Du pain sur la planche pour les responsables. Le Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) se trouve actuellement dans un état de dégradation avancé. Cette situation perdure depuis quelques années, notamment faute de ressources adéquates pour assurer sa gestion. Les animaux y sont mal nourris et les infrastructures non entretenues. L’on remarque également de nombreuses cages vides, notamment dans le vivarium. « Une nouvelle gérance a été mise en place pour faire face à la détérioration du parc. En quelques semaines, nous avons entrepris divers travaux de rénovation, notamment pour les signalisations, la façade principale ou encore le redressement des murs détruits par les arbres tombés. A cela s’ajoutent les actions de débroussaillage et d’assainissement ou encore l’amélioration des services et prestations du personnel », informe Rokiman Letsara, directeur du PBZT.
L’on a également constaté la réhabilitation des pistes et circuits dans l’enceinte du parc. Toutefois, les travaux de rénovation sont à renforcer, surtout pour les cages et pour l’enrichissement des espèces. « La mise en œuvre des travaux d’entretien des infrastructures dépend des moyens financiers à notre disposition et des ressources qui nous seront allouées. Il en est de même pour l’enrichissement des espèces. De plus, certaines mesures techniques restent non faisables en cette saison vers l’hiver. La capture des animaux sauvages en fait partie », précise le directeur.
Déception des visiteurs
Les nombreuses cages vides dans le parc, entre autres dans le Vivarium, se font remarquer par les visiteurs. « Lors de notre dernière visite au mois de mai 2023, des espèces de reptile se trouvaient encore dans le vivarium du PBZT. Mais ils n’y sont plus et n’ont pas été remplacés, vu que leurs gites sont vides. Il en est de même pour les cages des lémuriens et l’espace des chameaux. Apparemment, les animaux du parc disparaissent petit à petit. Ceux qui sont vivants se trouvent dans de piteux état et semblent mourants », se désole Domoina Caroline, parmi les visiteurs du parc le week-end dernier. « J’étais impatient à l’idée de visiter ce parc dans la ville d’Antananarivo. Mais mon enthousiasme s’est aussitôt transformé en tristesse, surtout en voyant l’état des infrastructures et les animaux dans l’agonie. Je m’attendais à tout sauf à une telle déception pour ma première visite de ce site », témoigne Anthonio L., un jeune français en séjour à Madagascar depuis une semaine.
Comme eux, nombreux visiteurs du PBZT se plaignent de la dégradation du parc et sollicitent des mesures urgentes de la part des autorités compétentes. D’ailleurs, de nombreux chercheurs et scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme depuis l’année dernière à ce sujet. L’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique y a fait une descente inopinée en janvier dernier afin d’identifier des mesures immédiates de redressement. La nomination d’un nouveau directeur du parc en fait partie, quelques semaines plus tard. Mais les défis restent considérables afin que le PBZT retrouve son image d’avant, c’est-à-dire un véritable lieu de distraction, un site de conservation de la faune et flore de Madagascar ainsi qu’un site de recherche…
P.R.
La Grande île se prépare à célébrer la Journée internationale des monuments et sites historiques ce 18 avril, avec une série d'activités visant à sensibiliser le public à la richesse et à la fragilité du patrimoine historique. En effet, dans le cadre du changement climatique, devenu une priorité mondiale, l’ICOMOS a choisi comme thème pour 2024 « Catastrophes et conflits à travers le prisme de la Charte de Venise ». Madagascar, par le biais du ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec le Comité national malagasy de l’ICOMOS célèbrera cette journée. Cette année, le thème s’intitule « Toerana miavaka sy zava-naorina : Vonona hiatrika ny loza manambana ». La charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites ou la Charte de Venise adoptée en 1964, deux décennies après la Seconde Guerre mondiale stipule dans l’article 3 « la conservation et la restauration des monuments visent à sauvegarder tout autant l’œuvre d’art que le témoin d’histoire » tout en assurant « la permanence de leur entretien ». Dans un tel contexte, le monde est confronté à une urgence climatique, à un nombre croissant de catastrophes naturelles ainsi qu’aux conflits conduisant à la destruction de sites culturels et au déplacement massif de la population.
