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Le système sous surveillance est maintenant positionné dans l’Est du bassin de l’océan Indien. Le phénomène présente un potentiel de développement en tempête tropicale avec une trajectoire potentiellement menaçante pour les terres habitées. 

Hier à 9h00 locale, son centre était situé à environ 3.195 km à l'Est du District d’Antalaha. Il prend de l'ampleur. Selon Météo Madagascar, des orages se sont progressivement formés autour de cette zone perturbée au cours des dernières 24 heures. Le système se dirige vers l'ouest avec une vitesse de 20 à 25 km/h. 

 

En pis !

Publié le mardi, 07 janvier 2025

On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps.

De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient  point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année,  censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

 

A peine les festivités de fin d'année terminées, Antananarivo se retrouve de nouveau plongée dans l'ombre avec le retour des délestages électriques. Un phénomène devenu tristement récurrent, mais qui, cette fois, semble frapper encore plus fort. Le mécontentement gronde parmi la population, excédée par des coupures qui s'éternisent au-delà des horaires annoncés. Malgré les promesses de la JIRAMA de mieux gérer la situation avec des interruptions planifiées, la réalité est tout autre : les coupures durent souvent bien plus longtemps que prévu, plongeant plusieurs quartiers dans le noir pendant des heures, voire toute la journée. Les zones les plus touchées incluent Sabotsy Namehana, Talatamaty, Imerimanjaka, Itaosy et 67 ha.

La scène culturelle malagasy est en deuil après la disparition tragique de Willy, l’un des fondateurs et figures emblématiques du célèbre groupe de musique évangélique « Menafify ». L’artiste, âgé de 59 ans, s’est éteint lundi dernier, laissant un vide immense dans le cœur de ses proches, ses fans et ses camarades musiciens. Menafify, formé au début des années 1990, est connu pour ses compositions poignantes, dont le tube mémorable « Oh ry sakaiza ». 

 

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 07 janvier 2025

Assainissement au marais Masay. 

Un programme de nettoyage et de désencombrement sera lancé dans les prochains jours au marais Masay. Cela vise à remédier à une accumulation de boues et de débris qui entrave le bon drainage des eaux et améliorer la gestion des eaux pluviales. L’enlèvement des jacinthes d’eau est aussi inclus dans l’opération. En pleine période de saison des pluies, il faut que ce bassin tampon pour la Capitale remplisse pleinement son rôle en absorbant le maximum d’eau. Les objectifs principaux de ce programme incluent la réduction des boues et des débris et un meilleur écoulement des eaux, minimisant ainsi les risques d'inondation. Les opérations seront menées conjointement par plusieurs entités comme la Commune urbaine d'Antananarivo, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA) et le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire Une inspection a été déjà réalisée dans plusieurs zones sensibles de la Capitale pour évaluer les obstacles à l'écoulement des eaux. Ainsi, des zones spécifiques ont été identifiées comme étant particulièrement touchées par l'accumulation de boues. En outre, la présence de constructions illégales, notamment à Ankasina, a été soulevée comme un obstacle majeur à un drainage efficace.

 

Un premier historique pour Madagascar. La Présidence de la République du pays a annoncé hier, sur ses réseaux sociaux, une initiative inédite. A savoir la diffusion en direct du premier Conseil des ministres de l’année. Ce Conseil sera accessible en direct sur la page Facebook de la Présidence, ainsi que sur les stations publiques en milieu d’après-midi. 

 

La grande famille de la Gendarmerie nationale a présenté ses vœux au président du Sénat, Richard Ravalomanana, lundi dernier. L’homme au perchoir au Palais d’Anosikely est un vrai Zoky qui a passé 36 ans au sein de la Gendarmerie. Il est l’ancien secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie et son ancien commandant. Il a été aussi le chef d’Etat par intérim en 2023. Il est ainsi une fierté pour ses frères d’arme.

