Publié dans Politique

Trafic de tortues - Deux individus appréhendés dans la Région de Boeny

Publié le mardi, 18 août 2020

27 tortues saisies par les autorités à Mahajanga. Avec la recrudescence des infractions et des crimes environnementaux tout au long de cette crise sanitaire, la faune n’est également pas épargnée par les malfaiteurs. En effet, deux individus ont été arrêtés pour possession illégale de tortues. Ils ont prévu notamment de les exporter et de les vendre sur le marché noir des ressources naturelles. Fort heureusement, les autorités les ont appréhendés à temps. « Le premier responsable, un ressortissant français, a ainsi été arrêté.

Et son complice, un Italien, a été placé sous contrôle judiciaire avant son procès. Quant aux tortues, nous les avons remises au Turtles Survival Alliance à Antananarivo pour qu’il puisse en prendre soin avant de les remettre dans un habitat à leur convenance », a expliqué la direction régionale de l’environnement et du développement durable de Boeny et de Betsiboka. L’un des objectifs du ministère de l’Environnement et du Développement durable actuellement est de veiller à la libération de ces espèces animales dans leur habitat naturel. Dans tous les cas, « aucune tolérance ne sera manifestée envers les auteurs d’infractions environnementales. Les sanctions appliquées seront conformes aux lois en vigueur », défendent les autorités du ministère.

Dans les détails, les tortues retrouvées appartiennent à différentes espèces dont 8 Kynixis belliana, 14 Pyxis arachnoïdes et Asterochelys radiata ainsi que 5 Pyxis arachnoïdes oblonga. Ces espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction à cause de la destruction de leur habitat naturel mais plus particulièrement le développement du braconnage et du trafic. Alors qu’elles constituent une vraie richesse pour le pays. Sur les 16 espèces,  7 sont notamment endémiques, soit presque la moitié.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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