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Vers quelle issue ?

Publié le vendredi, 15 mai 2020

La quatrième quinzaine de confinement tire à sa fin. Le Gouvernement prendra dans les heures qui suivent les dispositions appropriées relatives à la « situation d'exception » donnant feu vert à l'  « état d'urgence sanitaire national » dû à la pandémie du coronavirus à Madagasikara. Conformément aux dispositifs de la Constitution, Art 61 paragraphe 1, le Président de la République, après avis des chefs d'Institution parlementaires (Assemblée nationale et Sénat) et de la Haute Cour constitutionnelle, en Conseil des ministres, décide du sort réservé à la situation d'exception sur le territoire national.

Neuf personnes contaminées. Le Président de la République a ordonné la mise en quarantaine de tous les personnels dans la société minière d’Ambatovy, il y a deux semaines. En effet, la présence des malades a suscité la crainte au sein de la population de Toamasina. En marge d’une mission des membres du Gouvernement dans la côte Est, menée par le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, une descente au sein de l’entreprise a été réalisée jeudi dernier.

Dans le cadre du plan d’urgence social mis en place par l’Etat face à la crise générée par la propagation du coronavirus dans le pays, la JIRAMA a proposé à ses abonnés d’échelonner le paiement de leurs factures énergétiques des trois derniers mois. L’objectif étant d’alléger les charges financières pesant sur les ménages alors que le revenu a été particulièrement réduit, étant donné la situation. Toutefois, malgré la mise en place de cette mesure, la majorité des clients de la société nationale d’eau et d’électricité ont penché vers le paiement en une seule fois.

Parti HVM - Deux sénateurs quittent le navire

Publié le vendredi, 15 mai 2020

 

Clash pour les uns. Signe avant-coureur de l'éclatement définitif pour les autres. Deux sénateurs ont décidé de quitter volontiers le navire HVM, l'ancien parti majoritaire. Le sénateur élu pour la province de Mahajanga, Bienvenu Manjany, et son pair d'Antananarivo, Mananjara Randriambololona, ont présenté leurs lettres de démission en tant que membres du parti selon deux communiqués signés par Thierry Raveloson et Mohamed Rachidy, respectivement président du groupe parlementaire HVM et secrétaire national du parti.

Au cours d'une conférence de presse dans ses locaux à Avaradoha, hier dans l'après-midi, les premiers responsables au niveau de l'Institut Pasteur de Madagascar ont reconnu implicitement des erreurs dans les diagnostics et donc dans les résultats obtenus puis communiqués. Pour autant, le laboratoire d'analyse siégeant à Avaradoha refuse d'être considéré comme étant le seul responsable de cette défaillance. Pour rappel, la semaine dernière, l'Institut Pasteur de Madagascar avait rendu public un chiffre de 67 personnes contaminées en 24 heures. Face à ce taux inhabituellement élevé, les autorités malagasy avaient requis des contre-tests sur les 67 cas douteux qui ont été soustraits des décomptes officiels. Effectués concomitamment par le Centre d'infectiologie Charles Mérieux et l'IPM, les tests refaits ont livré leurs résultats cette semaine.

L’après-Lama, ce présumé cerveau des kidnappings éliminé mercredi matin dernier, semble n’être pas de tout repos du moins pour les enquêteurs du pays. On peut même dire que les choses sérieuses commencent vraiment. A partir de maintenant, une nouvelle étape doit être franchie : l’extradition de l’Indien Dilavarhoussen Raza, l’un des co-cerveaux de ces rapts au pays, le concerné s’étant exilé aux Comores.

