La première journée de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) s'est déroulée sans encombre hier au Lycée Moderne Ampefiloha (LMA). Selon Mamisoa Andrianjafy, proviseur de cet établissement, aucun incident majeur n'a été signalé parmi les 3.761 candidats inscrits pour cette session.
Il a précisé : « L'examen s'est déroulé comme il se doit, il n'y a eu aucun problème hier ». Bien que le fractionnement des candidats puisse parfois poser des difficultés logistiques, une procédure bien établie permet de gérer efficacement cette situation.
Si les candidats du CEPE ont pu souffler après la publication des résultats de ce premier examen officiel, ceux du BEPC et du Baccalauréat sont encore en pleine session ou en révisions. Pour les autres élèves, place actuellement à la période des grandes vacances. Celles-ci sont effectives depuis la dernière semaine du mois de juin, après environ 10 mois de cours au titre de l’année scolaire 2023-2024. Pour récompenser leurs enfants, certains parents comptent profiter des quelques semaines de pause scolaire pour aller dans les zones côtières. Cela demande pourtant un budget conséquent, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses.
On ne connait pas le « froid sibérien » dont, du moins personnellement moi, le pire peut descendre jusqu’à moins quarante degrés Celsius, l’hiver malagasy notamment sur les Hautes Terres affiche, en ce moment, une température avoisinant les 1 à 2 degrés Celsius. C’est pénible à supporter.
Le froid s’érige en critère implacable déterminant le niveau de vie des gens. Un élément qui ne triche point pour statuer le pouvoir d’achat de chacun. En réalité, le froid sépare les riches des pauvres, les nantis des gens en situation précaire, les mieux lotis des sans-abri, etc. Bref, des personnes bien installées des sans-domicile-fixe (SDF). L’écart du pouvoir d’achat parfois trop flagrant entre les riches et les plus pauvres est un phénomène critique voire déplorable qui incarne la société de consommation héritée du monde industrialisé occidental et qui fut importé de fait dans les pays colonisés.
Les résultats de la Mission Economique et Commerciale au Canada (MECC) 2024, organisée par la Chambre de commerce Canada-Madagascar (CanCham), ont été présentés hier à Antanimena. Cet événement a permis à plusieurs entreprises malagasy de se faire connaître sur le marché canadien, ouvrant des perspectives prometteuses pour l'exportation de leurs produits. Beemada, une entreprise impliquée dans l'artisanat, les huiles essentielles et les épices, a été l'une des participantes remarquées. Selon Murielle Ramanamirija, responsable, « le MECC 2024 nous a apporté de bons résultats car nous avons pu participer sur la scène internationale. Nous avons ainsi obtenu des contacts et des clients potentiels de nos partenaires ». Elle a également souligné que des normes strictes doivent être respectées pour les exportations vers le Canada, notamment la nécessité de produire des articles biologiques et de fournir des résultats d'analyse pour chaque produit. « Nous y travaillons actuellement », précise-t-elle, en ajoutant que la maîtrise du français et de l'anglais est essentielle pour prospérer sur ce marché.
Le « Big Sound studio » a dévoilé hier les jeunes nouveaux chanteurs qui promettent de faire sensation sur la scène musicale malagasy. Le public découvrira bientôt des talents prometteurs dotés de voix exceptionnelles et d’un charisme indéniable. Ils étaient 740 au début à participer au casting. Et au final, seulement 7 candidats ont été retenus par les membres du jury. Il s’agit d’Innocent Laouis, Fiderana Stefanasy, Tino, Delphin Nomenjanahary, Vahinisoa Kaed, Ferdinand et Herindrainy Santatriniaina - la seule jeune femme parmi ces candidats sélectionnés. « On envisage de créer quelque chose de merveilleux en travaillant avec ces jeunes visages de la musique. Avec de la persévérance, ils pourront conquérir le cœur du public et se faire une place de choix dans l'industrie musicale », affirme le chanteur Big MJ, fondateur du studio.
Hier était le dernier jour de session pour les anciens députés élus sous la dernière législature à l’Assemblée nationale. Une nouvelle page qui se tourne pour la Chambre basse qui accueillera dans quelques jours les nouveaux députés élus pour un mandat de 5 ans. Députée sortante, élue pendant deux mandats successifs sous les couleurs de l’IRD/ MAPAR (actuel IRMAR) dans le 3ème Arrondissement d’Antananarivo, Aina Rafenomanantsoa (Anyah) a accepté de nous faire quelques confidences par rapport aux moments forts qui ont marqué ses dix années de mandat parlementaire, les raisons de son retrait, la discipline de parti ainsi que ses perspectives d’avenir.