La une du 7 janvier 2025

Publié le lundi, 06 janvier 2025

Impossible

Publié le lundi, 06 janvier 2025


« Les routes de l’impossible », une série documentaire - découverte de Tony Comiti présentée par France 5 et relayée par TV5 Monde fascine sans relâche les téléspectateurs et cela depuis 2007 en France. Ce genre Documentaire – Découverte tente de mettre en relief le va-à-tout-prix des personnes vivant dans des pays en difficulté d’affronter des risques jusqu’à coûter parfois à leurs vies pour gagner de quoi pour survivre. Il s’agit d’une aventure très risquée pour les conducteurs et pour leurs voyageurs, pour les propriétaires de marchandises dans la mesure où les routes se trouvent souvent dans un état de dégradation très avancé. Des pays d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie font le choux gras de Tony Comiti et par extension TV5 Monde. Madagasikara figure dans la triste liste, dans le Casting de Tony Comiti. Etant donné la dramatique situation de nos infrastructures routières, la Grande île ne peut pas échapper aux griffes des « prédateurs de forte sensation », du réalisateur et de la célèbre chaîne française.  Justement, à propos de Madagascar, ils ont titré « Les routes de l’impossible : Madagascar et les couloirs de Satan ». Un intitulé trop évocateur ! L’état des routes, en villes tout comme à l’intérieur du pays, traduit manifestement les conditions misérables de l’économie nationale. Les caprices dévastateurs et répétitifs du climat ainsi que la déficience financière du pouvoir central pour les réhabiliter expliquent les défaillances des routes. Il est pratiquement impossible de rouler normalement sur nos routes nationales, provinciales, régionales, de District et communales.
Madagasikara serait-il le pays de … l’impossible. Impossible de sortir de l’orbite de la pauvreté ! Du cercle vicieux de la misère ! Impossible de combattre la corruption et l’impunité ! Impossible d‘organiser des scrutins sans que l’Opposition y trouve la petite bête ! Impossible à ceci ! Impossible à cela !
L’Opposition s’entiche à emprunter la voie de l’impossible pour recoller le pot cassé et retrouver l’unité perdue ! Les barons du camp adverse, minés par la division, tentent à chaque tournant de la vie nationale notamment l’échéance électorale de montrer en vain leur cohésion face au bloc en béton du régime en place. On déplore la baisse du taux de participation à chaque scrutin surtout ces derniers temps. La baisse d’intérêt de la chose politique en particulier les urnes résulte en grande partie de la versatilité des leaders de l’Opposition. Une Union qui ne dure « qu’un seul été ». L’opinion n’accorde plus de crédit aux dirigeants politiques locaux dans leur démarche pour contrebalancer le pouvoir. Des candidats - bidon ou friperie ! Des candidats imposés au grand dam de la base ! Et maintenant, les supposés chefs de l’Opposition re-tentent de remettre sur les rails la cohésion. Après moult tentatives, avortées d’ailleurs, d’union suivie de multiples divorces, les têtes pensantes de l’Opposition concoctent d’abattre de nouveau sur table la carte de l’unité face au pouvoir en place. Ils ne se rendent pas compte sinon incapables de se rendre à l’évidence qu’ils s’engagent sur la « route de l’impossible ». Les leaders des partis se déclarant de l’Opposition sont incapables d’unir leur voix. Une autre échéance électorale de taille s’annonce à l’horizon à savoir les sénatoriales. Ce sera la déconfiture certaine pour le camp d’en face. C’est possible !
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le lundi, 06 janvier 2025