Prospectus
A travers ce thème national, le ministère organisera une série activités. Ce soir, la chaîne de télévision nationale diffusera des films documentaires sur les monuments et sites résilients aux catastrophes ». En outre, il y aura une visite guidée au Rova Antongona et distribution de dépliants de sensibilisation. Du 18 au 26 avril, la chaîne nationale et la page du ministère de la Communication et de la Culture diffuseront des documentaires sur les sites et monuments de Madagascar. Le vendredi 26 avril, Agora animera un atelier de réflexion portant sur le thème « Monuments et sites résilients aux catastrophes » au Palais d’Andafiavaratra. L’objectif de cet atelier de réflexion vise à retourner vers le passé pour méditer sur notre héritage partagé émanant de la Charte de Venise, et vers l’avenir pour réfléchir aux besoins concrets liés à la pratique du patrimoine aujourd’hui. Bref, la Journée internationale des monuments et des sites est une excellente occasion pour les habitants de Valencia et les touristes de s'immerger dans l'histoire riche et diversifiée de la ville, tout en prenant conscience de l'importance de la conservation de ce patrimoine pour les générations futures.
Si.R
La transformation de l'administration fiscale à Madagascar commence à donner des résultats tangibles, avec une augmentation notable des revenus fiscaux enregistrée en 2023. Sous la direction de Germain, directeur général des Impôts, les revenus fiscaux ont atteint un niveau de 4233 milliards d'ariary, une réussite attribuée aux initiatives mises en place depuis 2019, dans le cadre d'une stratégie quinquennale visant à moderniser l'administration fiscale. Parmi les mesures phares ayant contribué à cette progression, la création d'une plateforme de déclaration en ligne se distingue. Cette initiative a simplifié et accéléré le processus de déclaration fiscale pour les contribuables, tout en renforçant la transparence et l'efficacité de l'administration fiscale. Cependant, cette modernisation a été accompagnée d'une augmentation des taxes. En 2023, les taxes ont augmenté de 26% par rapport à 2019, une hausse justifiée par la nécessité de financer les programmes de développement du pays et de garantir une gestion financière plus efficace. Malgré ces avancées, des défis persistent dans la collecte des impôts. Seulement 3 à 5% des contribuables sont soumis à des contrôles fiscaux, et tous les audits d'entreprise ne sont pas encore achevés. Le redressement fiscal reste une tâche complexe, nécessitant une coopération étroite avec les contribuables et les administrations concernées. Pour l'année 2024, l'Etat vise à collecter un montant record de 5 492,7 milliards d'ariary en recettes fiscales, ce qui représente une augmentation significative par rapport à 2023. Cependant, pour atteindre cet objectif, il est impératif de résoudre les problèmes de défaillance fiscale et d'améliorer la gestion des recettes publiques. En dépit des progrès réalisés, la défaillance fiscale reste un défi majeur à Madagascar, avec des milliards d'ariary non versés par les entreprises. Cette situation soulève des questions cruciales sur la transparence et la responsabilité fiscale des entreprises, ainsi que sur la manière dont ces fonds pourraient contribuer au développement du pays s'ils étaient collectés correctement. Dans cette optique, le Gouvernement s'engage à dialoguer avec les contribuables pour faciliter le paiement des impôts, en envisageant notamment des calendriers de paiement adaptés aux flux de trésorerie des entreprises.
Contribution équitable
L'objectif est de garantir une contribution équitable de tous au développement économique du pays, sans perturber le tissu social. L'une des principales raisons de cette défaillance fiscale réside dans la complexité du système fiscal malagasy et dans les lacunes en matière de contrôle et d'application des lois fiscales. De nombreuses entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, rencontrent des difficultés à comprendre et à respecter les obligations fiscales, ce qui entraîne des retards de paiement ou des non-paiements d'impôts. En outre, la corruption et les pratiques illégales telles que l'évasion fiscale contribuent également à la défaillance fiscale. Des entreprises peu scrupuleuses cherchent à réduire leur charge fiscale en utilisant des stratégies d'optimisation fiscale agressives ou en dissimulant une partie de leurs revenus. Ces pratiques privent l'Etat de revenus importants qui pourraient être investis dans des projets de développement économique et social. Pour remédier à ces problèmes, le Gouvernement doit renforcer ses capacités de contrôle et de supervision fiscale, en investissant dans la formation et l'équipement des agents fiscaux. Des mesures doivent également être prises pour simplifier le système fiscal, en réduisant les formalités administratives et en clarifiant les règles fiscales pour les contribuables. En parallèle, il est crucial d'améliorer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Les informations financières de l'Etat doivent être accessibles au public, afin de permettre une surveillance citoyenne de l'utilisation des fonds publics. De plus, des mécanismes de reddition de comptes doivent être mis en place pour sanctionner les cas de corruption et d'abus de pouvoir dans l'administration fiscale. En somme, bien que des progrès aient été réalisés dans la modernisation de l'administration fiscale à Madagascar, des défis persistants entravent la collecte efficace des impôts. Pour maximiser les revenus fiscaux et promouvoir un développement économique durable, le Gouvernement doit intensifier ses efforts pour lutter contre la défaillance fiscale, renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et simplifier le système fiscal pour les contribuables.