La réforme du Code du Travail vers un cadre réglementaire plus moderne et adapté aux réalités actuelles. Le Sénat a approuvé le Code du Travail révisé, marquant une étape significative dans la réglementation de l'environnement professionnel du pays. Après avoir reçu le feu vert de l'Assemblée nationale en juin dernier, ce texte a été adopté sans altération ni modification. Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique, a souligné les éléments-clés et les nouveautés du nouveau Code du Travail lors des débats en commission et en séance plénière. Avant son application, le nouveau Code du Travail subira un examen à la Haute Cour constitutionnelle pour contrôle de constitutionnalité. Cette démarche vise à assurer que le Code respecte les principes démocratiques et l'Etat de droit. Le Code, mis à jour, concilie les demandes légitimes des salariés et les besoins d'une économie libérale axée sur l'entrepreneuriat et la liberté d'entreprise. Il s'intègre également dans une approche globale basée sur les valeurs démocratiques et la liberté individuelle, visant ainsi à harmoniser les intérêts des divers acteurs du monde du travail. La révision du Code du Travail de Madagascar représente une avancée majeure vers un cadre réglementaire plus moderne et adapté aux réalités actuelles du marché du travail dans le pays.
Les résultats des élections législatives, récemment publiés, ont confirmé la prédominance de la coalition pour la majorité présidentielle avec 84 députés élus. Ce chiffre offre ainsi à l'Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR), une majorité absolue à la Chambre basse. L'attention se tourne désormais vers la session spéciale de l'Assemblée nationale prévue le 9 juillet. Au sein des rangs de la majorité présidentielle, les discussions commencent autour de la composition du bureau permanent.
Un consensus semble déjà émerger autour du futur ou plutôt de la future présidente de l'Assemblée nationale. Sahondrarimalala Marie Michelle, député élue à Fianarantsoa I et proche du Président de la République fait figure de grandissime favori. Ancienne collaboratrice du chef de l’Etat au niveau de la Présidence, elle avait été envoyée à l’important ministère de l'Education nationale, marque la preuve de la confiance qui lui est accordée par le chef de l’Etat, dont elle a été la directrice de campagne lors de la dernière élection présidentielle.
Si les jeux semblent faits en ce qui concerne la Présidence, c'est une autre paire de manche en ce qui concerne les six postes de vice-présidents. Logiquement la décision concernant ces six postes convoités sera tranchée au sein de l'IRMAR, qui a donc la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Plusieurs figures de la majorité présidentielle, membres du bureau permanent de la précédente législature, réélus, peuvent postuler à une reconduction à des postes de vice-présidents. Néanmoins, un changement n'est pas exclu.
Légitimité
Un courant d'idée vogue pour l'idée de proposer que les places de vice-présidents reviennent aux six députés de la majorité ayant obtenu le plus grand nombre de voix dans les Districts de chacune des six Provinces. Ceux-ci jouissent d'une légitimité renforcée grâce à leur large soutien populaire, même si le nombre d'électeurs n'est pas similaire dans chaque District. Par exemple, Andry Ratsivahiny, député sortant, réélu à Antananarivo- Atsimondrano, avec 35 141 voix, doit rentrer légitimement en ligne de compte lorsque les discussions tournent autour du poste de vice-président pour la Province d'Antananarivo.
Le "pao-droa" avec 87 626 voix de la liste constituée par Mamangy Norbert et le ministre Justin Tokely à Sambava, doit amener ses pairs à réfléchir lorsque viendra le moment de voter pour le poste de vice-président pour Antsiranana. Il sied de noter ici que la liste IRMAR était la seule sur la ligne de départ dans ce District. Les députés pourraient alors se tourner vers le député Darkhaoui Siritis qui a eu 30 694 voix à Ambanja.
Candidat unique dans son District, Randriamalala Thony a compilé 37 541 voix à Tsaratanana dans le Betsiboka dans la Province de Mahajanga. Opposée, elle, à des adversaires, l'ex-ministre de la Population Soafilira Princia est arrivée largement en tête à Analalava dans la Sofia avec 26 238 voix. Dinah Romual, avec 48 019 voix obtenues dans le District de Maroantsetra dans la Région d’Analanjirofo, peut légitimement prétendre incarner le représentant pour Toamasina.
