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Proposition de loi et non projet de loi. La révision de la loi sur le statut de l’opposition à Madagascar relève d’une proposition de loi et  non d’un projet de loi. L’initiative émane de la majorité à l’Assemblée nationale et non du Gouvernement. Il s’agit de réexaminer la loi 2011 du 9 septembre 2011 aux fins d’une nouvelle adoption avant son application. Ce volet constitue l’un des trois principaux axes qui jalonneront la première session extraordinaire de l’année depuis l’avènement de la nouvelle  législature à l’Assemblée  nationale et de l’équipe gouvernementale dans sa version actuelle. Comme prévu par la loi, le Premier ministre Christian Ntsay se doit de présenter devant le Parlement la Politique générale de l’Etat (PGE). De son côté, la Chambre basse est requise de revoir son règlement intérieur jusqu’à l’expiration du délai de la session en cours, n’excédant pas douze jours. Approche-projet Au palais de Tsimbazaza comme à celui d’Anosikely, les deux présidents du Parlement malagasy, lors des cérémonies d’ouverture, ont tous mis l’accent sur les intérêts nationaux. La présidente de l’Assemblée nationale, Christine  Razanamahasoa, a insisté sur certaines mises à jour qui doivent répondre  aux attentes de l’époque actuelle et à celles du futur, qu’il s’agisse de la loi sur l’opposition et du règlement intérieur. Pour elle, cette étape est primordiale pour la restauration de l’image de l’institution parlementaire. Elle a ainsi invité ses collègues députés à tabler sur les intérêts de la nation uniquement par rapport aux discussions autour de la loi sur l’opposition.

La une du 13 août 2019

Publié le lundi, 12 août 2019

Les Fosa Juniors FC ont assuré l’essentiel en s’imposant ce samedi face à l’équipe mauricienne Pamplemousse SC d (1-0), en match comptant pour le tour préliminaire (aller) de la Ligue des champions d’Afrique de football, disputé au stade d’Alexandre Rabemananjara, Mahajanga.  Un bon début pour l’équipe malagasy sur le plan africain. L’unique but de la partie est l’œuvre du capitaine de l’équipe, Baggio sur un penalty transformé à la 35 e minute. Un penalty obtenu suite à une faute du défenseur mauricien. Les Fosa auraient pu (et dû) marquer plus de buts, mais ils ont manqué de précision.  Sur la défensive, les Mauriciens n’ont vraiment pas riposté face aux assauts malagasy. Deux fois, ils étaient sauvés par les poteaux sur deux tirs de Sambatra. Les deux équipes se retrouveront dans deux semaines pour le match retour qui se jouera au stade George V de Curepipe, le dimanche 25 août. Le club majungais a, cependant, perdu deux joueurs sur blessure, à savoir le défenseur latéral gauche Elefoni et le gardien Fabrice, remplacés respectivement par Donga et Nina.

« La grande fête ». Telle est la signification de l’« Aïd el-Kébir », également appelée « Aïd el- Adha » ou la fête du sacrifice. Les musulmans du monde entier ont célébré cette tradition bien ancrée depuis hier. Les pratiquants de l’Islam à Madagascar n’étaient pas en reste, en participant à un grand rassemblement au stade Makis d’Andohatapenaka. Une rencontre de prière et de réjouissance, avant de poursuivre les festivités avec les membres des familles et les communautés musulmanes. L’« Aïd el-Kébir » a été célébrée en grande pompe bien qu’elle ne constitue pas l’un des 5 piliers de l’Islam. Il s’agit d’une fête du pardon et du partage, porteuse de tolérance, de sérénité et de paix. Rappelons que le Gouvernement malagasy l’a décrété comme jour férié, chômé et payé depuis cette année, avec l’« Aid al Fitr » ou la fin du mois sacré du Ramadan, en début juin dernier. Mais cette fois-ci, la fête tombe un dimanche.

