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Un grand coup de frein. Madagascar n’échappe pas au ralentissement économique mondial. La propagation de la pandémie a rendu morose l’échange commercial et la situation économique du pays. Les entreprises privées surtout dans le domaine du tourisme, des transports, du commerce et de l’industrie sont touchées de plein fouet. Très peu de société arrive encore à survivre malgré les difficultés. Le ministère de l’Economie et des Finances a ainsi recadré sa perspective économique dans ce sens. Le taux de croissance économique pour 2020 est révisé à 1,5% contre une prévision initiale de 5,5%.

Le dispositif « Loharano », dont la création a été annoncée par le Président Andry Rajoelina le 5 avril, a pour but de rendre plus fluide et plus efficiente la gestion de la crise sanitaire de coronavirus à la base. Il s'agit de fait d'une structure ad hoc de proximité mobilisant des personnes de bonne foi au niveau des Fokontany. La situation d'exception justifie sa mise en place définitive qui devrait être effective cette semaine, notamment dans les trois Régions qui concentrent les cas positifs de contamination. Selon des hauts responsables gouvernementaux, le comité sera appelé à jouer un rôle indispensable dans le processus de développement à la base une fois le pays viendra à bout du virus et de ses méfaits.

Après son intervention télévisée sur une chaîne privée locale, l'ancien Président Didier Ratsiraka fait de nouveau la une de la presse internationale à savoir le magazine « Jeune Afrique ». L'un des Présidents africains qui a vécu la naissance des Etats en Afrique et  en exercice durant la guerre froide entre l'Est et l'Ouest a été interviewé par un envoyé spécial de ce magazine, qui à l'époque de l'amiral Rouge n'était pas le bienvenu dans les kiosques de journaux de la Grande île. L'entretien a eu lieu au domicile de l'ex-Président à Faravohitra bien avant la fermeture des liaisons aériennes avec l'extérieur. 

La une du 17 avril 2020

Publié le jeudi, 16 avril 2020

2,7 tonnes d’équipements médicaux dont des respirateurs, des masques, des combinaisons de protection, entre autres, sont arrivés à bord d’un cargo hier à l’aéroport international d’Ivato. Des équipements issus de dons émanant du milliardaire chinois, Jack Ma et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à titre de soutien pour Madagascar dans la lutte contre le Coronavirus. Une délégation composée des représentants au sein de la Présidence de la République de Madagascar, de la représentante résidente de l’OMS, du ministre de la Santé, du ministre des Affaires étrangères ainsi que l’Ambassadeur de Chine à Madagascar a procédé à la réception de ces dons. Ces différentes fournitures serviront à étoffer la protection des médecins et professionnels de la santé qui côtoient directement les patients atteints de Covid-19.
Outre les centres hospitaliers d’Antananarivo, les hôpitaux situés dans les autres ex – chefs  lieux de province comme Fianarantsoa et Toamasina bénéficieront également de ces dons. Des endroits où les doléances des personnels soignants, relatives  au manque de matériels de protection, dans ce combat contre la pandémie du coronavirus se sont faites entendre, ces derniers temps.
Priorité au personnel de santé
Face aux différentes rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux par rapport à la gestion du Coronavirus dans la Grande île, ce fut l’occasion pour la représentante résidente de l’OMS, Charlotte Ndiaye d’assurer que « l’Institut Pasteur de Madagascar dispose suffisamment de tests pour les personnes jugées suspectes par rapport à cette épidémie». D’après toujours ses explications, l’Institut Pasteur de Madagascar est capable de confirmer entre 150 à 200 tests par jour. Suite aux appels de détresse de certains personnels soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, elle affirme également que la prise en charge du personnel de santé figure parmi les priorités de l’OMS aux côtés du Gouvernement, en ce moment.
Pour sa part, en tant que représentant du Gouvernement malagasy, le ministre des Affaires étrangères, Liva DjacobaTehindrazanarivelo,  a souligné l’importance de la coopération internationale en pareil contexte et ce, malgré le fait que Madagascar soit une île. Il a aussi remercié  les principaux partenaires du pays dont la Chine.
La Rédaction