Hary Rakoto
Une mère de famille prénommée Claudia ou Koly (30ans), et son petit garçon avaient été sauvagement assassinés à Ambohimandroso (Rn7), vers mi-septembre 2023.
Depuis, la Gendarmerie a arrêté 3 suspects dans l'affaire. L'un d'eux n'est autre que le compagnon de 59 ans de la mère de famille tandis que le second est un colporteur, enfin un troisième plutôt connu pour ses relations d'affaires avec feue Koly. Rebondissement le mardi 9 avril 2024. Les accusés ont dû comparaître devant le Tribunal de première instance d'Ambatolampy où ils devaient répondre chacun de leurs actes. Au terme des débats assez houleux à l'audience car le principal accusé a nié ses incriminations jusqu'au bout, le juge a prononcé sa sentence : le veuf de 59 ans, puisqu'il s'en est agi un, a écopé d'une peine de travaux forcés à perpétuité pour homicide. En revanche, ses deux co-accusés ont été purement et simplement relâchés, faute de preuves susceptibles de les retenir. D'autant plus que ces derniers ont plaidé non coupables.
Les intéressés à Madagascar ont pu vivre en direct mais de façon virtuelle, grâce à la chaîne YouTube de la NASA, la dernière éclipse solaire totale ou éclipse annulaire d’une durée de plus de 5 minutes qui a eu lieu en Amérique du Nord, le 8 avril dernier.
Ce phénomène astronomique de rare occurrence a été visible dans une bande de 185 km suivant l’axe Mexique - Etats-Unis - Canada. La zone plongée dans l’obscurité totale en plein jour se trouve dans le cône d’ombre de la Lune de cet astre, le satellite de la Terre s’est exactement retrouvé sur la même ligne que le Soleil et notre planète.
L’hémisphère Sud avait aussi dans la journée du 1er septembre 2016 le privilège d’observer une éclipse annulaire. Des régions atlantiques jusque dans l’océan Indien, en passant par le centre de l’Afrique, Madagascar et La Réunion, pouvaient alors suivre l’évolution de ce phénomène naturel. La trajectoire du cône d’ombre et de la pénombre provenant de la Lune y était faite d’une bande épaisse de 100 km.
Au profit des plus vulnérables. La caravane « Rodobe » des infirmiers fera le tour des 5 localités de la Région d’Atsinanana au mois de mai prochain. Ceci à l’occasion de la célébration de la Semaine des infirmiers, dont la 31ème édition aura lieu du 6 au 12 mai prochain. Comme chaque année, cet évènement se tiendra en mémoire des nobles actes accomplis par les infirmières et infirmiers au bénéfice de la société. Il se démarquera par 6 jours de soins de proximité organisés et assurés par l’Ordre national des infirmiers de Madagascar (ONIM). Cet évènement sera dirigé le président dudit Ordre, Jean Aimé Botosera Andrianarison, alias John Love. Plus de 1.500 patients en situation de précarité bénéficieront de consultations et soins gratuits dans les villes concernées.
Il ne manquait plus que cela. Le tableau de la désolation est complet.
Parmi les pays les plus pauvres du monde ! Capitale la plus sale d’Afrique ! Pénurie alarmante d’eau ! Taux préoccupant de tabagisme, le plus élevé d’Afrique ! Indice de perception de la corruption IPC stagnant voire en recul ! Routes nationales impraticables ! Etc. Le dernier en date, l’homologation rejetée du Stade Barea ! Bref, on rafle les tristes records ! Des camouflets qui font honte.
La délégation malagasy, emmenée par le gouverneur de la Banky foiben’i Madagasikara (BFM) Aivo Andrianarivelo et le directeur général du Trésor Andry Nirina Rajaofetra, a pris part aux Réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du groupe de la Banque mondiale à Washington. Cependant, une absence a marqué cette participation, celle de la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison. « Selon les explications officielles du ministère, Rindra Rabarinirinarison est restée à Madagascar compte tenu des grandes responsabilités qui la retiennent au pays.
Invitation à un rendez-vous de fou rire. Pour la première fois, l’humoriste français, et également chanteur, Rodrigue, un artiste qui commence à se faire un nom en France, en ayant remporté le prix du Festival d’humour de Paris en 2022, mettra les pieds à Madagascar pour livrer un spectacle inédit. Il sera sur scène ce samedi 20 avril dans la grande salle du « Mining Business Center » (MBC), situé à Ivato. A quelques jours de l’évènement, l’organisateur promet un spectacle exceptionnel avec cette étoile montante française du stand-up. Ce sera une occasion pour le public malagasy de découvrir un nouvel univers comique et de s'immerger dans la vivacité et la créativité de la scène humoristique française.