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L’initiative relevait du simple bon sens humain et spirituel. A l’appel d’une association, un culte de bénédiction a été organisé hier au Kianja Maitso d’Analamahitsy. L’objectif de la démarche est de rendre hommage aux victimes de l’affaire supposée d’empoisonnement survenue à Ambohimalaza. Un drame qui a particulièrement touché des enfants et profondément meurtri des familles entières, mais aussi les décès dû au paludisme à Ikongo. 

L’élan de solidarité, digne et sincère, a toutefois été terni par une présence politique aussi massive qu’inopportune. De nombreux politiciens, principalement issus de l’Opposition, ont fait une apparition remarquée. Remarquée, mais pas forcément bienvenue.

 

Emouvant, injuste, révoltant ! Tels sont les qualificatifs qui reviennent en boucle sur toutes les lèvres concernant la situation des familles endeuillées, suite au drame d’Ambohimalaza. Pendant que le bilan des décès ne cesse de s’alourdir, l’affaire est en train de gagner de l’ampleur. La 31ème victime a rendu l’âme hier, selon les dernières informations. Les comportements de certains médecins presque dénués d’empathie envers les malades et leurs familles sont également pointés du doigt selon la série de témoignages diffusés dans plusieurs médias locaux. Et au caractère dramatique de la situation s’ajoute le silence assourdissant presque insultant du ministère la Santé publique qui égratigne, de jour en jour, l’image du régime. Un département ministériel qui semble appliquer la politique du silence dans toutes les situations. 

 

Dans une démarche significative pour la modernisation des infrastructures de transport, le Gouvernement malagasy a réceptionné une nouvelle flotte de 100 bus de marque FOTON au port de Toamasina. Cette livraison massive vient renforcer le parc de véhicules déjà enrichi par 30 premiers bus, qui avaient été mis en service lors des célébrations de la fête de l'indépendance. Cette opération s'inscrit dans un programme ambitieux visant à transformer en profondeur le réseau de transport public et à améliorer durablement la mobilité urbaine à travers le pays. Ce contingent de 100 véhicules représente la deuxième vague d'un partenariat stratégique avec la Chine qui prévoit au total la livraison de 300 bus.

La une du 18 juillet 2025

Publié le jeudi, 17 juillet 2025

Actu-brèves

Publié le jeudi, 17 juillet 2025

Installation officielle des nouveaux responsables du PAC Fianarantsoa. Hier, une cérémonie solennelle s’est tenue au sein du Pôle anti-corruption (PAC) de Fianarantsoa pour marquer l’installation officielle de plusieurs hauts responsables judiciaires nouvellement nommés. Ont été installés dans leurs fonctions : Jean Wasselin Marovola, procureur général près la Juridiction du deuxième degré du PAC, Arisoa Dimbiniaina Tafita Razanajaona, substitut général, Benaria Miharemana Dimby, conseiller, ainsi qu’un substitut du procureur de la République près la Juridiction de première instance du PAC Fianarantsoa. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, de la coordinatrice nationale du PAC, Rivonandrianina Rabarijohn, ainsi que de nombreuses autorités locales. Placée sous l’égide de la Cour suprême, cette audience a été présidée par la procureure générale du PAC Antananarivo, Elysée Rasoahanta. Les nouveaux responsables se sont dits prêts à renforcer la lutte contre la corruption et à redonner confiance dans l’action judiciaire.

 

L’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) a réceptionné son nouveau site de conservation des biens saisis. Situé à Barikadimy, Toamasina, au sein du Centre d’instruction et d’intervention spécialisée (CIIS), le site a été inauguré mardi. Cette infrastructure, d’une superficie de 2 000 m², peut accueillir jusqu’à 100 véhicules, renforçant significativement les capacités logistiques de l’ARAI en matière de gestion et de conservation des avoirs issus d’enquêtes sur la corruption et l’enrichissement illicite. Réalisé en seulement 90 jours, ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et à la collaboration étroite avec l’Etat-major des armées (EMA). Il illustre une volonté partagée de doter les institutions malgaches d’outils concrets pour appuyer la lutte contre les détournements et garantir la traçabilité des biens récupérés. Une avancée majeure pour l'efficacité de l'ARAI sur le terrain.