En suspens. Les dernières heures du régime HVM a laissé un goût amer dans la bouche des citoyens malagasy. Un régime connu pour ses nombreux déboires en matière de gouvernance politique mais également ses frasques dans la gestion des affaires publiques. D’aucuns n’ignorent, en effet, les scandales de détournement révélés au grand jour ces dernières années et qui impliquaient plusieurs ministres  HVM. Parmi les scandales les plus notoires fut celui dans lequel le nom de l’ancien Premier ministre et non moins ministre de l’Intérieur, Mahafaly Solonandrasana Olivier a été cité. Il s’agit plus précisément de l’affaire de détournement de subventions exceptionnelles au détriment de plusieurs communes et qui a entrainé l’arrestation et l’incarcération de la milliardaire, Claudine Razaimamonjy. Alors que cette dernière croupit encore en prison à l’issue d’une procédure entamée par le BIANCO, son présumé principal complice n’est toujours pas inquiété et semble même avoir complètement disparu de la circulation. De nombreux observateurs s’interrogent ainsi sur la suite de ces grosses affaires qui ont fait la Une des journaux pendant plusieurs semaines. Jusqu’à maintenant aucune information n’a permis de savoir si l’ex -chef du Gouvernement a été convoqué par la Justice ou pas. Faut – il encore rappeler que les preuves à charge contre Claudine Razaimamonjy contenaient également des pièces qui reliaient directement l’affaire au Premier ministre de l’époque d’après des sources proches du dossier. Interrogé par les médias internationaux à cette période, l’ancien numéro deux de l’Exécutif avait promis de fournir des preuves permettant de le dédouaner. Ce qui n’a jamais eu lieu, bien sûr.

De véritables échauffourées  liées  à un stupide témoignage sans fondement d’une inconnue, ont éclaté dans le quartier d’Ambolomadinika à Toamasina,  vendredi  dernier.  Le bilan fut assez conséquent : un membre des Forces de l’ordre a été blessé, deux manifestants ont été arrêtés. Ils étaient surpris d’avoir brûlé des vieux pneus pour barrer la chaussée. A part cela, trois véhicules appartenant aux Forces de sécurité ont été endommagés à cause des jets de pierre des émeutiers. Des coups de feu ont été  entendus car les Forces de l’ordre ont voulu disperser les manifestants qui ont cherché à faire irruption dans le domicile d’un particulier à la suite de cette rumeur propagée par la domestique.  Tout a commencé par l’arrivée de la jeune femme en question dans le quartier. Son but : y chercher du travail en tant que domestique chez une famille du secteur d’Ambolomadinika. La famille l’a engagée. Mais on ignore vraiment ce qui s’était passé dans la tête de la fille ! Elle a affirmé avoir vu la tête d’une personne décapitée ainsi que les restes de ses organes chez ses employeurs.  Elle s’était empressée d’informer la Gendarmerie sur sa soi-disant découverte macabre chez sa patronne. Pour avoir le cœur  net, les gendarmes, ayant obtenu un ordre de perquisition, se sont dépêchés sur les lieux pour constater de visu. Les agents des Forces de l’ordre ont beau fouiller la maison en question, des restes humains supposés, mais rien.  Mais avant l’arrivée des Forces de l’ordre, la rumeur s’est répandue dans la ville de Toamasina comme une trainée de poudre. Des simples gens et des curieux se sont rués dans le quartier et se sont massés devant la maison en question. Certains d’entre eux voulaient y entrer pour conforter les dires de la domestique et régler les comptes à la Dame. « Beaucoup d’entre eux, des têtes brûlées ont cherché à faire forcing pour pénétrer à l’intérieur. Ce qui a poussé les Forces de sécurité à procéder à des tirs d’intimidation. Loin de tempérer les ardeurs, les coups de feu ont au contraire, fait dégénérer la situation. Les manifestants ont répliqué en lançant des débris ou autres projectiles sur les Forces de l’ordre », rapporte l’information. 

