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Ces derniers temps, les farouches partisans du « tout PSE ou rien » sont sortis de leur silence pour lancer de virulentes ripostes sur les réseaux sociaux. L’on ne sait si les auteurs sont réellement issus de la Société civile mais, se faisant passer pour tels, ils tiennent des propos qui manquent de retenue.
 Sur un ton de l’invective, en effet, les publications somment sans ménagement le pouvoir en place de s’expliquer sur sa récente décision de revenir à l’ancien calendrier scolaire, décision interprétée comme une volonté de faire une croix sur le Plan Sectoriel de l’Education (PSE). Pire, des accusations à peine voilées prêtent aux autorités actuelles l’intention de maintenir sciemment la majorité de population dans une situation de médiocrité  et de dépendance en perpétuant un système éducatif qualifié de défaillant et de discriminatoire. Des insinuations à la limite de l’effronterie qui ne peuvent qu’étonner de la part de ceux qui sont censés militer pour une éducation conforme aux réalités et valeurs malagasy et qui, de ce fait, devraient donner l’exemple aux futures générations. Voilà pour ce qui est de la forme.  Pour ce qui est du fond de la question, faut-il rappeler que, jusqu’ici, les discussions - ainsi que la déclaration gouvernementale y afférente - se sont focalisées sur le calendrier scolaire et sur le maintien de l’examen du CEPE, à l’exclusion des autres aspects du PSE qui, à ce qu’on sache, n’ont pas été remis en cause officiellement jusqu’ici. Dès lors, faire passer la décision étatique sur le sujet précis du calendrier scolaire pour un rejet en bloc du PSE relève d’une intention de diaboliser les autorités en place auprès de l’opinion publique. 

Ntsay, le maestro !

Publié le mercredi, 21 août 2019

 Au fil des jours, des semaines et mois, Ntsay Christian se confirme de façon incontestée à son poste. Qui aurait cru que cet ancien haut fonctionnaire du Bureau international du Travail (BIT)  en poste à Antananarivo serait encore là où il est, au palais de la Primature à Mahazoarivo. Nommé le 4 juin 2018 en tant que Premier ministre de « consensus », ce natif du grand Nord, 58 ans révolus, à la surprise générale, maîtrise les arcanes de l’Administration. Normalement, prévu pour ne durer que le temps d’organiser l’élection présidentielle anticipée, Ntsay y reste toujours un an et deux mois après et contre toute attente son aura augmente imperturbablement en envergure. Le mouvement des « 73 députés pour le changement » en avril 2018 porta un coup fatal pour le régime HVM de Rajaonarimampianina Hery. Trop habitués à … taper contre tout mouvement de contestation, Rajao et ses acolytes commirent l’irréparable ce jour pour du 21 avril 2018. En effet, les éléments de l’Emmoreg dépêchés sur place ont chargé les manifestants dont des parlementaires sur la  Place du 13 mai. Bilan, un mort et des blessés.  Le sang a coulé. Pris dans leur propre piège, les barons aux cravates bleues finirent par se faire avoir. Les Forces de l’ordre, atteintes du syndrome du 13 mai, se rétractèrent et retournèrent à la caserne. Et le régime HVM n’avait plus de chance à la survie. C’est dans un tel contexte apparemment chaotique que l’actuel chef du Gouvernement fut nommé. 
Dans les faits, la Décision de la HCC portant n° 18-HCC/D3 du 25 mai 2018 relative à une requête de déchéance du Président de la République scella le sort du Chef de l’Etat Rajaonarimampianina et son régime. Un Premier ministre fut nommé sur proposition de la majorité conformément aux dispositions de la Constitution. Le MAPAR a jeté son dévolu sur la personne de Ntsay. Le Président élu, de la couleur du MAPAR, fit appel de nouveau à son service et ce pour préparer et organiser les Législatives. Une victoire appelle une autre. Le MAPAR remporta haut la main le scrutin des députés. Ces derniers, fidèles à leur choix, confortent leur volonté de ne point changer le Capitaine qui avait fait ses preuves. Et Ntsay y reste ! En tant que chef de l’Administration, le n° 2 de l’Exécutif ne transige pas sur la déontologie et sur l’éthique dans l’exercice des fonctions de chacun. Il ne tolère plus les gabegies et les gaspillages. L’argent du peuple (volam-bahoaka) doit être géré de la manière la plus stricte et sévère. L’austérité s’érige en règle implacable et que tous n’ont plus d’autres alternatives que se soumettre. La corruption, cette gangrène qui souille le corps de l’Administration, y compris les Forces de l’ordre, reçoit des coups de massue et les auteurs punis avec la plus grande sévérité. L’impunité, longtemps admise et tolérée, connait ses jours les plus sombres. Pour tout remettre en ordre, Ntsay Christian, le grand maître, n’hésite pas à taper sur la table. Hauts responsables d’Etat, parlementaires et les responsables de la sécurité chacun de leur part ont reçu une dose de traitement de cheval. D’une maestria incontestée, Ntsay Christian Louis, le maestro, dirige le Gouvernement et les affaires nationales d’une main de maître.

