Mais quelle mouche a piqué certains hommes à Ambohibary, dans le District de Moramanga, au point que la folie semble s’emparer subitement d’eux pour abuser des jeunes filles ces deux dernières semaines ? C’est récemment le cas d’un chef de famille de 34 ans d’Ampahitra, toujours située dans cette première localité. Non seulement, il est soupçonné de viol. Mais il y a pire : ce dernier relève d’un caractère incestueux. Car d’après un renseignement, la victime, qui est âgée de 15 ans, n’est autre que sa petite fille.
Aucune année blanche. Des parents et notamment les élèves et enseignants se sentent perdus quant à la gestion des trois années universitaires dans le pays, à savoir 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021, et cela à cause de la suspension de l'enseignement pendant un certain temps. Cependant, les problèmes sont déjà résolus. Il a été annoncé officiellement, hier, durant la présentation de l'application « Torolalana » à Ankatso, que l'année universitaire 2018-2019 est déjà clôturée. En effet, depuis le 2 novembre dernier, l'université a déjà entamée une nouvelle rentrée, c'est-à-dire celle de 2019-2020.
« Brisons le silence, stop à la violence ». Tel est le thème de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, ce jour. Ce 25 novembre marque également le lancement de la campagne des 16 jours d’activisme pour renforcer la lutte contre les VBG ou violences sous toutes ses formes, touchant à la fois les enfants, les femmes, les hommes, les homosexuels et les transgenres. L’objectif étant d’en parler ainsi que de renforcer les sensibilisations, les plaidoyers et les actions menées par les acteurs. « Les violences persistent à Madagascar, si l’on se réfère aux statistiques. Depuis la mise en place de la ligne d’urgence 813, le 25 avril dernier jusqu’à maintenant, plus de 4 000 appels ont été reçus.
Le dollar au-dessous de la barre des 3 900 ariary et l’euro s’échange à 4 600 ariary. La monnaie nationale commence à reprendre son souffle sur le Marché interbancaire de devises (MID). En effet, le billet vert américain coûte actuellement 3 861 ariary s’il valait 3 951 ariary il y a un mois. Tandis que la monnaie européenne se vend désormais à 4 563 ariary si elle atteignait 4 660 ariary durant la même période. Questionnée sur le sujet, une responsable auprès de la Banque centrale de Madagascar (BFM) a expliqué que « le taux de change dépend de l’offre et de la demande de devises sur le MID.
Allier la technologie et l’artisanat. Le salon de la créativité « Voatra », organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA) commence ce jour et s’achève ce samedi à l’annexe CCIA Antanimena. Pour cette septième édition, les organisateurs ont choisi le thème « Le Vita Malagasy à l’ère du numérique. « Cette édition revêt un caractère particulier, dans la mesure où elle est préparée dans le contexte de la relance économique. La crise sanitaire de la Covid- 19 a témoigné l’obligation des entreprises de se redéfinir et de repenser leurs méthodes de fonctionnement pour intégrer les nouvelles contraintes, nées de la crise et les conséquences sur les activités économiques.
Situation alarmante. La semaine dernière, l’eau s’est raréfiée dans la ville de Fianarantsoa. Seuls quelques quartiers ont été approvisionnés « normalement ». Et aujourd’hui, la situation s’est encore aggravée. Les habitants doivent se réveiller à deux heures du matin pour collecter les quelques gouttes sortant de leur robinet. Le lac d’Antarambiby, source d’eau potable pour la ville, est complètement asséché. Et même les puits et les rizières sont à sec. Une mauvaise saison rizicole est même à craindre pour cette année, dans la Région. En effet, les conditions météorologiques des dernières années n’ont pas été favorables. Elles ont donc contribué à cette sécheresse. Les périodes de pluies sont insuffisantes pour la recharge des ressources.
Statu quo. Les anciens ministres soupçonnés d’implication dans des dossiers actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale doivent attendre encore quelques temps pour être fixés sur leur sort. Leurs dossiers n’ont pas encore été bouclés par la commission spéciale de mise en accusation auprès de la Haute Cour de Justice. Après un premier report d’une semaine, la séance de présentation des rapports des travaux de commission ainsi que l’examen et le vote d’une proposition de résolution de mise en accusation ont de nouveau été reportés. Actuellement, 4 dossiers concernant 4 ministres sont instruits par la commission spéciale au niveau de Tsimbazaza.
Apporter de la lumière dans chaque foyer. Le Gouvernement américain, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et l’initiative Power Africa, a accordé à trois entreprises malagasy une subvention d’une valeur totale de 1,2 million de dollars pour développer des mini-réseaux électriques à Madagascar. Lancée au mois de mai dernier, la cérémonie de remise de ce financement s’est tenue hier en zoom conférence. Dix-sept entreprises ont déposé leur candidature. Mais au terme d’une étude approfondie, des subventions ont été attribuées à Autarsys Madagascar, Hydro Ingénierie Etudes Et Réalisations (HIER) et Henri Fraise Fils & Cie. Ces subventions permettront de fournir de l’électricité à plus de 28 000 personnes dans trois Régions du pays, notamment Amoron’i Mania, Atsimo-Andrefana et Boeny.
