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La  Ville d'eaux perd l'un de ses plus grands joyaux, sinon son patrimoine : un violent incendie a ravagé le marché de Sabotsy, hier soir. La gravité et l'ampleur de ce sinistre sont tels que 90% du site ou de l'ensemble sont complètement réduits en flamme. Et preuve de la puissance du feu, ce dernier ne serait toujours pas éteint alors qu'il était environ 21h45, et s’étant déclenché vers 17h, hier.

D'après des témoins, l'incendie aurait éclaté dans les box de vente de jus de fruits et d'articles de friperie de ce grand marché d'Antsirabe. Par la suite, les flammes ont attaqué avec une vitesse surprenante les locaux de commerce de volailles, de fruits, de chaussures, d'épicerie, enfin de tissus.

Pour l'heure, l'explosion d'un congélateur due probablement à un problème électrique, serait à l'origine du sinistre. Les sapeurs-pompiers de la Commune urbaine d'Antsirabe, les Forces de l'ordre, enfin le Fokonolona ont mené un combat acharné pour tenter de circoncrire les flammes, du moins jusqu'au moment où nous écrivions ces lignes si bien que les coûts des pertes sont encore inconnus.

F.R.

 

Une arnaqueuse arrêtée. Il s’agit d’un soi-disant agent de Police qui a proposé sur Facebook des prétendus sujets d’examen du baccalauréat à 60.000 ariary, avec une possibilité de remise de prix si les acheteurs en prennent plusieurs. Les captures d’écran des messages privés, dans lesquels l’arnaqueuse montre les photos de son badge de policière et d’agent de surveillance, ont fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux hier, première journée de la session. Pour appâter ses victimes sur Facebook, la présumée policière usait de son statut, affirmant que sa mission de surveillance lui donnait un accès anticipé et exclusif aux documents. Comme stratagème, la faussaire aurait attendu 30 minutes après l’heure officielle du début des épreuves pour photographier le sujet authentique dès son ouverture et le diffuser aussitôt, créant ainsi l’illusion d’une fuite qu’elle aurait orchestrée pour prouver sa crédibilité.

Il s’agit d’une fausse fuite de sujets, à en croire le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), Voahirana Raboanarijaona. « C’est une pure arnaque afin de soutirer de l’argent ainsi que pour semer le trouble. Les sujets proposés ne sont pas ceux parus durant les épreuves », s’exprime la responsable, hier sur la chaîne nationale.

 

Douze personnes arrêtées

Tolérance zéro. Cette politique est appliquée par les autorités compétentes pour s’assurer du bon déroulement des examens officiels, dont le baccalauréat. Le ministère de tutelle, en collaboration avec celui de l’Intérieur, a mis en place un réseau avec les chefs de Districts pour relayer les informations et prendre des mesures immédiates, selon chaque cas, d’après toujours le directeur de cabinet. Cette stratégie a permis d’arrêter 12 personnes jusqu’à maintenant, selon les informations recueillies. « Ces personnes se composent soient des arnaqueurs, soient des faussaires qui ont remplacé des candidats dans des salles d’examen », d’après notre source. Dans tous les cas, les parents, les candidats et les internautes, notamment les abonnés des réseaux sociaux, sont priés de rester vigilants pour éviter de se faire avoir par ces escrocs.

Rappelons que la session du baccalauréat de cette année se déroule sous haute surveillance. 208 caméras de surveillance sont réparties dans les centres d’examen afin de contrôler de près tout ce qui s’y passe. Les éléments des Forces de l’ordre sont également mobilisés pour s’assurer de la sécurité à l’extérieur et dans l’enceinte des centres d’examen.

Patricia R.

