Alors qu'on a cru que le phénomène s'est estompé depuis que les autorités malagasy et mahoraise s'escrimaient à endiguer les immigrations clandestines vers Mayotte, il revient subitement sur le devant de la scène, cette fois-ci avec force. En effet, les éléments de la compagnie territoriale de Gendarmerie d'Ambanja venaient de faire un important coup de filet le 3 juillet dernier à Ambanja, soit 43 suspects en état d'arrestation. Ils sont dans une tranche d'âge allant de 5 ans et 54 ans. On y trouve beaucoup de femmes venant d'Ambilobe, dans le Nord-Ouest du pays, et aussi des enfants. Des ressortissants étrangers tels que Somaliens et Comoriens sont aussi légion.
“Ils sont tous rentrés chez eux”. Une responsable auprès de l’ONG “La Chaîne de l’Espoir”, l’a souligné hier, à propos des 4 enfants opérés à cœur ouvert en mai dernier. Après leur opération au Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA), ces enfants ont été pris en charge et hébergés pendant un mois au centre social ANYMA à Andrefan’Ambohijanahary, notamment pour leur suivi post opératoire. “Ils retrouvent la forme et se portent bien. Il n’y avait aucune complication après l’opération”, ajoute notre source médicale. Par contre, des recommandations s’imposent pour ces enfants opérés suite à des malformations cardiaques. “L’on a recommandé aux parents de ne pas trop exposer au soleil les cicatrices suite à l’opération des enfants. Ces derniers ne doivent pas encore faire trop d’exercice physique”, cite notre source.
L'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) se termine aujourd'hui, clôturant une période intense pour les élèves et les enseignants. La vigilance des responsables a été mise à l’épreuve lorsqu’une tentative de fraude a été signalée par le chef d’un centre d’examen. Immédiatement alertée, la Police a pris des mesures contre les coupables. Selon le communiqué officiel du ministère de l'Education nationale, plusieurs enseignants et étudiants impliqués dans cette fraude ont été suspendus sans délai. Cette réaction rapide démontre la détermination des autorités à maintenir l’intégrité du processus d'examen. Tout au long du processus, le ministère a fait preuve de responsabilité, mettant en œuvre des mesures strictes pour assurer le bon déroulement des épreuves.
On n’en a jamais assez de revenir à la charge, de ressasser à l’infini sur le cas préoccupant des infrastructures routières à Madagasikara. Une problématique à laquelle le pays éprouve des difficultés jusque-là insurmontables. Un défi complexe à relever et qui tord le cou des responsables concernés et surtout les usagers. Les autorités publiques, en charge directement du dossier, se cassent la tête afin de venir à bout de ce nœud gordien.
Le développement des infrastructures routières, notamment en milieu rural sur toute l’étendue du territoire national, est essentiel pour la relance économique nationale. Le ministère des Travaux publics (MTP), par la voix d’un communiqué attire l’attention du public sur le rôle dominant joué par les routes en particulier rurales dans le redressement économique du pays. Une vérité de la Palisse peut-être mais très importante à souligner, à rappeler. Une problématique à surmonter coûte que coûte !
Lors d'un petit déjeuner de presse, hier à Antsahavola, le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, a présenté les axes stratégiques de la fiscalité environnementale. Il a mis en lumière les financements comme levier essentiel pour le développement durable du pays. Selon le ministre, « La fiscalité environnementale constitue l'une des principales formes d'instruments économiques favorables à l'environnement. Et l'application du principe du pollueur-payeur est important pour financer la gestion de l'environnement à Madagascar ».
Quinze ans après sa disparition, le « Roi de la Pop » illumine encore le panthéon de la musique. Les adulateurs et fans de Michael Jackson à Madagascar tiennent également à rendre hommage à cette légende de la musique. En effet, Mandresy et ses jeunes danseurs ont attendu ce moment depuis longtemps. Après des longues préparations et attente, les Jackson Boys auront enfin une scène pour se produire. Le temps d’une soirée de vendredi, les troupes de The Jackson Boys, feront revivre le King of Pop Michael Jackson sur la scène de l’espace Nambinintsoa Talatamaty lors du concert « Just beat it ».
Lalatiana Rakotondrazafy a été l’invitée de l’émission politique « Anao ny fitenenana » sur la radio Free FM, hier dans la matinée. L’ancienne ministre a saisi cette tribune pour répondre aux questions autour de son avenir et sa carrière politique après sa non-élection comme députée lors des législatives dernièrement.