Obligations

Publié le dimanche, 11 août 2019

 Le régime de l’Initiative pour l’Emergence de Madagasikara (IEM) de Rajoelina démarre en trombe. Autrement dit, le « bâtiment » battant pavillon « IEM » quitte effectivement le port vers une destination précise à savoir  « le pays de la prospérité ». Le commandant de bord, un jeune timonier et visionnaire Rajoelina, se trouve consciencieusement à la barre et cela pour que le navire ne rate point le cap. L’ »équipage » qu’il dirige pour ce long mais captivant voyage manifeste sa volonté et sa détermination de faire en sorte que les « passagers » arrivent à bon …port. Comme dans tout  « circuit » long courrier notamment en haute mer avec tous les dangers et périls à éviter, il y  a toujours un « code de circulation » à observer. En fait, des obligations à ne jamais passer outre sinon le « navire » dévie du cap et rate le « bon port » comme ce furent les cas auparavant où il avait fallu que le « navire » revienne à chaque coup à la « case de départ ». Certaines consignes ou obligations s’imposent donc.   L’obligation à la discipline. L’obéissance à la discipline est le gage à la réussite. Il existe toujours dans la gestion des affaires nationales un minimum de code de conduite à respecter. Comme dans tout management de la Cité, il y a une éthique politique à honorer. Les dirigeants d’un pays qui se soumettent aux règles générales de l’obligation à la discipline disposent une meilleure condition

La une du 12 août 2019

Publié le dimanche, 11 août 2019

L’équipe championne de Maurice place la barre très haut. Ayant déjà eu un aperçu du niveau de son adversaire, Pamplemousses SC a aussi de sérieux arguments dans ses rangs. La délégation mauricienne a débarqué à Mahajanga, hier, et veut mettre toutes les chances de son  côté. Les dirigeants du club mauricien ont injecté du sang neuf dans leur rang. On cite en particulier le dénommé Ludovic Lafoudre, ancien de l’ASPL 2000, et Jordan Résidu, de retour  au bercail après avoir joué à Pointes-aux-Sables.  Pour le match aller du tour préliminaire de la ligue des Champions de la Confédération africaine de football (CAF), qui se disputera à Mahajanga ce jour, à 14h30, le SC Pamplemousse veut se mettre à l’abri de la défaite devant le redoutable Fosa Juniors. « Nous avons des joueurs à la hauteur. L’équipe d’en face est très technique mais notre objectif reste le même. » Les trois fois champions de Maurice (2017, 2018, 2018), les hommes de Tony François, coach de SC Pamplemousse veut franchir un nouveau palier sur la scène continentale après avoir dominé le championnat mauricienn depuis plusieurs saisons. Malgré leur palmarès, les Mauriciens prennent très au sérieux les Fosa juniors.  « Le doute n’est pas permis pour nous. Nous voulons réaliser un bon résultat à Madagascar pour ensuite viser la qualification à domicile au match retour », explique Roopesh Neerunjun, le Team manager de Pamplemousses SC.

Après un semblant et une courte période d’accalmie, la ville de Toamasina a renoué avec les histoires de kidnapping. Jeudi vers 20h30, un gang composé de quatre individus armés ont enlevé un Indo-pakistanais, l’énième victime du genre. Iltafaly Sefoudine, puisqu’il s’agit de lui, est un commerçant ayant pignon sur rue dans le secteur du « Bazary be » en étant le propriétaire du magasin FIBASSOM.  La victime venait tout juste donc de quitter une mosquée après la prière du soir, et était sur le point de rentrer chez lui, rue Boulevard Joffre, lorsque les ravisseurs l’ont intercepté. D’après une source d’information locale, les bandits l’ont ensuite emmené dans sa propre voiture, une Toyota Prado. Destination : son domicile du Boulevard Joffre. Une fois sur les lieux, les ravisseurs ont entrepris de ligoter l’épouse ainsi que les enfants du négociant. Par la suite, les assaillants ont entamé la deuxième phase de leur forfait. Celle-ci a consisté à mettre la main sur les espèces et les bijoux des locataires. Loin de se contenter de ce butin, les agresseurs, sans autre forme de procès, ont de nouveau emmené de force le chef de famille avec eux. Entre-temps, les Forces de sécurité ont été informées par la famille de la victime du drame et ont procédé de suite au bouclage de la ville de Toamasina. Face à la célérité des Forces de l’ordre, les ravisseurs n’ont plus le choix que de libérer Iltafaly Sefoudine du côté d’Ampasimazava vers 22 heures. 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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