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Urgence budgétaire

Publié le mardi, 16 juin 2020

Lors de son intervention radiotélévisée du dimanche dernier, le Président Rajoelina s’était longuement exprimé sur la confection de la loi de Finances rectificative de 2020. Il s’était personnellement investi, assisté du PM sur la touche finale de la LFR. Le budget de chaque département passait au peigne fin durant dix jours francs non-stop avec comme mot d’ordre  « restriction budgétaire ». Austérité oblige ! Rajoelina a été intraitable. Chaque ministre devait batailler dur pour défendre son budget.

 

Les entreprises s’attendent à des mesures d’accompagnement supplémentaires pour pouvoir relancer leurs activités. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé dimanche dernier, la mise en place d’une ligne de crédit en faveur de PME (Petites et moyennes entreprises) et des PMI (Petites et moyennes industries) pour soutenir les opérateurs malagasy face aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Toutefois, cet appui à la trésorerie est loin de suffire. Effectivement, les problèmes rencontrés actuellement par les entrepreneurs ne se limitent pas seulement sur le besoin de fonds de roulement. C’est dans cet état d’esprit que des associations ont demandé la mise en place de mesures plus « adaptées » à chaque domaine d’activité et catégorie d’entreprise.

 

« Toute personne ou organisme dont le chiffre d'affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal à 400 millions d'ariary sera soumis obligatoirement à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ». Telle est la nouvelle disposition prise dans le Projet de loi de Finances rectificative (PLFR) 2020. Le ministère de l'Economie et des Finances, à travers la Direction générale des impôts (DGI), a donc doublé ce seuil vu que le montant s'est élevé auparavant à 200 millions d'ariary.  Selon Hasina Rakotondrainibe, directeur technique auprès de la DGI, cette mesure facilite les collectes de la TVA auprès des entreprises.

Un nouveau  groupement parlementaire prend forme à l'Assemblée nationale. Après celui de l'IRD, du TIM, du GP Républicain, la naissance d'un quatrième groupement parlementaire se profile à l'horizon. Il s'agit du regroupement des députés qui auparavant ne se sont adhérés à aucun des groupements existants. Apparemment, c'est le député indépendant élu à Antanifotsy, Narson Rafidimanana, qui préside ce nouveau groupement qui comme il l'a qualifié « non affilié ».

14 octobre - Une date à mettre en exergue

Publié le mardi, 16 juin 2020

14 octobre 1958, fête de la République, est une date mémorable dans les annales de l’histoire contemporaine de Madagasikara. Ce jour-là, la Grande île, une colonie française, accéda au statut de République.

En effet, dans la grande salle de fête du lycée Gallieni, le Congrès des assemblées provinciales réuni en assemblée générale ce 14 octobre 1958 et présidé par Norbert Zafimahova adopta par 208 voix sur 234 votants la proposition suivante « Madagascar est érigé en Etat et cet Etat est une République malgache. » Ainsi, par cette majorité écrasante, la République malgache est proclamée. L’émotion fut à son comble et la bonne nouvelle se propageait comme une fumée dans toute l’île. Notons que deux mois auparavant, le 22 août,  le Général de Gaulle, alors Chef de Gouvernement français, débarqua à Antananarivo et annonça solennellement, en regardant en haut vers le Palais de la Reine, à Mahamasina « Demain, vous serez de nouveau un Etat ».

L'Assemblée nationale a adopté ce jour deux propositions de loi. Ces propositions seront examinées et votées par le Sénat pour son adoption définitive.

Deux propositions de loi ont été adoptées par les députés hier au Centre de conférence international d'Ivato. La première est la proposition de loi n° 03-2019/PL relative à la production et à la commercialisation du rhum artisanal, «  toaka gasy ». Présentée par le député Razafintsiandraofa Jean Brunelle, vice-président de l'Assemblée nationale, la proposition de loi a été adoptée par 72 députés.

 