 

 

En dehors de la polémique sur la soi-disant fuite de sujets sur les réseaux sociaux, la première journée de l’examen du baccalauréat 2025 s’est déroulée dans le calme dans les centres d’examen, répartis dans toute l’île. Les responsables ont enregistré un faible taux d’absence pour les 222.330 candidats inscrits à ce premier examen universitaire. A part l’oubli des cartes d’identité et des convocations pour certains, aucun incident majeur n’a été constaté. Le port de téléphones portables a été interdit dans l’enceinte des centres d’examen, tant pour les candidats que pour les surveillants. Aussi, les candidats n’ont pas la permission de sortir de la salle d’examen qu’une heure après le début de l’épreuve, et non moins se munir des sujets.

La VERITE du 210725

Publié le dimanche, 20 juillet 2025

La mobilisation du Gouvernement constitue un encouragement fort pour les jeunes talents malgaches qui portent haut les couleurs nationales.

« Le Gouvernement malgache réaffirme son engagement en faveur du sport de haut niveau, en prenant en charge les dépenses liées à la participation de plusieurs fédérations nationales à des compétitions internationales, notamment en Afrique et dans le monde. Une décision saluée comme un signal fort en matière de bonne gouvernance et de valorisation de la jeunesse », a souligné le ministre Marson Moustapha Abdullah.

 

L'affaire se rapportant à l'empoisonnement particulièrement meurtrier de plusieurs dizaines de convives, survenu lors d’une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier à Ambohimalaza, connaît un développement.  En effet, la mère de la jeune jubilaire prénommée Fenohasina, a été placée en garde à vue à la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie, située à Fiadanana, selon une source. 

 

Le coup d'envoi de la session du baccalauréat 2025 sera donné ce matin. Au total, 222.330 candidats se présentent sur la ligne de départ, avec comme premier obstacle la traditionnelle et redoutée épreuve de philosophie. Cette session est marquée par une volonté de fer des autorités de garantir la crédibilité de cet examen officiel, en prenant des mesures de sécurité sans précédent.

 

Le développement de la filière « banane » prend un nouveau tournant dans la Région d’Atsinanana. Dans le cadre de la caravane de formation, initiée par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), une vaste formation des paysans a été organisée le 18 juillet 2025 dans la Commune rurale d’Ambodisaina, District de Toamasina II. Cette visite, la cinquième du genre, a été dirigée par le ministre de tutelle, François Sergio Hajarison, à la tête d’une délégation du MINAE.

 

Parcours du combattant

Publié le dimanche, 20 juillet 2025

La session des examens du baccalauréat 2025 débute ce jour. Le bac porte en lui seul cette spécificité, il est le dernier examen officiel de l’enseignement secondaire  tout en étant le premier diplôme officiel de l’enseignement supérieur. 

En quelque sorte, le bac est le bout du tunnel du parcours du combattant des potaches, collégiens et des jeunes du lycée. La fin du parcours des études du premier et du second cycle. Un long parcours, quinze ans en moyenne, où les parents eux-mêmes ont dû s’exécuter à des exercices de gymnastique parfois périlleux ou difficiles sinon éreintants.

 

Continuité. La prolongation des contrats de location des deux ATR 72-500 est désormais sécurisée jusqu’en janvier 2028 et novembre 2029 pour la compagnie aérienne nationale. Une étape décisive, selon le directeur général Thierry De Baileul, qui y voit un symbole fort du retour en grâce de la compagnie auprès de ses partenaires internationaux. « Nous avons commencé l’année 2023 avec une dette lourde comme un avion sans ailes.

La talentueuse photojournaliste Meja Miangola a été sélectionnée pour présenter son travail au Festival de la photo urbaine de Fabrègues, une Commune française située dans l'est du département de l'Hérault, en Région Occitanie. Cet événement aura lieu du 28 au 30 novembre prochain  au Centre Culturel José Janson. Organisé par l’association 2i-Immersion Images, ce festival réunit chaque année des artistes venus de toute la France et d’ailleurs, avec comme objectif d’explorer les multiples facettes du paysage urbain, tout en encourageant des échanges créatifs autour de la photographie contemporaine. 

 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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