a jamais été question aux tenants du régime IEM d’imposer quoi que ce soit ! On priorise toujours la démarche respectant la dignité humaine. L’équipe du ministère de l’Aménagement du territoire, première responsable de l’exécution des projets présidentiels en matière d’infrastructure de base, se donne le souci d’aller, en premier pas, auprès des paysans dont les terrains sont concernés par la réalisation du Projet pour discuter librement sur les démarches à suivre, en particulier, concernant les indemnisations. Les ministres responsables directement du Projet descendirent plus d’une fois sur terrains. Des accords ou des ententes ont été déjà établis. Pour ainsi dire que Rajoelina n’entend jamais dicter des ordres auprès de ces paysans propriétaires bien que la loi l’autorise dans la mesure où les travaux en question sont déclarés « d’intérêt général ». Il n’est inscrit nulle part ailleurs dans le registre du mode opératoire du nouveau régime d’imposer comme ce furent les cas des ténors du TIM et du HVM. Il faut toujours passer par la voie du dialogue et refuser le raccourci du diktat et du forcing.