LA UNE DU 17 JUIN 2020

Publié le mardi, 16 juin 2020

Discipline de fer maintenue

Publié le lundi, 15 juin 2020

L’Etat desserre l’étau. Selon le discours du Président de la République Rajoelina Andry Nirina, les dispositions sévères relatives à la prévention de la pandémie du nouveau coronavirus lâchent du lest. Durant son intervention sur les antennes de la TVM et la RNM du dimanche 14 juin au soir, Rajoelina Andry annonçait que les mesures de confinement vont connaître un certain allègement sur l’étendue du territoire national. En effet, à l’exception de cinq Districts, la vie reprend son cours normal. Pour Analamanga, le déconfinement se prolonge jusqu’à 17 h et le couvre-feu de 22 h à 4h du matin. Tandis que pour l’Atsinanana, Toamasina  I et II, les activités pourront se poursuivre jusqu’à 15h. Deux facteurs essentiels motivent la décision présidentielle.
Ces derniers temps, on a pu relever une certaine amélioration des bilans du Covid-19.  Les chiffres des cas contaminés confirmés dégringolent de la quarantaine à la vingtaine. Ces derniers jours, il n’y avait pas eu de nouveaux cas de décès. Jusqu’à hier, le nombre se stabilise à dix. Un chiffre « dérisoire » par rapport aux états des décès en temps normal. Inversement, le nombre des guéris de façon définitive augmente sensiblement et cela grâce au traitement uniquement à base de Covid-Organics. En somme, la pandémie du Sars-Cov-2 est sous contrôle, du moins dans la majeure partie des Régions du pays. Cette embellie évidente de la crise sanitaire offre aux autorités publiques la possibilité de desserrer l’étau. Une bouffée d’air que la population attend impatiemment et savoure à sa juste valeur. 
La nette amélioration du bilan de la pandémie permet aux responsables étatiques de statuer sur le sort à réserver dans d’autres domaines notamment l’économie. En fait, la crise du nouveau coronavirus dérape dangereusement vers le terrain glissant de l’économie ceci étant valable dans tous les pays infestés de ce « sale » virus. Les mesures incontournables dont le confinement n’ont laissé aucune chance au tissu économique du pays de survivre. Toutes les branches d’activités formelles ou informelles confondues passent à la trappe. Les grands secteurs de production du pays, des secteurs-clé, tel le textile, l’agro-alimentaire, les zones franches et surtout le tourisme agonisent. Les opérateurs économiques de tous les gabarits lancent un cri de détresse à l’endroit du pouvoir public. Le Chef de l’Etat Rajoelina montre à travers son discours qu’il est profondément sensible à la tourmente des acteurs économiques. Raison pour laquelle il a pris une sage et courageuse décision  à lâcher du lest relatif aux mesures de prévention. Lui-même étant un opérateur évoluant dans certaines branches, il s’engage solennellement à enclencher tous les efforts nécessaires afin que l’économie nationale ressuscite sinon se redresse pour de bon. Etant un homme de parole, de concert avec les acteurs économiques (entrepreneurs et industriels) nationaux, le Président Rajoelina définira les stratégies idoines. D’ailleurs,  lors de son intervention de dimanche, il a déjà donné le ton de ce débat vital qui aura lieu demain mercredi en annonçant une enveloppe consistante, une coquette somme de 1.043 milliards d’ariary , pour relancer l’économie. Qui dira mieux ?
Cependant, il va falloir beaucoup faire attention que l’allègement des mesures ne signifie nullement relâchement. Au contraire, dans le cadre de ce déconfinement presque à 100%, il faut se plier à une discipline de fer.


Madagascar ouvrira son match de qualification 2021 Fiba AfroBasket Group A le 27 novembre contre la Tunisie et  le 28 novembre avec un match contre le Centrafrique, ensuite la Grande île affrontera la RD Congo le 29 novembre 2020. Selon la Fédération internationale de basket-ball (FIBA), le lieu du tournoi à quatre équipes, qui se jouera en deux phases, n’a pas encore été décidé.
La prochaine phase du tournoi se déroulera à partir du 19 février et Madagascar fera face au Centrafrique. Il affrontera ensuite la Tunisie le 19 février avant de retrouver la République Centrafricaine lors du dernier match le 20 février 2021, informe The-Star.
Vingt équipes réparties en cinq groupes s’affronteront au deuxième tour des qualifications, les trois premiers de chaque groupe se qualifiant pour la finale prévue à Kigali, au Rwanda.
Pour le moment, aucune information n’a fui sur la préparation de l’équipe nationale malagasy ni sur la relation des joueurs et le staff technique. Les joueurs assurent respectivement leur entretien physique de leur coté en attendant la décision du pouvoir sur la reprise des activités sportives. En tout cas, beaucoup des joueurs internationaux ont déjà manifesté leur intention de rejoindre l’équipe nationale.
Aucun match amical n’est encore prévu pour l’équipe de la Grande île.
Madagascar a figuré pour la première et la dernière fois dans le plus grand festival continental en 2011, lors d’une édition tenue à domicile, terminant huitième. A l’issue de son parcours à la première phase, l’équipe semble bien atteindre sa maturité.
Rappelons que la Grande île s’est qualifiée après avoir remporté un tournoi de pré-qualification à trois équipes disputé en janvier à Bulawayo, Zimbabwe. L’équipe était invaincue après avoir affronté la Zambie et le Zimbabwe, l’hôte du tournoi.
Elias Fanomezantsoa


Deux avis de recherche sont actuellement lancés à l’endroit de deux personnalités des droits des travailleurs et des domestiques à Madagascar. L’un d’eux porte sur la célèbre Ramboarivelo Norotiana connue sous le nom de « Jeannoda », la dame de fer qui n’a jamais cessé de lutter contre la traite des personnes. Grande fut la surprise de la population, à l’affût de l’actualité de voir son nom faire l’objet d’un avis de recherche signé par la section des recherches criminelles auprès de la Gendarmerie nationale d’Antananarivo datant du 3 juin dernier. En même temps que cette présidente-fondatrice du Syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), une de ses collaboratrices dans le monde du service social « Phan Van Hien  Noelivao Olga »  est également traquée par ladite section de recherches criminelles. Elles sont poursuivies pour escroquerie.
Au cours de ces dernières années, Jeannoda s’est assurée de défendre les droits des travailleurs  et des domestiques en particulier les Malagasy victimes d'exploitation au Koweït, Liban et d’autres pays du Golfe. Pour ses actions sociales, sa plateforme syndicaliste «SPDTS »  a été même félicitée  par le Département d’Etat des Etats-Unis, en juillet 2015, représenté par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Quant à Phan Van Hien  Noelivao Olga, elle a été connue en tant que directrice d’une école supérieure privée sise dans la Capitale.
D’après les informations reçues, les victimes de leur manigance se réunissent actuellement  pour en témoigner. Ainsi, une déclaration commune des victimes va se faire dans les prochains jours, nous informe l’une d’elles. Une autre source a évoqué  que les deux femmes recherchées auraient déjà extorqué un fonds auprès d’un établissement supérieur privé de renom à Antananarivo. Affaire à suivre.
KR.


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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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