La une du 22 août 2019

Publié le mercredi, 21 août 2019

C'est un rendez-vous continental où 17 épreuves (Athlétisme, natation, beach volley, haltérophilie, cyclisme, équitation, judo…) sont qualificatives pour les Jeux olympiques 2020. L'haltérophilie malagasy prendra part avec 9 athlètes  dont cinq hommes et quatre dames aux 12e Jeux africains (JA), prévus du 19 au 31 août au Maroc, avec l'objectif de ramener « un maximum de médailles » et engranger des points en vue des Jeux olympiques (JO) Tokyo-2020, selon les pronostics de la Fédération malagasy de la discipline (FMH). La discipline entre en lice du 25 au 30 aout et c'est Rosina Randafiarison qui ouvrira la voie pour ses compatriotes chez les moins de 45kg.

 

Un minibus appartenant à une coopérative de transport, était parti en plusieurs tonneaux lundi dernier près de Marovoay, sur la RN4, faisant 4 morts et 19 blessés dont 8 graves. Ces derniers ont dû être évacués dans la Capitale à cause de la gravité de leur état. Le drame s’est produit à 13 km de cette localité, le véhicule faisant route vers Antananarivo via Mahajanga.

 

MENETFP et la sourde résistance

Publié le mardi, 20 août 2019

L’ancien calendrier scolaire reprend. Effectivement, l’ancienne répartition chronologique de l’année scolaire entre de nouveau en vigueur. Après avoir été, momentanément, « rangé » au tiroir, l’ancien système qui s’étale sur neuf mois répartis en trois trimestres ou en deux bimestres, d’octobre à juin, à cheval à deux années, refait surface et reprend du service. En outre, l’emblématique examen pour  l’obtention du Certificat d’étude de l’enseignement primaire (CEPE) est maintenu et le cycle de 9 ans des études primaires et secondaires (Niveau I) fera l’objet de modification. Telle a été la décision prise par le Gouvernement par la voix de son chef, le Premier ministre Ntsay Christian Louis.

 

L’année scolaire 2018-2019 n’est pas encore tout à fait terminée que les parents doivent déjà se préparer pour la prochaine rentrée scolaire. Effectivement, l’année scolaire a particulièrement été chamboulée cette année. Pour la prochaine rentrée, elle débutera ce   mois d’octobre. Les enfants mais aussi les parents n’auront  qu’un mois pour reprendre leur souffle pour revenir dans la routine quotidienne. Face à cela, les banques proposent des prêts comme solution d’urgence pour accompagner les parents durant la rentrée des classes.

Chocolat fait à base de cacaoyers sauvages de Brickaville, d’où il tient son nom. Le chocolat « Brickaville » fait partie de la gamme des « chocolats rares » de l’atelier C, en France, fabriqué en collaboration avec la Chocolaterie Robert. Ce chocolat est aujourd’hui qualifié d’être l’un des plus rares chocolats du monde entier. « Effectivement, « Brickaville » est conçu à base d’une variété assez rare de cacaoyer, les criollos. Une variété rare, vu qu’elle représente aujourd’hui moins de 5% de la production mondiale.

Deux cargos dont le Ronaldo et le Viviano, ont fait naufrage au large d'Antalaha à un intervalle de quelques moments vers le début de cette semaine. Si l'information est livrée au compte-gouttes pour le premier, une embarcation de 18 mètres, en revanche elle est assez explicite pour le second. Selon un récent développement de la situation, on a appris que les secours n'auraient pas pu sauver la marchandise sur le Viviano. Constituée généralement de produits de première nécessité, elle a donc totalement péri en mer.

 

Ce fut d’un ton ferme et rigoureux que le Premier ministre Christian Ntsay a répondu aux propos des sénateurs à l’occasion du face-à-face entre le Gouvernement et les membres de la Chambre haute, hier au Palais d’Anosikely. Plusieurs parlementaires se sont, en effet, plaints de la réduction du budget au niveau du Sénat à la suite de la révision de la loi de Finances 2019. Ces derniers sont même allés jusqu’à avancer des raisons politiques pour expliquer cette nouvelle disposition budgétaire. L’hémicycle d’Anosikely étant majoritairement composé de dignitaires HVM et certains parlementaires affirment que la Chambre haute serait donc victime du changement de régime. « Il serait peut être judicieux pour les membres du bureau de laisser la place aux partisans du régime », a suggéré un sénateur.

 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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