 

Une délégation du ministère des Forces armées malgaches sera au prestigieux salon international de l'industrie de défense (IDEF), qui se tiendra du 22 au 27 juillet 2025 à Istanbul, en Türkiye. Cette participation stratégique vise à renforcer les capacités de défense de la Grande île et à explorer de nouvelles opportunités de coopération internationale. Reconnu comme un événement de premier plan sur la scène mondiale, l'IDEF est une plateforme essentielle pour l'innovation militaire et technologique. Le salon présentera une vaste sélection de produits et de systèmes de pointe provenant des domaines de la défense, de la sécurité, ainsi que des industries maritime, aéronautique et spatiale. Il réunit des acteurs clés et des décideurs du monde entier, faisant de cet événement un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur. C’est une occasion unique pour Madagascar d'observer de près les dernières avancées technologiques et les tendances émergentes en matière de défense nationale. Au-delà de la simple observation, cette participation permettra également d'explorer d'éventuelles opportunités de coopération militaire et de partenariats stratégiques avec d'autres nations et entreprises leaders de l'industrie. Lors de son édition précédente, l'IDEF avait attiré des représentants de plus de 100 pays, consolidant sa réputation de rendez-vous majeur dans le domaine de l'industrie de défense.

 

La Gendarmerie renforce ses capacités face aux infractions numériques. La Circonscription régionale de la Gendarmerie nationale d’Antananarivo (CIRGN) a affûté la modernisation de ses outils de lutte contre la cybercriminalité. Du 16 au 17 juillet, cinquante-neuf gendarmes rattachés à la CIRGN ont participé à une formation intensive axée sur les infractions numériques, dispensée par le Service des renseignements financiers (SAMIFIN). Cette initiative stratégique vise à renforcer les capacités opérationnelles des Forces de l'ordre face à l'évolution rapide de la criminalité dans le cyberespace. Au cœur des thèmes abordés figuraient les infractions liées aux actifs virtuels ou cryptoactifs, un domaine émergent qui pose des défis complexes en matière de surveillance et de régulation. La formation a ainsi offert une opportunité précieuse à la CIRGN d'acquérir les connaissances et les outils nécessaires pour identifier, enquêter et réprimer efficacement ces nouveaux types d'infractions. L'urgence de cette formation est d'autant plus manifeste que, comme l'avait déjà souligné Mamitiana Rajaonarison, directeur général du SAMIFIN, plus de 100 millions de dollars de cryptomonnaie circuleraient actuellement dans le pays sans qu'aucun mécanisme de suivi ou de contrôle adéquat ne soit en place créant un terrain propice au blanchiment d'argent et à d'autres formes de criminalité financière. La clôture de cette session s'est tenue ce 17 juillet au centre Ilohay du SAMIFIN et a été marquée par  la remise des certificats aux gendarmes participants.

 

Conformément à ce qu’il avait annoncé la semaine dernière à Sainte-Marie, le Président Andry Rajoelina a reçu les représentants du personnel de la société JIRAMA hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Cette rencontre a vu la présence du ministre des Finances et du Budget, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, ainsi que des membres du staff au sein de la Présidence.

D’emblée, le  Président Andry Rajoelina a tenu à expliquer les raisons qui l’ont poussé à convoquer cette réunion face aux « inquiétudes » de ces membres de syndicat de la JIRAMA concernant une hypothétique privatisation. Le Chef de l’Etat a également tenu à expliquer les tenants et aboutissants du redressement au sein de cette société d’Etat.

« L’Etat est actionnaire à 100% à la JIRAMA et cela reste inchangé dans le nouveau statut. L’intégration d’un nouvel actionnaire n’a jamais été envisagée », a martelé le Président tout en assurant que l’Etat est toujours prêt à écouter si les employés ont d’autres inquiétudes.

Sortir de l’impasse 

Le numéro un du pays a également soutenu que la situation de la compagnie nationale d’eau et d’électricité demeure l’une des priorités de son régime. Sur cette lancée, il a indiqué que l’objectif est, avant tout, de résoudre tous les problèmes auxquels la société est confrontée. En effet, l’énergie est un des piliers du pays et, par conséquent, la population dépend en grande partie de la production d’électricité de la JIRAMA.