De ce fait, Autarsys Madagascar électrifiera à l’aide de mini-solaires hybrides trois villages sis dans la Région d’Atsimo-Andrefana, plus précisément à Befandriana, Edjeda et Fatodrevo. H.I.E.R. agrandira un mini-réseau hydroélectrique existant de 560 kW dans la Région d’Amoron’i Mania. De son côté, Henri Fraise Fils & Cie construira un nouveau mini-réseau solaire de 100 kilowatt-crêtes (kWc) dans le cadre du projet présidentiel concernant l’électrification rurale dans le vilage de Manantsandry.
« Les mini-réseaux restent la meilleure solution pour les zones reculées puisqu’il s’agit d’une source d’énergie rernouvelable. Mais le secteur privé rencontre souvent des problèmes d’accès au financement pour exécuter leur projet. Cette nouvelle source d’energie permet d’alimenter plusieurs appareils dans la maison et les machines utilisées par les entreprises. Ce système aide ainsi les sociétés à mener à bien leurs activités ainsi que de créer des emplois dans la Région. La vie de la population locale s’améliorera également en même temps », ajoute Michael Pelletier, ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar durant son intervention.
Christian Ramarolahy, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, a souligné l’importance de ce grand projet pour Madagascar. Selon ses dires, seulement 15 % des Malagasy ont accès à l’électricité. « Le plus terrible, c’est que ces 15 % de la population malagasy se plaignent encore des coupures fréquentes d’électricité et 85 % n’ont jamais vu la lumière qu’uniquement à travers la bougie ou la lampe en pétrole. C’est quand même dramatique de vivre une telle situation en ce 21ème siècle. J’espère que nous atteignions le taux d’électrification de 50 % d’ici 2030. Je suis déjà heureux que d’autres partenaires techniques et financiers commencent à suivre la même voie que l’USAID », s’exprime-t-il.
Solange Heriniaina
L’heure du bilan va bientôt sonner. Dans un peu plus de deux mois, le Président Andry Rajoelina fêtera ses deux années à la tête du pays. Deux années, certes éprouvantes, mais révélatrices de la volonté et de la détermination de ce jeune Président à mener le bateau du développement à bon port. L’année 2020 a été une période charnière pour la concrétisation des « Velirano » du Président de la République. Malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a plongé le pays dans de nombreuses difficultés sociales et économiques, cette année a surtout été marquée par le coup d’envoi ou encore l’inauguration de plusieurs projets présidentiels.
L’on peut notamment citer le « Rovan’i Madagasikara » qui, un an et demi après le début des ouvrages, a déjà pu renaître de ses cendres. A cela s’ajoutent les routes nationales ou encore les stades « manara – penitra » qui sont déjà en cours de construction dans les quatre coins de l’île. Le stade de Barikadimy à Toamasina a même déjà été réceptionné pour accueillir le match retour qui a opposé les Barea aux éléphants de la Côte d’Ivoire le 17 novembre dernier. Le légendaire stade de Mahamasina qui sera baptisé « stade Barea » commence déjà à montrer son nouveau visage. De multiples infrastructures aux normes internationales viennent s’ajouter à cette longue liste de réalisations à savoir, les hôpitaux « manara – penitra », les prisons, etc.
De « Miami » à « Tanamasoandro »
Récemment, le couple présidentiel a procédé au lancement officiel des travaux dans le cadre du projet « Miami » à Toamasina. Ledit projet « Miami » vise à faire de la ville de Toamasina une destination touristique phare. D’ailleurs, la référence à Miami, un endroit paradisiaque aux Etats – Unis n’est pas fortuite. Bien que le chantier ne soit encore qu’à ses débuts, la population s’est déjà approprié l’appellation de Miami. C’est dire à quel point les Malagasy, et particulièrement les habitants de Toamasina attendent avec impatience que le projet prenne vie. Celui – ci comprend, entre autres, l’aménagement et l’équipement d’un Beach Games ainsi que de diverses aires de sports et de loisirs (terrain de foot synthétique, terrain de basket, de beach volley, etc.). L’endroit comptera aussi des bâtiments, une allée piétonne arborée, des espaces verts et des jardins. Au cours de sa dernière visite dans le Grand Port, le Chef de l’Etat a révélé d’autres détails alléchants comme l’aménagement d’une piscine naturelle grâce à la désalinisation et le traitement de l’eau de mer. La Capitale ne sera pas en reste puisque le démarrage du projet « Tanamasoandro », qui sera finalement implanté à Imerintsiatosika, est déjà imminent.
Le meilleur est donc à venir car les trois prochaines années du mandat présidentiel seront le moment pour les Malagasy d’apprécier et de jouir des différentes réalisations entreprises jusqu’ici. La concrétisation des réformes dans les secteurs clés de la vie sociale comme la santé, l’éducation, l’industrie est d’ores et déjà attendue pour améliorer le bien – être de la population.
La Rédaction