L'ancien ministre de la Fonction publique, Rivotiana Richard Jean Bosco a obtenu 60 271 voix dans son District de Lalangina dans la Haute Matsiatra où l’administrateur civil était candidat unique, ne doit pas être écarté pour le poste de VP pour Fianarantsoa. Andrianasolo Nadine, l'épouse du défunt député Giscar Andriano, a fait un doublé à Manakara dans la Région de Fitovinany avec 42 899 voix, peut aussi rentrer en ligne de compte. Milavonjy Andriasy Philobert doit lui aussi être dans la discussion pour le poste de vice-président pour Toliara avec ses 86 845 voix à Ambovombe - Androy, en ayant une adversité en face. La décision finale reviendra en tout cas aux députés majoritaires.
Pour ce qui est du septième poste de vice-président, réservé lui à l'Opposition, rien n'est encore joué pour quiconque. La plateforme d'Opposition Firaisankina avance ses pions, mais oublie que les indépendants peuvent également avoir leur mot à dire là dessus s'ils décident de former un bloc d'Opposition.
Les autres postes au sein du bureau permanent, notamment les trois postes de questeurs ainsi que les deux rapporteurs généraux, pourraient ne pas être figés pour la majorité présidentielle. Une ouverture pour les autres groupements parlementaires pourrait être faite par l'IRMAR comme ce fut le cas au cours de la dernière législature. Les indépendants notamment, voire peut-être le Firaisankina, pourraient alors avoir droit à quelques unes de ces postes prestigieux.
La Rédaction
Retouche ? Changement ou remaniement ? Mutations ou valses ? De quelle option sinon de quelle formule le Président de la République Rajoelina Andry va-t-il procéder ?
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a rendu son verdict. Le 27 juin dernier, les hauts conseillers d’Ambohidahy publient les résultats officiels et définitifs des législatives du 29 mai 2024. Madagasikara dispose ainsi d’une nouvelle Assemblée nationale pour la législature de 2024 – 2029. Dans un pays qui se soumet à la pratique démocratique, la tradition républicaine veut que, suite à la mise en place d’une nouvelle Chambre basse, le Gouvernement remet sa démission. Une règle non écrite nulle part mais respectée par toutes les nations éprises de la loi du grand nombre, la démocratie.
Selon le prescrit strict de la loi fondamentale, le Président de la République, en sa qualité de chef de l’Etat nomme le Premier ministre et les membres de son Gouvernement. Un pouvoir discrétionnaire que Rajoelina Andry Nirina dispose de plein droit. Certes, il prend en considération les propositions du Premier ministre, chef du Gouvernement, seulement le dernier mot voire la décision finale lui appartient. D’où le questionnement des observateurs à même de simples citoyens : « de quelle formule » va-t-il emprunter ? Dans tous les cas de figure, l’opinion nationale est tout ouïe et en a hâte de le savoir ou d’être fixée. Une certaine impatience envahit les uns et les autres.
Toujours de tradition républicaine démocratique, le chef de l’Etat doit, sans être nécessairement obligé, prend en compte la nouvelle configuration à la nouvelle Chambre basse. L’arrêt du 27 juin, un arrêt irrévocable, définit la composition de l’AN : 84 élus de l’IRMAR, 50 Indépendants, 22 du Firaisankina, 4 du FIVOI et autres 3. Le jeu est fait. Les 163 députés sont connus de façon formelle. Les membres de l’ancienne Chambre basse plient bagages définitivement. Selon le programme affiché, les nouveaux élus de Tsimbazaza vont se réunir pour lapremière fois le 9 juillet 2024 et ce pour élire les membres du bureau permanent. Un enjeu de taille !
Selon cette nouvelle configuration, la plateforme présidentielle jouit de nouveau d’une majorité absolue, un effectif au-delà de 50 %. Lors de la précédente mandature, le MAPAR détenait la majorité nécessaire au chef de l’Etat de mener à bien sa politique. Cette fois-ci encore, avec le ralliement de certains élus sous l’étiquette Indépendants, la plateforme soutenant le Président de la République aura également la majorité nettement confortable. De ce fait, le régime Orange se rassure d’une stabilité … stable. Il peut espérer que les sautes d’humeur des frondeurs de la précédente mandature seront de l’histoire ancienne. Et de un. Le chef de l’Etat aura les coudées franches, la latitude certaine, de mener à leur terme tous les grands projets mis en chantier. La Politique générale de l’Etat (PGE) verra un jour la concrétisation. La dynamisation du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance, des objectifs fondamentaux de la PGE et chers au numéro un du pays, prendront forme !
Dès lors que la nouvelle ère se mette en place, qu’attend-il le peuple ? Que le Gouvernement reconduit ou remanié ou retouché, agisse et fasse le nécessaire urgemment, sans précipitation aucune, afin que l’œuvre de redressement du pays continue jusqu’au bout !
Ndrianaivo