Parmi les 110 personnes ayant contracté le coronavirus à Madagascar figurent des enfants. L’évolution de leur état de santé intéresse actuellement les citoyens à l’affût de l’actualité autour du Covid-19. Fort heureusement, les dernières informations communiquées s’annoncent positives. Particulièrement, en ce qui concerne les deux enfants de 4 et 12 ans testés positifs au PCR par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et qui sont actuellement hospitalisés à Toamasina, la porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato, Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, a indiqué hier qu’ils se portent bien. « Ils n’ont pas présenté une forme  sévère de la maladie et leur état de santé demeure stable » précise-t-elle, jointe au téléphone.
Un autre adolescent est également pris en charge auprès du Centre hospitalier universitaire mère-enfant situé à Ambohimiandra. Selon le Professeur Lova Ravelomanana, pédiatre et non moins  directeur dudit établissement sanitaire, il est aussi en bonne santé. « Il va bientôt sortir de l’hôpital. Nous attendons actuellement le résultat du deuxième test PCR puisque le premier s’est déjà avéré négatif », avoue ce médecin soignant.
Un quart des malades sont guéris
Dans la bonne voie. Cela fait 6 semaines que nos personnels médicaux se mobilisent jour et nuit pour s’assurer que les personnes infectées par le Covid-19, réparties dans les autres provinces, se rétablissent. Hier, lors de son rapport récapitulatif, diffusé vers 13 heures sur la chaîne nationale, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a encore annoncé de nouveaux cas de guérison. Durant les dernières 24 heures, 6 patients ont obtenu le ticket de sortie de l’hôpital et vont se soumettre aux mesures de confinement à la maison. Au total, 29 personnes sont rétablies. Comme l’a toujours précisé cette porte-parole au cours des  interventions télévisées, tous les patients doivent remplir les critères de guérison avant de pouvoir rentrer chez eux. Il s’agit notamment de l’absence de symptômes pendant trois jours successifs ainsi que l’obtention de deux tests PCR négatifs.
Malheureusement, deux autres cas contacts viennent d’être testés positifs au PCR. « Il s’agit d’un homme de 39 ans résidant à Antetezanafovoany et d’une femme âgée de 60 ans habitant à Faravohitra » précise la porte-parole. Ce qui fait ainsi un nombre de 110 cas confirmés depuis le 19 mars dernier dont 81 personnes qui sont toujours hospitalisées.
K.R.


Deux personnels médicaux ont contracté le coronavirus. Cela fait déjà quelques jours qu’une information sur leur contamination circule sur les réseaux sociaux. Toutefois, le ministère de la Santé publique n’a confirmé cette information que le 14 avril dernier par le biais d’un communiqué. Il s’agit d’un interne en 8ème année de médecine et d’un médecin. Ils sont déjà pris en charge et reçoivent un traitement adéquat. Face à cette situation, le personnel médical se plaint d’un manque d’équipements de protection dans le cadre de son travail. D’ailleurs, le risque de contamination de la maladie est très élevé pour ce groupe de travailleurs puisqu’il se trouve en première ligne et demeure le plus exposé au Covid-19.
Afin de rassurer le personnel médical, le ministère de la Santé publique poursuit la distribution de matériels de protection individuelle pour le personnel de santé à Antananarivo et dans les autres Régions, surtout pour ceux qui sont en contact direct avec les malades. D’après le responsable au sein de ce département ministériel durant son intervention au Centre de commandement opérationnel à Ivato, hier, il fait tous les nécessaires afin que le personnel médical soit bien équipé. Toutefois, les zones enclavées ont encore des difficultés quant à la réception de ces équipements.
Outres les personnes âgées, les enfants de moins de cinq ans, les diabétiques, les asthmatiques et ayant une maladie chronique, le personnel de santé, les commerçants, les employés de banque, les prisonniers ainsi que les citoyens indisciplinés figurent parmi les plus vulnérables face au risque élevé de contamination du coronavirus. Ces derniers sont en contact direct avec des personnes dont le statut est encore indéfini. Le personnel médical est composé de professionnels de la médecine, de paramédicaux ainsi que d’employés œuvrant dans l’administration.
Anatra R.


