Publié dans Editorial

Halte à la provocation !

Publié le jeudi, 26 décembre 2019

Le combat à distance, ravivé par l’esprit revanchard de Ravalomanana Marc à l’encontre de Rajoelina Andry Nirina, n’est pas prêt de s’estomper. Une saga vieille de 10 ans et plus qui n’en finit pas  d’exacerber le citoyen lambda et de polluer la sérénité du pays.

La défaite à plate couture de Ravalo par son poulain interposé Hery Rafalimanana lors des communales de 2007 à Antananarivo au profit du tout jeune Rajoelina reste toujours vive dans ses mémoires et empoisonne ses intentions. Un cauchemar toujours vivant à travers les nuits blanches qui sévissent jusqu’à ce jour.

Ravalomanana ne se remet pas toujours de la chute inévitable de 2009. Dur et amer à avaler quand on n’a aucune issue que d’abandonner son siège doré de Chef d’Etat et s’enfuir ailleurs. En cause,  des contestations populaires menées et dirigées par le même … tombeur de 2009. Exilé, de son propre gré,  au pays de Nelson Mandela, il peaufinait durant quatre ans son diabolique plan pour prendre sa revanche.

Jamais deux sans trois, dit-on ! L’opportunité a été offerte à Ravalo d’en finir avec la saga de combat contre Rajoelina. L’élection présidentielle de 2018, l’occasion par excellence, servie sur le plateau d’argent, de tordre le cou du jeune et « insolent » Andry qui, en fait, refuse de se plier au « caprice » d’un vieux loufoque. Et de trois, Rajoelina Andry bat, en deuxième tour,  Ravalomanana Marc. Une victoire sans appel. La coupe est pleine ! Malheureusement pour Ravalo, il faut le boire jusqu’à la lie.

Dernière et ultime tentative, les communales du 27 novembre. Par tous les moyens, il faut sauver  l’honneur. Et on est là ! (eo indrindra isika zao !) Le candidat choisi ou plutôt imposé par Ramose ne pèse pas lourd face à celui présenté par l’IRK. Tous les observateurs, à l’unanimité, concèdent à conclure que la bataille opposant Rina Andriamasinoro à Naina Andriantsitohaina est inégale. Un combat de boxe entre poids  plume  et poids lourd. Les résultats officiels provisoires proclamés par la CENI le confirment. Et Ravalomanana Marc peste. La crise du délirium Tremens l’envahit. Sous la pression maladive de ce politicien en déclin, le RMDM et d’autres acolytes montent au créneau. Toujours prêts à se plier en quatre au caprice de leur président, les Ramaroson Arlette et compagnie se lancent dans une «aventure » vers l’impasse.

Tout compte fait, l’objectif réel mais inavoué de Ravalo consiste à atteindre le jeune Président et ce dans l’optique de le … provoquer. Imperturbable, encore plus, impavide aux agissements, aux tapages et aux bruits incongrus de ces « têtes brulées », Rajoelina Andry ne manifeste aucune réaction.  Tout simplement parce qu’il sait pertinemment que Ravalo, l’éternel trouble-fête, tente de le piéger. Seulement, en homme averti qui vaut deux, Rajoelina outrepasse ces enfantillages.
Le vaste défi et l’enjeu aux multiples facettes que l’IEM doit affronter ne lui permettent pas d’errer ou de s’égarer dans les dédales de l’ineptie des détracteurs à la solde d’un guru de l’autre siècle. Les urgences des cas enregistrés un peu partout à travers la Grande Ile exigent de l’initiateur de la Révolution Orange des actions concrètes et sans délai.
Halte à la provocation ! Le pays ne mérite plus de subir les affres de faux-opposants.
 Ndrianaivo

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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