« Deux choix s’offrent à nous : rester dans cette situation ou faire des efforts pour redresser la JIRAMA », a déclaré le Président. Le plan de redressement a déjà été élaboré depuis l’année 2017, selon ses explications.

Le Chef de l’Etat a attiré l’attention des employés sur plusieurs problèmes liés notamment aux pertes techniques : perte de 29% sur la production à cause de la vétusté des lignes électriques, perte à cause de la forte consommation des groupes qui s’élève à 144 milliards d’ariary par an. A cela s’ajoutent les vols et détournements de carburant. 

Au terme de la réunion, le Président insiste sur la collaboration entre l’Etat et les employés pour arriver à un véritable redressement de la JIRAMA.

S.R. 

 

Le 10 juillet dernier, la localité d'Ankadikely a été le théâtre d'un enlèvement avec demande de rançon. La victime : une mère de famille répondant au nom de O.T. R. du quartier. Ce kidnapping a vu  l'implication de deux  militaires dont  l'un de ces derniers, est un retraité. Heureusement, cette affaire s'est finalement dénoué sans effusion de sang car s'est traduit par la  libération de l’otage sans paiement de rancon. Nous y reviendrons encore. Mais revenons d'abord sur les faits.

Tout a alors démarré par le fait qu'A., ce chef de famille domicilié à Ankadikely, dans l'Avaradrano, a signalé l’enlèvement de son épouse, faits survenus dans leur domicile, et qui a été perpétré par des individus armés se faisant passer pour des agents du Pôle Anti-Corruption (PAC), et qui prétendaient détenir un dossier la concernant. Sans autre forme de procès, ces inconnus ont emmené de force cette dernière. Par la suite, la dame a été  séquestrée par ses ravisseurs. Au fur et à mesure que le kidnapping se confirme, les bandits ont exigé une rançon de 10 000 000 Ar.


La délivrance

Une fois informée, la gendarmerie se mobilisait. Suite à une opération d’investigation conduite par la compagnie d'Antananarivo-Ville, le lieu de séquestration a été localisé à Antsahamamy Ambolokandrina. Le 11 juillet dernier, une intervention a permis la libération saine et sauve de la victime, et sans paiement de rançon. Mieux, elle s'est soldé également par l’interpellation de deux auteurs présumés de l'acte dont le prénommé D., ce
sergent-chef  détaché à une institution en tant que body-guard adjoint d'une personnalité de ladite entité ainsi que la prénommée E.


Ce coup de filet s'est accompagné aussi de la saisie d'une arme de poing de type PA chinois, de calibre 7.62 mm, et qui est garnie de 8 cartouches. Et la poursuite des investigations a permis, le 15 juillet dernier,  l’interpellation du prénommé M. R.,(45 ans), ce militaire retraité, présumé commanditaire de cet enlèvement, et anciennement en service dans le détachement autonome de sécurité ou DAS dans la localité de  Betatao, terre  natale de la victime,  dans le district d'Anjozorobe. Les trois individus en cause ont été placés en garde à vue à Betongolo, et devaient être déférés, hier.

Franck R.

Un soin de qualité pour la population. Un centre de santé intégré vient d’être implanté à Anosisoa, Ambohimanarina, situé dans le 6ème Arrondissement d'Antananarivo. C’est le fruit d’une collaboration entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), l’Association des villes et des collectivités de l'océan Indien (AVCOI) qui est soutenue par l’Association internationales des maires francophones (AIMF), avec le financement de l’Union européenne.

 

La santé de proximité figure parmi les priorités de la Municipalité de la ville. D’ailleurs, bon nombre de la population, notamment les plus vulnérables, n'ont pas les moyens de consulter les dispensaires privés en cas de maladie. Par conséquent, ils se ruent vers l’automédication ou les médecines traditionnelles, engendrant ainsi de nouvelles maladies ou des complications. Avec cette nouvelle infrastructure, les habitants d’Ambohimanarina auront enfin accès à des soins de qualité, en restant tout près de chez eux. Ce centre s'ajoute au Centre de santé de base (CSB II) de Namontana, qui est également le résultat de la coopération entre l'AIMF et la CUA.

 

Ce nouveau centre de soins est aussi équipé des matériels suivant les normes requises. A part la consultation générale, l’établissement dispose d'une maternité, d'un service de soins dentaires, de psychologues et d'un bureau de la Brigade féminine de proximité. Son ouverture est prévue en août prochain.

