Comme promis, le soleil était au rendez-vous, hier, lors des championnats en bassin de 25m au collège Saint-Gabriel à Mahajanga. La première journée des championnats de Madagascar battait son plein avec les longues distances : 200m nage libre, 400m quatre nages et 800m nage libre toutes catégories. Pas moins de 288 nageurs issus de 16 clubs des 5 ligues y ont répondu présent. Bezanozano club Natation (BCN) et le club SFX Haute Matsiatra ont disputé leurs premières compétitions officielles.
Un homme prétendant être agent pénitentiaire a été placé sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement de mineure et d’imposture. C’est ce qu’a ressorti de son long déferrement qui s’est poursuivi jusque dans le milieu de la nuit à Anosy, hier. En revanche, sa compagne supposée, une adolescente de 16 ans, a été placée sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Cette dernière est soupçonnée de complicité mais son âge ainsi que son cas méritent encore d’être étudiés avec prudence, côté Justice.
Sur les 24 personnes supposées être atteintes du coronavirus et qui ont été mises en quarantaine au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala depuis le 25 janvier, seules trois d’entre elles s’y trouvaient encore hier. Deux parmi ces patients sont des passagers étrangers accueillis auprès dudit établissement sanitaire le 13 février dernier. Leur date de sortie est prévue pour dimanche prochain. Et le dernier entrant, datant du jeudi dernier, est l’étudiant malagasy en provenance de Chine. En suivant les procédures médicales, il pourra intégrer sa communauté après avoir passé 14 jours dans la salle d’observation. La semaine dernière, l’hôpital d’Anosiala enregistrait encore 12 patients dont la moitié est composée de ressortissant chinois. Après avoir rempli toutes les conditions sanitaires, les 6 étrangers et 4 citoyens malagasy ont rejoint leur famille respective cette semaine.
Des actions en continu. Concentré sur la vulgarisation des énergies renouvelables dans la Grande île, ENELEC Madagascar, du groupe Filatex, a installé une vingtaine de lampadaires solaires sur le village touristique de Mahajanga, après en avoir fait de même dans les grandes villes d’Antsiranana et de Morondava. « Ces nouvelles installations résultent d’une collaboration étroite avec la ville de Mahajanga. Avec un éclairage plus vert et moins dépensier en coût, nous souhaitons surtout contribuer à l’amélioration des infrastructures au sein de la ville. Il ne faut pas oublier que la cité des fleurs figure parmi les destinations les plus prisées des vacanciers. Fonctionnant à l’énergie solaire, ces éclairages permettront surtout à la Commune de faire des économies sur leurs factures d’énergie », s’enthousiasme une responsable au niveau de l’entreprise, lors de l’inauguration de ces infrastructures, hier dans la ville de Mahajanga.
Après son mandat de huit ans à la présidence du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjisoa a trouvé son successeur. Lors du Conseil exécutif qui s’est tenu hier au Novotel, Alarobia, l’ancien vice-président Thierry Rajaona est élu cinquième président du groupement. « On m’a nommé pour prendre le relais. C’est avec humilité que j’entame ce mandat de deux ans renouvelables. Je suis le directeur de FTHM Consulting et membre du Conseil d’administration de SIPEM Madagascar. Dorénavant, je porte la voix des 1 700 entreprises membres du GEM », déclare Thierry Rajaona, le président fraichement nommé, devant la presse.
Une députée est accusée de favoritisme dans l'octroi de marchés publics dans le cadre de l'utilisation des fonds alloués au Comité local de développement, pour en retirer des intérêts personnels. En clair, de 2017 à 2019, les marchés en question auraient été attribués à une entreprise appartenant à cette élue dans un District de la partie Sud du pays. La procédure de passation de marché n'aurait pas été respectée. Les marchés auraient été attribués sans aucun appel d'offres et la publicité légale nécessaire à la passation du marché a été réduite. Le principe de libre concurrence ainsi que la liberté d'accès et d'égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public auraient été bafoués. Les décaissements des fonds pour ces entreprises auraient été signés par le député, en tant que président du Comité local de développement.
Une déclaration de soutien sans détour ! Tel fut notamment le message clé envoyé par le nouvel ambassadeur de la Turquie à Madagascar, Nuri Kaya Bakkalbasi, au cours d'une visite de courtoisie, hier, au Palais de Mahazoarivo. Reçu par le Premier ministre, Christian Ntsay, le diplomate turque a fait part de la volonté de son gouvernement à contribuer à la réalisation des projets issus du Plan Emergence. Une contribution qui se concrétisera surtout dans la construction d'infrastructures et au développement du tourisme.
Depuis le début de cette année, on assiste à un intérêt grandissant et subit des bandits ou des gangs pour les cash-points de la Capitale. En quelques semaines, plusieurs de ces boutiques qui opèrent dans la transaction en mobile-banking ont été la cible des bandits dont une a été victime d’une tentative de braquage et une autre « attaquée » par ses propres employés. Le dernier en date aurait eu lieu cette semaine du côté d’Itaosy. Un regain d’intérêt qui s’explique du fait que les cash-points sont surtout synonymes d’espèces brassées au quotidien.
Les dispositions sécuritaires prises par les compagnies pétrolières et les gérants ont fait détourner les braqueurs des stations-services qui étaient auparavant leurs cibles privilégiés. Les grossistes en marchandises générales eux aussi figuraient en haut du tableau de chasse des attaques armées dans un passé récent. La vigilance de ces commerçants et les mesures qu’ils ont prises les rendent depuis moins vulnérables. L’inquiétude a changé de camp et gagne de plus en plus les gérants et propriétaires de cash- point. Là, l’existence des liquides est plus que sûre et ce quel que soit le montant. Le plus important d’ailleurs pour les assaillants, c’est de faire main basse sur de l’argent sans tenir compte de la somme. Néanmoins, ils sont bien renseignés sur les boutiques à frapper, susceptibles de détenir des espèces « intéressantes » et moins gardées ou même dépourvues d’agent de sécurité. A preuve, les cash-points situés dans des centres commerciaux, donc mieux abrités et équipés de systèmes de sécurité modernes, sont inaccessibles pour les braqueurs qui jettent leur dévolu sur ces petits kiosques trop vulnérables du point de vue sécuritaire.
Ce n’est donc pas étonnant qu’on assiste actuellement à une multiplication des assauts contre ces cash-points. Sur le terrain, les faits parlent d’eux-mêmes. Entre janvier 2020 et mi-février, on a enregistré des cas de hold-up dont l’un fut meurtrier. Les propriétaires de ces points, dont la présence dans des endroits fréquentés est pourtant avantageuse pour les usagers, paraissent de plus en plus désemparés face à la recrudescence des braquages. « J’ai pris la décision de suspendre les activités en attendant de trouver les solutions idoines. Un manque à gagner est mieux qu’une perte sèche en cas d’acte de banditisme », préconise un opérateur sis à Ampefiloha qui compte délaisser son kiosque au bord de la route pour un local mieux sécurisé. C’est le prix à payer afin d’opérer dans la quiétude même si les charges vont certainement augmenter, renchérit un autre gérant de cash- point qui ne trouve aucune alternative que le « déménagement ».
Une association des opérateurs a fini par sortir du silence vendredi dernier en faisant entendre sa voix sur la situation actuelle dans laquelle ses membres se trouvent. Elle a estimé que ses activités font désormais partie des services publics et lance un appel aux autorités de pencher sur l’insécurité en général dans la Capitale et des cas des opérateurs de mobile-banking en particulier.
Franck R.