Un jeune joueur de Fanantenana Tanora Manjakaray (FTM), club de rugby, montre l’exemple aux dirigeants sportifs. Ranto à la rescousse de ses coéquipiers. En effet, la solidarité est l’une des valeurs véhiculées par la discipline ovale. En cette période d’urgence sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, Kyle Tongaranto Rajaona, le joueur évoluant au poste de deuxième ligne de Manjakaray, a donné l’exemple aux dirigeants sportifs du pays. Le joueur a pris l’initiative de faire une quête pour venir en aide à ses coéquipiers en difficulté en cette période de confinement. « Rien n’est plus beau que l'esprit d'équipe, c’est la phrase de nos honorables donateurs qui n'ont pas oublié les valeurs du rugby : le collectif d’abord, l'entraide pour la gagne », s’exalte Lahatra, capitaine de l’équipe de Manjakaray Elite fédérale.
Des citoyens indisciplinés. Malgré le fait que la pandémie de coronavirus se propage à grande vitesse dans la Capitale, bon nombre de citoyens ne sont pas encore conscients du danger que cela représente. Ils ne se soucient ni de la santé de leur famille ni de leur entourage. Face à cette situation, la Police nationale a renforcé ses patrouilles au sein de chaque Arrondissement autant que les sanctions. Le week-end dernier, 37 personnes dont 12 ayant assisté à une circoncision, 22 clients d'un bar à 67ha et Namontana et 3 joueurs de pétanque, ont été arrêtées par les éléments de la Police au niveau du CSP du 5ème, 6ème et 7ème Arrondissement de la Capitale.
La localité d’Andohan’Ilakaka était entrée en ébullition dans la matinée d’hier. Un militaire a tiré sur un individu de 30 ans sous prétexte que celui-ci a refusé obstinément de mettre son masque. Du coup, la victime a dû être évacuée dans un centre de soins local, du fait de l’hémorragie due à la blessure par balle. Quelques heures après, le trentenaire a été transféré et admis à l’hôpital d’Ihosy où les médecins lui ont dû faire une radiographie. D’après une source d’information locale, la vie de cet homme n’est plus en danger.
Parmi les mesures prises dans le cadre de la fermeture des frontières de la Région d'Analamanga. Aucune autorisation d'inhumer en dehors de la Région n'est délivrée depuis l'application du reconfinement, le 6 juillet dernier. Ceux qui n'ont pas de tombeaux familiaux localisés dans la Région doivent ainsi enterrer leurs familles dans les fosses provisoires mises en place au sein du cimetière d'Anjanahary. « Nous avons reçu 30 demandes d'enterrement dans les fosses provisoires jusqu'à samedi dernier. 22 d'entre les cadavres ont succombé de mort naturelle tandis que les 8 autres ont péri du coronavirus », rapporte le Dr Allyre Razanakombana, directeur de l'Eau, Assainissement et Hygiène (DEAH) auprès de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA).
En course pour succéder à la Jamaïcaine Tony-Ann Singh. La 70ème cérémonie du Miss monde va accueillir cette année Saya Nellie Anjaratiana, la Miss diaspora sacrée Miss Madagascar 2020 à l'issue de la grande finale programmée samedi dernier. « Avec l'aide du Comité national Miss Madagascar (CNMM), je vais prouver que Madagascar renferme de belle biodiversité et d'une belle intello », a-t-elle précisé dans une vidéo. En plus de la beauté physique, la maturité et l'indépendance constituent ses points forts. « La miss n'aura pas de contact extérieur qu'en cas de force majeur durant la phase éliminatoire. Elle va ainsi se mesurer seule face à ses adversaires avec ses propres moyens.
Où sont-ils ? Des observateurs relèvent un comportement vague et regrettable de la part de certains ténors du régime ou certains éléments se disant proches du régime. Ces observateurs avertis doutent de la sincérité de leur soutien vis-à-vis du locataire d'Iavoloha.
La guerre que mène le pays contre le Covid-19 entre dans sa phase décisive. Les quinze jours à venir seront déterminants. A tout casser, il nous reste une vingtaine de jours pour être fixés du sort de la Nation face à cet invisible et redoutable ennemi. Dans la deuxième quinzaine du mois prochain (août), le pic étant supposé atteint, on espérerait voir une courbe descendante sur le tableau de l'évolution de la crise sanitaire. Le mois septembre sera le mois de tous les espoirs !
Principal composant du tissu entrepreneurial à Madagascar. Aujourd’hui, les PME (petites et moyennes entreprises) sont loin de prendre conscience de l’importance de leur place, mais surtout de leurs activités dans l’économie de la Grande île. C’est pourquoi, les mesures d’accompagnement pour soutenir leur développement se multiplient, et ce, bien avant cette crise économique générée par la pandémie de coronavirus. Le problème est qu’au fil des décennies, seuls les impacts des activités des grandes entreprises ont été valorisés. Et aujourd’hui, le potentiel des PME malagasy est loin d’être exploité comme il se doit.
Le ministre des Finances et les chefs des banques centrales des pays du G20 ont organisé une réunion en visioconférence samedi dernier. Etant donné que l’initiative de la suspension du service de la dette (DSSI) des pays pauvres reste un sujet très en vogue en ce moment, les participants ont abordé ce point durant la réunion. Il faut savoir que 42 pays pauvres y compris Madagascar ont bénéficié un moratoire s’étalant du 1er mai jusqu’à la fin de l’année. Cette mesure a permis à la Grande île de mettre de côté 25 millions de dollars, soit l’équivalent de 0,8 % du produit intérieur brut (PIB).
Nouvelle organisation au sein de l'Union des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). Après le décès du Pasteur Dr David Rakotonirina, qui avait assuré la présidence du FFKM tout en étant le leader de l'église luthérienne de Madagascar (FLM), les commandes de cette entité religieuse sont provisoirement confiées à l'Archevêque d'Antananarivo, Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona. Le numéro un de l'église catholique assurera donc l'intérim jusqu'au changement officiel de la présidence tournante qui revient à l'EKAR l'année prochaine. Cette présidence tournante qui est tour à tour assurée par l'un des leaders religieux des quatre églises membres chaque année à savoir l'EKAR, la FLM, la FJKM et l'EEM.
Cela fait quatre mois jour pour jour que la Covid-19 a été détectée pour la première fois sur le sol malagasy. Au 20 mars 2020, 3 cas importés de ce nouveau coronavirus avaient en effet été dépistés à Madagascar. 122 jours plus tard, au 20 juillet 2020 presque 7153 personnes ont été officiellement infectées par ce virus, répartis dans la quasi intégralité des 22 Régions de Madagascar, dont 62 sont décédées, selon le dernier bilan du Centre de commandement opérationnel - Covid-19. D'après toujours les chiffres officiels, Analamanga (Antananarivo), reste la Région la plus touchée tant en nombre de personnes contaminées que de décès, suivie de la Région Atsinanana (Toamasina I et II).