La préservation des ressources naturelles doit être l’affaire de tous. Cet état d’esprit a ainsi permis, lundi dernier, le déjouement d’un trafic de palissandre à Mahajanga. « Grâce à une initiative citoyenne, en effet, les gendarmes et l’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du Développement durable de Boeny-Betsiboka ont pu procéder à l’arrestation de trafiquants de bois de palissandre. Ils ont notamment reçu des informations concernant ce trafic. Ces renseignements leur ont permis d’appréhender une soixantaine de traverses de palissandre après leur départ d'Antsahabingo Mahajanga à bord de deux pirogues », rapportent les responsables au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), suite à cette prise. Le pays se retrouve aujourd’hui en pleine crise sanitaire et les malfaiteurs en profitent. De ce fait, les trafics en tout genre s'accroissent. Tout le monde doit ainsi rester vigilent pour éviter le pillage de nos ressources. Ce genre d’initiative aide beaucoup les autorités, plus particulièrement le MEDD dans sa lutte acharnée pour combattre les trafics de ressources naturelles.
Ainsi, le ministère salue l'acte citoyen soucieux de l'environnement partageant les informations à  temps à la DREDD Boeny-Betsiboka. Et il encourage toute personne constatant des trafics de ce genre à les dénoncer auprès des responsables locaux et régionaux afin que nos ressources naturelles puissent être préservées.
Rova Randria


Silencieux depuis des mois, sauf à travers les spots de sensibilisation sur les gestes sanitaires face au Covid-19, le coach de l’équipe nationale, Nicolas Dupuis s’est exprimé enfin sur des sujets brûlants concernant ses protégés…
La Vérité (+) : Comment se passe cette période de confinement ?
Nicolas Dupuis (=) : «  Comme tous les habitants de Madagascar, nous sommes, ma femme et moi, confinés et faisons en sorte de respecter au maximum les consignes qui nous sont données. Je trouve que l’Etat malagasy gère très bien cette crise du Covid-19. »
(+) : Quid des joueurs des Barea ?
(=) : « Nos joueurs semblent vivre ce moment difficile très sagement. Je sais qu’ils entretiennent physiquement et j’espère les retrouver en pleine forme au mois de septembre. De mon côté, je visionne beaucoup de matchs de nos adversaires futurs et sur nos rencontres passées et en parallèle je travaille sur le dossier de la future académie des Barea. Bref, tout le monde pense, et vit toujours football en dépit de la situation actuelle car il faut penser également l’après Covid-19. »
(+): Vous avez sans doute entendu parler de l’appel d’offres de la Fédération nationale sur le futur équipementier des Barea ?
(=) : « Oui mais bizarrement, j’ai appris ça comme tout le monde à travers la presse et plus précisément de votre journal. Je ne suis pas là pour juger de l’appel d’offres effectué, seulement je regrette que GARMAN n’a pas eu à y répondre. En effet, je suis quelqu’un de  respectueux et fidèle. J’aurais aimé que cet équipementier qui nous a habillés très correctement à la CAN soit sollicité. Après qu’il gagne ou pas l’appel d’offres, c’est une autre histoire. Il me semble également aussi surprenant que des grandes marques comme Adidas, Puma, Nike ne soient pas non plus interrogées. »
(+) : Vous avez des doutes sur l’équipementier qui aurait remporté l’appel d’offres ?
(=) : «  En aucun cas je ne permettrai pas de juger l’équipementier choisi dont je ne connais même pas les produits et certainement que je ne suis pas le seul. Je dis simplement que mes joueurs sont formidables, nos supporteurs sont fantastiques et qu’aujourd’hui, après les bonnes prestations précédentes, Madagascar mérite d’avoir un équipement de très belle qualité. »
(+) : Dans le cas contraire, il serait souhaitable de refaire un appel d’offres ?
(=) : « Sachant que nous avons un peu de temps devant nous, je préconise d’effecteur cet appel d’offres en sollicitant, je dis bien solliciter, un maximum d’équipementiers de renom. Et c’est souhaitable également d’interroger les premiers intéressés à savoir les joueurs. Je persiste qu’ils méritent le meilleur donc un équipement de grande qualité. Aidés par toute une Nation, les Barea ont porté haut les couleurs malagasy. »
Propos recueillis par Rata