La une du 14 mai 2020

Publié le vendredi, 15 mai 2020


Chaque jour, au moins 4 tremblements de terre sont enregistrés par l’Institut et observatoire de géophysique d'Antananarivo (IOGA), à Madagascar. Cependant, il n’est ressenti que si son intensité est plus de 3. Le 13 mai dernier, vers 22h 2mn et 30s, un séisme d’une magnitude de 4,8 sur l’échelle de Richter a été ressenti au niveau des hauts plateaux. Son épicentre a été localisé dans la ville d’Andraidoka, à  30 km au Sud - est de Fandriana. Le plus puissant, enregistré cette même date. D’après l’explication au sein de l’IOGA, la durée ressentie par les humains est de 13 à 15 secondes, mais la machine a enregistré 11minutes. Jusqu’à ce jour, aucune victime ni de dégât majeur n’est à déplorer. Chaque année, Madagascar enregistre à peu près 25 tremblements de terre d’une magnitude entre  2,5 et 4,5 c'est-à-dire un taux de 35,21%,  et de  56% pour les magnitudes supérieures ou égales à 4,5.
 Dans le monde, 372 tremblements de terre ont été enregistrés mercredi dernier, dont une vingtaine ayant des magnitudes de 4,5  au minimum. A part Madagascar, les séismes ayant une  forte intensité sont  localisés au Sukki, Japon, Central East Pacific Rise, San Jose (Guatemala), New Zeeland, Northern Sumatra (Indonésie), Tajikistan-Xinjiang Border Region(Chine), Fiji Islands Region, East Coast of Honshu(Japan), Severo- Kuril’Sk(Russie).
Le changement climatique est à l’origine de nombreuses transformations de la planète, et pourrait notamment provoquer une hausse du nombre de séisme. En effet, la perte de masse des glaces modifie les tensions au sein de la croûte terrestre. Ces forces pourraient activer des failles sismiques auparavant calmes et ainsi être à l’origine de puissants séismes. Lorsque la glace fond, la surface reprend lentement sa précédente forme, la croûte se déplaçant grâce aux mouvements de l’écoulement visqueux du manteau terrestre sur lequel elle se trouve.
Anatra R.

Stop corona !

Publié le jeudi, 14 mai 2020

« Stop corona ! » tel est le thème de guerre, le cri de ralliement dans le champ de bataille de tous les « combattants » malagasy. Au même titre que tous les pays touchés par la pandémie de coronavirus Covid-19, Madagasikara part en guerre sans état d’âme et sans complaisance pour stopper net la propagation de ce terrible virus sur le territoire national.
Au stade actuel, le cas Madagasikaran’est pas si alarmant ou préoccupant, en termes de nombre de cas confirmés positifs et d’effectif de victimes en vies humaines, par rapport à ce que l’on pourra constater ailleurs mais les dirigeants en place prennent très au sérieux l’évolution inquiétante de la situation. En effet, à la date d’hier 14 mai, le nombre total de cas testés positifs à Madagasikara s’élève à 230. La barre de 200 cas est donc largement franchie. Mais eu égard au nombre de patients guéris (108), et ce, grâce au CVO, il reste 122 cas en traitement. Et on n’enregistre aucun cas de forme grave encore moins de décès du moins pour le moment. On est encore en pleine bataille !
Jusqu’ à ce jour, 15 mai 2020, trois Régions sur les vingt-deux que compte le pays sont formellement constatées pour être contaminées par la pandémie, à savoir Analamanga, Atsinanana et Matsiatra-Ambony. Il existe des cas à suivre de près dans certaines localités, à l’instar de Moramanga ou d’Antsirabe. En tout cas, les autorités étatiques et régionales ont déjà pris de façon drastique toutes les dispositions de prévention qui s’imposent.
Le confinement reste de loin la mesure-phare pour contenir la propagation du Covid-19 suivi de près par le port de masque et le respect des gestes barrières. Mais l’application de ces mesures rencontre des résistances et même des refus catégoriques. Certains acteurs politiques désaxés et surtout de mauvaise foi trouvent l’occasion de remettre en cause les mesures prises. D’autres, certains élus parlementaires, à même dans les rangs du régime, jugent nécessaire de gesticuler par des joutes verbales inutiles en  critiquant le Gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire. D’après le constat de certains observateurs, c’est l’argent qui tourne autour qui fait jaser plus d’un. D’un côté, c’est l’afflux des espèces sonnantes pour gérer la crise qui fait des jaloux. De l’autre, c’est l’appétit qu’il suscite. Du coup, tout le monde manifeste un vif intérêt.
La découverte du Covid-Organics par l’IMRA contribue beaucoup à freiner la vitesse de contamination du coronavirus à Madagasikara. L’objectif affiché étant de stopper net la percée de ce virus indésirable sur le territoire national. Et les résultats sont encourageants mais on est encore loin du bout du tunnel.
Le remède miracle Covid-Organics, crée des vagues. Tout simplement, parce qu’il sort de la « moule » d’un pays pauvre africain. Il piétine la plate-bande des « gros prédateurs ». Logiquement et selon la loi du plus fort, un complot sous la bénédiction de l’OMS se trame. Madagasikara, soutenu par ses pairs du Continent noir, n’attend plus arrêter. Il faut qu’on stoppe le virus corona ! Au moins 37 Etats africains font savoir leur solidarité. L’Afrique d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Elle se réveille et se lève contre toute volonté externe à fouler au pied son identité ainsi que sa dignité.
Ndrianaivo