 

Récemment, la CUA a accueilli la rencontre annuelle de l’AVCOI ayant réuni les délégations des collectivités venant des Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion et de Seychelles. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique renforcée d'intégration régionale, d’échange de bonnes pratiques et de co-construction de solutions face aux défis communs des territoires insulaires. Cette année, la réunion a été orientée sur trois axes, au cœur des préoccupations majeures des collectivités locales de la Région, à savoir la fiscalité, le développement économique des territoires pour renforcer les capacités de mobilisation des ressources et l'autonomie financière des communes, la résilience climatique et la gestion des urgences. Pour la ville d’Antananarivo, elle réaffirme son rôle moteur dans la coopération interurbaine régionale. 

 

Anatra R.

Dans le quartier d’Ambohimanambola, quelques poteaux flambant neufs avaient récemment surgi comme des champignons. Une lueur d’espoir pour des familles longtemps privées d’électricité ? Pas vraiment. Derrière ces installations improvisées se cachait un réseau de branchements frauduleux, mis en place par des entrepreneurs privés, non agréés, attirés par le profit rapide. Selon la JIRAMA, ces individus ont monnayé leurs services directement auprès des habitants, qui ont eux-mêmes acheté les poteaux et les équipements nécessaires. Résultat : plusieurs foyers se sont retrouvés raccordés illégalement au réseau électrique national. Mais cette fois, la compagnie publique n’a pas laissé passer. Les auteurs de ces branchements ont été condamnés à six mois de prison ferme et devront s’acquitter d’une amende de deux millions d’ariary. Une décision saluée comme un tournant par certains observateurs. « Il fallait que ça cesse ! Ces branchements sauvages sont non seulement dangereux, mais injustes pour ceux qui attendent depuis des années une installation conforme », lâche un riverain excédé par la situation.

 

Non sécuritaire

 

La JIRAMA, de son côté, envoie un signal fort. A travers cette affaire, elle rappelle que seuls ses techniciens sont habilités à réaliser des branchements sur le réseau, et que toute tentative parallèle constitue une infraction passible de poursuites. « Les branchements illégaux mettent en péril la sécurité des personnes et la stabilité du réseau. Nous comprenons l'impatience de certaines familles, mais la loi doit primer », soutient un responsable technique. Si cette intervention a permis de démanteler le réseau clandestin à Ambohimanambola, elle soulève aussi une autre question : pourquoi tant de citoyens choisissent-ils de contourner les circuits officiels ? Le prix élevé des branchements légaux, les lenteurs administratives et le manque de transparence sont souvent pointés du doigt. Un jeune père de famille concerné par l’affaire admet : « On veut juste de la lumière chez nous. Mais la JIRAMA, c’est trop long, trop cher… » Un constat amer qui en dit long sur les défis à relever. Pour autant, l’espoir reste permis : avec une réforme en profondeur de ses services, la JIRAMA pourrait regagner la confiance des usagers. En attendant, les sanctions tombent, et la leçon est claire : l’électricité ne s’obtient pas à n’importe quel prix, et surtout pas de manière illégale.

 

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 17 juillet 2025

Vendredi 18 juillet

Farakely & Mahery

Ce soir, le Piment Café sis à Behoririka accueillera un événement musical exceptionnel. Farakely et Mahery, duo emblématique de la scène malagasy, retrouvent le public pour un spectacle placé sous le signe de l’émotion et de la convivialité. Avec une complicité inébranlable, des performances scéniques envoûtantes et des voix puissantes, ces deux artistes ont su captiver le cœur d’un large auditoire, et leur succès ne semble pas près de s’essouffler. Dès 20h30, les mélomanes pourront profiter d’une soirée mêlant rythmes entraînants, chansons locales variées et prestations vocales impressionnantes, garantissant une expérience mémorable. Ce sera une véritable opportunité de se laisser emporter par des talents authentiques dans une atmosphère chaleureuse et accueillante.