La seconde période d’état d’urgence sanitaire à Madagascar prendra fin dans quelques jours. Et la question qui se pose est : « y aura ou y aura pas déconfinement ? ». D’après les explications, hier, du ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, sur les ondes nationales la poursuite ou non du confinement dépend de tout un chacun.
Le coronavirus a fait son apparition vers la fin du mois de décembre 2019. Quelques mois après, presque tous les pays sont en confinement. Les gouvernements recommandent aux citoyens de rester chez eux pour une durée déterminée, en moyenne 15 jours, mais renouvelable. Madagascar n’échappe pas à cette triste réalité. Elle entre même dans une seconde période d’état d’urgence sanitaire de 15 jours. Le confinement a été prononcé dans deux régions, les Régions Analamanga et Haute Matsiatra, et dans deux districts, les Districts de Toamasina I et II. L’état d’urgence sanitaire prendra fin samedi prochain. Aussi, tout le monde se pose d’ores et déjà la question sur la poursuite ou non du confinement.
Intervenant sur ce sujet, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a affirmé que « cela dépend de tout un chacun ». Chaque citoyen a en effet sa part de responsabilité dans cette guerre contre la propagation du coronavirus. Dans le langage courant, l’on peut dire que le Covid-19 ne voyage pas, il ne prend pas le bus, ni le taxi. C’est l’Homme qui transmet ou contracte inconsciemment le virus. L’on peut contracter le virus dans la rue, au contact d’une quelconque surface, en manipulant les billets de banque, etc. Bref, une fois à l’extérieur de la maison, les risques de contracter le virus accroissent. Et en rentrant à la maison, les risques de transmission sont également élevés.
Jusqu’à maintenant, la seule façon trouvée par les gouvernements de limiter la propagation du coronavirus est le confinement. Il s’agit d’un geste barrière que l’on peut positiver comme étant un « geste de solidarité ». En respectant le confinement et les consignes de sécurité sanitaire, l’on fait montre de  geste de solidarité envers ses proches et le reste de la société. Et le plus important est que l’on fait preuve de solidarité envers le personnel médical qui combat ce dangereux virus au premier plan. Il en est de même des éléments des Forces de l’ordre et des autres agents de l’Etat qui travaillent nuit et jour pour la sécurité de tout un chacun.
La prolongation de la période de confinement dépend ainsi de tout un chacun. Plus on reste chez soi, moins il y a de cas contacts. Plus on reste chez soi, plus les chances de la fin du confinement sont élevées. Il faudrait alors que les gestes barrières constituent une bonne habitude de chacun. Il s’agit entre autres de ne pas se serrer la main, de ne pas faire la bise ou des câlins, le respect de la distance de 1m, la non-participation à toutes formes de manifestation publique ou d’attroupement, éviter les endroits où il y a beaucoup de personnes. Dans cette lutte effrénée contre le Covid-19, il faut que tout le monde se sente concerné, que chacun ait sa part de responsabilité. L’on sortira ainsi vainqueur de cette lutte pour que l’on puisse se concentrer sur les travaux de développement du pays.

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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