Ultimatum expiré. C’est aujourd’hui que le représentant permanent et trois fonctionnaires de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) doivent quitter le pays après que le ministère des Affaires étrangères les a déclarés « persona non grata ». Les raisons exactes de cette expulsion restent encore floues mais la gestion de la pandémie de coronavirus n’est pas sans doute étrangère à cette décision. Les autorités estimeraient à une ingérence inacceptable de ces quatre experts dans la gestion de la pandémie dans le pays.  L’OMS reste pour le moment discrète et sans réaction officielle face à cette décision gouvernementale ainsi que les moyens qu’elle mettra à la disposition de ces experts pour quitter le sol du pays du fait que toutes les liaisons aériennes sont suspendues. A bout de nerfs et avec une tension très tendue entre le Gouvernement et le bureau permanent de l’OMS ces derniers jours, les autorités burundaises ont pris cette décision radicale d’expulser de leur territoire ces experts. Et ce en pleine crise sanitaire due au Covid- 19 faisant état de 27 cas positifs dont un décès au Burundi.
Pour Madagascar, les relations avec l’OMS sont loin d’être tendues mais non plus au beau fixe. Avec l’arrivée de la période hivernale dans la Grande île, une froideur semble s’installer entre les deux parties, du moins vu de l’extérieur. Au tout début de la crise, les autorités malagasy et le bureau permanent de l’OMS se tiennent les mains et s’entraidaient pour faire face à ce virus qui, à l’époque, faisait déjà des milliers de morts en Europe. A l’instar des autres pays d’Afrique, Madagascar paraît être épargné par la vague de cas positifs mais les dirigeants, avec l’aide des organismes internationaux s’apprêtent à toutes les éventualités. La représentante de l’OMS à Madagascar est toujours aperçue dans les grands évènements entourant cette préparation de Madagascar à faire face à la pandémie entre autres à la mise en place du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato et à la réception de la première vague des dons du milliardaire chinois Jack Ma.
Le coup de froid constaté par les observateurs survint à la présentation officielle de la tisane Covid- Organics (CVO) à Avarabohitra Itaosy. Ce remède traditionnel amélioré (RTA) découvert par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) ne semble pas du tout au goût de l’OMS expliquant sans doute l’absence très remarquée de sa représentante à Madagascar ou un membre du bureau permanent, à moins qu’elle n’ait pas été invitée, contrairement aux ambassadeurs de la Chine et de la Corée du Sud. Snobée par l’OMS à sa naissance, le Covid-Organics faisait tout de même ses premiers pas au pays avant de s’envoler vers d’autres cieux du continent africain. L’OMS, au lieu de l’accompagner dans ses premiers pas, clame partout son inefficacité, pire même son dangerosité. Si la représentante à Madagascar se fait discrète, celle de l’Afrique, Docteur Moeti, n’est pas allée de main morte pour dénigrer carrément ce remède à base de plante médicinale qu’est l’artemisia. Une sortie médiatique suivie d’une campagne contre le CVO à travers la presse internationale.
 La guerre froide est bel et bien installée et elle s’est accentuée la semaine dernière quand le site de l’OMS sort un chiffre de 67 cas contaminés contre 35 pour l’unique source officielle de Madagascar. Des chiffres divergents semant la panique chez la population.
La faute n’incomberait pas peut –être à l’OMS, d’ailleurs l’Institut Pasteur de Madagascar est pointé du doigt quelques jours après, mais la célérité avec laquelle, elle a publié ce chiffre est considérée, à tort ou à raison, comme une attaque en règle envers Madagascar et notamment son Covid- Organics. D’autant plus qu’elle s’est faite au même temps d’une campagne médiatique internationale A noter que, selon les indiscrétions, c’est l’OMS qui prendrait en charge tous les frais inhérents aux  tests PCR effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar…
La rédaction

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Editorial

  • Incertain !
    Un lendemain incertain. Les couacs et le cafouillage ayant terni la séance inaugurale de la Concertation nationale ce mercredi 10 décembre laissent planer le doute sur la réussite, en final, de la Concertation nationale. Le premier pas compte beaucoup sur l’avenir d’une quelconque entreprise et d’une importance cruciale. Un premier pas réussi présage un dernier pas de gagner, un avenir de bon augure. Listing des invités mal conçus ! Des cartes des invités truffées de fautes d’orthographes etc. Des absences trop remarquées ! Une crédibilité des principaux organisateurs remise en cause!, etc. Bref, une cérémonie mal organisée. Plus d’un, observateurs ou simples citoyens profanes dans les analyses ou observations, paraissent constater le manque de sérieux de la préparation de cette Consultation nationale par le biais duquel la Nation toute entière espère en découdre vivement avec ce « cercle vicieux » qui résonne comme une malédiction. Forcément, le doute plane !…

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