Elle a affirmé qu’elle continuerait à travailler pour sa circonscription de Faratsiho, malgré sa défaite, et a souligné sa détermination à poursuivre ses engagements de campagne. Récemment, elle a inauguré un projet local et prévoit de rencontrer à nouveau la population de ce District la semaine prochaine pour diverses inaugurations d’infrastructures.
Infrastructures, 7,3 millions d'euros alloués à la ville de Fianarantsoa via le PADEVE II. Le Programme d'appui et de développement des villes d'équilibre (PADEVE) vient de ratifier les projets d'infrastructure planifiés pour les cinq années à venir. Il a pour objectif d'améliorer la qualité de vie des citoyens des agglomérations des provinces malagasy. Divers chantiers d'infrastructure et d'équipements seront entrepris, incluant la restauration des marchés et des réseaux d'assainissement principaux, ainsi que l'aménagement des espaces verdoyants. Dans cette optique, plusieurs villes vont bénéficier d’un appui financier conséquent. La ville de Fianarantsoa va par exemple recevoir une somme totale de 7,3 millions d'euros. Parmi les projets concernés figurent le réaménagement des marchés d'Anjoma et de Besorohitra. Cela a été évoqué, hier, lors de la réunion inaugurale du Comité de gestion local du projet PADEVE 2 financé par l'Agence française de développement (AFD). En plus de Fianarantsoa, les municipalités d'Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Antsirabe, et Toliara feront aussi partie des bénéficiaires de ce programme.
Un trajet de 260km en seulement deux heures de temps. Tel est le défi lancé par le Président Andry Rajoelina dans la conception du projet historique qui consiste à la construction de la première autoroute de Madagascar reliant Antananarivo et Toamasina. Aujourd’hui, le projet commence à prendre forme.
Le Président Andry Rajoelina, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, a constaté l’avancée des travaux de construction de l’autoroute hier. Le couple présidentiel a entamé la visite de chantier à Ambolo, dans la Commune de Talata Volonondry, en présence du Premier ministre Christian Ntsay, de quelques membres du Gouvernement, du président du Sénat ainsi que de plusieurs députés nouvellement élus sous les couleurs de l’IRMAR. L’on a également pu noter la présence de parlementaires indépendants au cours de cette première descente avec le couple présidentiel.
Débutés depuis le mois d’avril dernier, les travaux avancent à grands pas. Jusqu’ici, les remblais et le terrassement ont déjà été effectués sur une distance de 31km et ce, dans le cadre de la première phase du projet qui concerne 80km en partant d’Antananarivo jusqu’à Anjozorobe. Pour rappel, les travaux se divisent en trois phases. La deuxième phase s’étend sur 85km à partir d’Anjozorobe jusqu’à Didy, tandis que la dernière phase porte sur la même distance en partant de Didy jusqu’à Toamasina. Le Chef de l’Etat a donné des consignes claires pour que la première portion de 25km entre la Capitale et Anjozorobe soit goudronnée à la fin de l’année. D’après les estimations, la nouvelle autoroute sera fin prête d’ici la fin de l’année 2027, c’est-à-dire avant la fin du second mandat présidentiel.
Retombées économiques et touristiques
« Cette construction représente un véritable défi et n’est pas restée une simple promesse. Les travaux seront menés à terme et dans le respect des normes. Ce sera une vraie autoroute avec deux fois deux voies », précise le Président Andry Rajoelina. A entendre toujours le Chef de l’Etat, cette autoroute de 260km comportera donc quatre voies, dont deux voies pour chaque sens. L’ axe sera également doté d’aires de dégagement pour permettre aux véhicules de s’arrêter en cas de panne, ainsi que des aires de repos pour faire les courses ou prendre des repas .
Afin de répondre aux nombreuses doléances des riverains, le ministère des Travaux publics fait part de certaines déviations des tracées de la construction afin de ne pas mettre en péril les surfaces rizicoles ou encore certaines parties du site culturel d’Ambohimanga.
Concernant les retombées économiques, cette infrastructure devra réduire considérablement la durée du trajet entre la Capitale et la ville portuaire, en passant de 10 heures à seulement 2 heures et demi. A cela s’ajoute la baisse de dépenses en matière de carburant qui sera désormais de 300 dollars contre 600 dollars par conteneur. En matière de tourisme, la facilité d’accès vers la capitale du Betsimisaraka et toute la partie Est du pays représente un atout important pour le secteur. A terme, la nouvelle autoroute devra aussi avoir un impact sur le coût de la vie étant donné une baisse attendue des frais de transport des marchandises depuis le port de Toamasina.
Sandra R.