Concert-hommage

Cet après-midi dès 16h, l’esplanade du Coliseum d’Antsonjombe s’animera pour un événement exceptionnel mêlant solennité et célébration. Avec 20.000 spectateurs attendus, ce concert gratuit rendra hommage à trois moments clés de l’histoire de la Grande île : le tragique crash du DC-3 du 18 juillet 1995, le 25ème anniversaire de Vision Madagascar - une société de gestion immobilière ayant pour ambition d'être un acteur majeur du développement, et Mandela Day, symbole mondial de lutte pour la liberté et la dignité. Sur scène, des artistes emblématiques tels que Rossy, Jaojoby, Mily Clément, Da Hopp, Samoëla, accompagnés de la RDJ’s Team, partageront leurs plus grands succès avec une formation de dix musiciens. Plus qu’un concert, cette initiative porte des valeurs de solidarité, de résilience et d’espoir, réunissant artistes et public dans un moment chargé d’émotions pour honorer le passé, célébrer le présent et nourrir l’avenir.

Drwina

Après une longue absence sur la scène tananarivienne, Drwina et sa troupe sont de retour ce soir à partir de 20 heures à la Teinturerie, située à Ampasanimalo. Attendus avec impatience, ils promettent une soirée riche en sonorités locales, mêlant nostalgie et festivité. Le groupe, mené par le chanteur aux multiples facettes, propose du reggae fusionné avec du « jijy », du « salegy » et du « goma », dans une formule en trio qui met en valeur la richesse musicale de Madagascar. Originaire du nord de l’île, Drwina a su cultiver une identité forte, alliant tradition et modernité. Ce concert s’annonce comme une occasion unique de (re)découvrir des rythmes endiablés et de vibrer au son d’une musique authentique, qui ne manquera pas de conquérir le cœur du public tananarivien. Une soirée à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique locale et les fans de découvertes.

Lôlô sy ny tariny

Ce soir, une soirée incontournable s’annonce au restaurant Nombantsoa de By Pass, où Benny, Bebey et Nini Kolibera promettent une expérience musicale authentique et décontractée. Ces amis de longue date, fidèles à leur style musical 100 % acoustique, sont prêts à enchanter un public fidèle, dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Ce rendez-vous musical, une immersion dans les grands classiques des années 70, 80 et 90, va emmener les spectateurs dans une époque révolue, mais toujours vivante à travers l’harmonie musicale créée par ces trois artistes. Les irréductibles de Lôlô sy ny tariny n’hésiteront pas à faire revivre ces moments d’exception. Dès 21h, la scène du Nombantsoa vibrera au rythme de ces musiciens passionnés, pour une soirée de détente et de souvenirs, comme dans le bon vieux temps !

Jimi Harison

Jimmy Harison, un artiste malagasy au talent exceptionnel et au charisme indéniable, incarne la véritable essence du spectacle vivant. Son aisance sur scène, associée à une voix puissante et une polyvalence remarquable, lui permet de captiver tout le public. Ceux qui ont eu la chance de le voir en action affirment que s’il avait choisi de faire carrière en Europe ou aux Etats-Unis, il aurait côtoyé les plus grands noms du monde de la musique. Lors de ses performances, il revisite avec brio les classiques des légendes comme Stevie Wonder et Michael Jackson, offrant à chaque apparition une touche d’authenticité et de passion. Ce vendredi à partir de 20h, il sera la vedette du cabaret By Pass AfterWork, promettant une soirée riche en émotions et en interprétations des œuvres de grands artistes, tant nationaux qu’internationaux. Une occasion à ne pas manquer pour ceux qui souhaitent vibrer au rythme d’un talent authentique.

Madmax

Le célèbre artiste Madmax, connu pour son hit incontournable « Sakay be tsy mipoka », fait son grand retour à Antananarivo avec un concert exceptionnel, ce soir à partir de 22 h. L’événement se déroulera dans l’intimiste cadre du Chez Papa, Isoraka, où le chanteur originaire de Toamasina a choisi de se produire en solo pour cette première performance de l’année. Habitué à partager la scène avec d’autres artistes, Madmax souhaite cette fois-ci captiver uniquement son public avec ses propres titres, promettant une soirée riche en émotions et en énergie. Connu pour sa capacité à enflammer la scène, il s’apprête à offrir une expérience unique à ses fans, notamment aux jeunes amateurs de musique urbaine qui, fidèles au rendez-vous, attendent avec impatience de vibrer au rythme de ses mélodies entraînantes. Une soirée à ne pas manquer pour tous les passionnés de musique malagasy.

Si.R

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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