Après un semblant d'accalmie, le kidnapping d'enfants fait reparler de lui dans le Sud, situation qui traduit l'insécurité qui y prévaut actuellement. C'est ce qui s'est produit dimanche dernier dans la localité de Ranohira-Isalo. Sur place, une fillette de 4 ans prénommée Samirah a été prise en otage par des bandits qui ont attaqué son foyer. Actuellement, il n'y a toujours aucune nouvelle de la petite fille, et ce, au grand dam de ses parents, de conditions modestes, mais également de leurs voisins, très inquiets.
Selon des informations provenant de plusieurs Circonscriptions scolaires (CISCO), les candidats au BEPC (Brevet d'études du premier cycle) se trouvent confrontés à une situation inédite et délicate : l'exigence d'une contribution financière pour des épreuves physiques. Ces révélations ont enflammé le débat sur l'accès équitable aux examens d'Etat, mettant en lumière un problème financier latent. Dans certaines écoles, notamment au sein de la CISCO de Mahajanga II, chaque candidat doit apporter la somme de 7.000 ariary pour les épreuves sportives du BEPC. Cette taxe s'élève à 500 ariary dans la CISCO de Faratsiho, justifiée par les besoins de la municipalité pour la gestion du stade, incluant le gardiennage et le balisage.
Environ 13.000 élèves bénéficiaires. L’école primaire publique (EPP) d’Ambohibao fait partie des établissements où plusieurs centaines d’élèves inscrits bénéficient de repas chauds en classe. Ceci à travers le « Programme Ecoles » de l’ONG INVISO, lancé en 2022. Il s’agit d’un programme de parrainage d’écoles primaires vulnérables dans le but d’augmenter les chances de réussite des enfants, à travers la lutte contre la malnutrition, l’absentéisme et l’abandon scolaire.
Voiladoc, une entreprise spécialisée dans le domaine de la télémédecine, et MVola, connu dans les services financiers mobiles à Madagascar, ont annoncé un partenariat révolutionnaire visant à améliorer l'accès aux soins médicaux dans tout le pays. Cette collaboration stratégique permettra aux utilisateurs de l'application MVola d'accéder facilement aux services de santé numériques offerts par Voiladoc. Désormais, grâce à l'intégration de Voiladoc dans l'application MVola, la prise de rendez-vous médicaux est simplifiée et disponible 24h/24, 7j/7, ce qui est particulièrement bénéfique pour les habitants des zones rurales ou éloignées.
En route pour un défi de taille. Un slameur malagasy du nom Santatra Andriamanantsoa, alias Santa, portera les couleurs du drapeau malagasy lors de la Coupe du monde qui se déroulera du 7 au 11 mai à Paris (France). Notre challenger a été couronné champion national individuel grâce à son talent et sa brillance. Depuis l’annonce de sa participation à ce concours, des pluies d’encouragement pleuvent sur les réseaux sociaux, en particuler Facebook. Tout le public malagasy, surtout les amateurs de slam, mise sur le talent de Santa.
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est actuellement à Madagascar pour des négociations techniques sur deux accords de financements importants pour le pays. Cette mission s'inscrit dans le cadre du nouveau programme sur la Facilité élargie de crédit (FEC) et du programme au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Les discussions et réunions techniques associées se dérouleront jusqu'au 3 mai 2024 et impliqueront des rencontres avec le Président de la République ainsi que des responsables au sein des ministères concernés.
Passation de pouvoir au ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle
Après sa décision de se porter candidat pour les législatives dans le District de Faratsiho, la ministre Lalatiana Rakotozafy sera remplacée par la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction Publique (MTEFoP) ; en l’occurrence Mme Hanitra Fitiavana Razakaboana à la tête du METFP. En effet, cela a été réaffirmé par le décret n°2024-959. La passation de service entre ces deux dames a été effectuée hier dans les locaux d’Ampefiloha. Il en a été ressorti durant la prise de parole des acteurs que ce qui prime avant tout c’est la continuité des actions déjà entreprises au sein de ce département. Le mot d’ordre étant donc la continuité de l’Etat.