Diplomatie, préparer sereinement les défis de 2025. Hier, la grande famille du ministère des Affaires étrangères s'est réunie pour la traditionnelle levée des couleurs, marquant ainsi le premier rendez-vous officiel de l'année. Cet événement a été l'occasion idéale pour échanger des vœux de bonne année et renouveler les engagements de chacun envers les objectifs du ministère. Lors de son discours, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a exprimé sa gratitude envers tout le personnel pour les efforts soutenus tout au long de l'année 2024. Elle a salué les réussites diplomatiques de Madagascar, une année qui a été marquée par une victoire significative sur la scène internationale. Dans ce contexte, un appel à l’unité et l’engagement de chaque membre du ministère a été lancé. La ministre a insisté sur l’importance de mettre en avant les valeurs du « fihavanana », qui se traduisent par la solidarité et la fraternité, dans l’accomplissement des missions de chacun. Rafaravavitafika Rasata a également souligné que 2025 serait une année de défis importants. En effet, Madagascar se prépare à accueillir deux sommets majeurs : le Sommet de la Commission de l’océan Indien et le Sommet de la SADC. Ces événements de portée internationale nécessitent une préparation minutieuse et une forte mobilisation collective.



Investir dans un avenir durable pour Madagascar. Le lancement de la première « Obligation Durable de Madagascar » représente un moment charnière pour l'île. Cette initiative, qui est également la plus grande obligation de Madagascar, vise à promouvoir un avenir durable en finançant des projets essentiels. Le lancement de cette initiative a été célébré par une "Bell Ringing Ceremony", un événement symbolique souvent observé dans les grandes places boursières. Cette cérémonie a permis de mettre en lumière l'importance de l'Obligation Durable et son impact potentiel sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Des échanges inspirants ont eu lieu lors de cet événement, soulignant l'importance de la durabilité et de l'engagement des investisseurs. Ces discussions ont permis de clarifier comment cette obligation peut contribuer à l'atteinte des ODD, en particulier dans le contexte malgache. Initiée par Société Générale Madagasikara, cette obligation de durabilité a pour but de (re)financer plusieurs types de projets qui visent à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir des sources d'énergie durables. Elle concerne aussi le soutien aux PME pour le développement économique local et la création d'emplois. Ces initiatives permettent d'améliorer l'accès au financement pour les populations vulnérables, favorisant ainsi l'inclusion financière




Jean Luce Randriamihoatra sous mandat de dépôt. Suite à sa parution devant le tribunal à Anosy hier, le verdict est ainsi tombé. Cette affaire fait suite au piratage du site web de la CENI qui a conduit à la publication de faux résultats sur les réseaux sociaux et que l’accusé a été parmi ceux qui ont partagé sur son compte. Des publications qui ont montré que les résultats de la CENI ont été manipulés et inversés. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a indiqué que contrairement aux rumeurs, elle a simplement déposé une plainte contre X et ne visait pas Jean Luce particulièrement. Rappelons que Jean Luce a été arrêté le 22 décembre dernier et détenu à Fiadanana jusqu'à hier où il a été envoyé à Antanimora.



L'Autoroute Tanà-Toamasina, 40 km de son tracé terrassés. Hier, le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a effectué une inspection sur le site pour évaluer l’avancement des travaux de construction de l’autoroute qui relie les villes d’Antananarivo et de Toamasina. Les travaux se poursuivent selon les objectifs établis. Sur les 80 km du premier tronçon de l'autoroute, 40 km ont été réalisés jusqu'à présent. Parmi ces 40 km, certaines sections ont déjà reçu une « couche de fondation », tandis que d’autres disposent d’une « couche de base » adéquate. « Le budget nécessaire pour finaliser ces 80 km est déjà disponible pour l’année 2025 », a affirmé le ministre. Il a également indiqué que les négociations avec les investisseurs et partenaires financiers concernant le deuxième tronçon, qui mesurera 180 km, ont été initiées. Pour assurer le bon déroulement des travaux, le ministre a annoncé la mise en œuvre de visites mensuelles régulières à partir de cette année. Ces inspections auront pour but de superviser efficacement le respect des délais ainsi que la qualité de l’exécution des travaux. En outre, des directives ont été transmises à l’entreprise « Samcrete » en vue d’accélérer les travaux et de garantir le respect des délais fixés pour l’achèvement de l’autoroute Tanà-Toamasina.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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