Un reverdissement de la Grande île efficace
10 millions d’arbres plantés et en bonne santé, c’est le chiffre annoncé par l’entreprise Bôndy, hier à l’occasion de la journée mondiale de la terre. Ainsi, la politique menée par l’entreprise n’est plus à démontrer dans la rigueur et l’investissement de ses partenaires dans la lutte contre le changement climatique. « Depuis notre humble début en 2019, notre équipe a travaillé sans relâche pour reboiser et restaurer nos précieux écosystèmes. Un témoignage tangible de notre engagement envers notre pays, notre planète, et la nature elle-même. Tel est le fruit d'un travail acharné, de dévouement et de passion », indiquèrent les responsables à cette occasion. L'entreprise ne se contente pas de s'arrêter là ; elle annonce fièrement sa transition vers un rôle crucial en tant qu'acteur clé de la transition agricole. Cette évolution marque un tournant majeur dans son engagement en faveur d'un impact positif sur nos communautés, nos écosystèmes et notre planète. La conviction profonde dans le pouvoir transformateur de l'agriculture guide cette transition. L'entreprise reconnaît le rôle essentiel que l'agriculture peut jouer pour créer un changement significatif et durable au niveau local et mondial.
Viol sur mineurs, baisse des cas traités au niveau des tribunaux
Après l’annonce du durcissement de la peine pour les violeurs d’enfants, le ministère de la Justice a indiqué que le nombre de cas reçus dans les juridictions à travers toute l’île a progressivement diminué durant les deux derniers mois. En effet, de 133 en janvier, celui-ci est passé à 101 en février pour n’être plus que 68 au mois de mars. Cela a été dressé dans le rapport des 100 premiers jours du ministère. Il est à rappeler que la montée en flèche des cas de viols traités par les tribunaux a été un élément-clé ayant conduit à la modification du code pénal et l’instauration de la castration physique. Les autorités ont justifié cette mesure en se basant sur les 600 cas recensés en 2023 et les 133 cas traités en janvier 2024, soulignant la nécessité de renforcer la législation pour lutter contre ce fléau. Toutefois, le ministère n’a pas précisé si cette baisse est liée directement à la nouvelle législation ou au retour de la non-dénonciation des cas de viol par les victimes ou les proches.
Prestation de serment de 20 nouveaux inspecteurs semenciers hier à Anosy
Pour améliorer la production de semences à Madagascar, 20 semenciers inspecteurs et contrôleurs issus de 7 Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Boeny, Diana, SAVA et Vakinankaratra ont prêté serment, dans la salle ouverte du Tribunal de première instance d’Anosy hier. Ceci est le fruit de la coopération entre le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage à travers le SOC ou (Service officiel de contrôle des semences et matériels végétaux) et le Projet PURPA ou (Projet d'urgence pour le renforcement de la production alimentaire à Madagascar) qui est financé par Banque africaine pour le développement. Avant cette cérémonie, dirigée par le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Ratohiarijaona R Suzelin, ils ont subi de nombreux épreuves et de séries de tests dans ce domaine. Selon le ministre « il est très important d'utiliser des semences sélectionnées et améliorées pour pouvoir améliorer et augmenter le rendement d’où l’importance des inspecteurs semenciers ». Pour marquer leur succès, ils ont reçu des certificats, des badges et des uniformes pour qu'ils puissent immédiatement effectuer leur travail.
Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.
A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de la guerre en Ukraine, les travaux avancent à la grande joie des habitants. Le Chef de l’Etat annonce que l’inauguration aura lieu, sauf contre-temps de dernière heure, dans le courant de mois de mai prochain que Rajoelina Andry compte inaugurer en personne dans la liesse populaire. La vitesse des travaux de réhabilitation du Boulevard Ratsimilaho progresse ainsi que la « Voie rapide » reliant directement la sortie du Port à la route nationale II. Et ce pour éviter les bouchons au centre de la capitale de la Région d’Atsinanana.
Après cette série de « contrôles », la délégation présidentielle met le cap sur la Région d’Analanjirofo. Une Région qui subit mal les impacts pervers des aléas climatiques et des défaillances de hauts responsables de la Région, dont en particulier le gouverneur, que le Président dénonce publiquement l’ineptie. Par rapport à la Région voisine, l’Atsinanana, Analanjirofo accuse un retard flagrant. Les infrastructures routières notamment souffrent de dégradation. Les principaux axes reliant la capitale de la Région, Fenoarivo -Atsinanana, et les grandes agglomérations telles Soanierana-Ivongo, Mananara-Avaratra et Maroantsetra sont impraticables d’autant qu’il va falloir traverser au moins dix cours d’eau par le moins des bacs. C’est un véritable parcours du combattant pour y parvenir ! La réhabilitation de la RN 5 fait partie d’un enjeu de taille que le régime Orange entend relever coûte que coûte. D’ailleurs, les travaux avancent ! Le Président Rajoelina prend à défi que cet axe crucial (RN 5) aux intérêts capitaux de la Région sera inauguré en 2025. Un pari que le locataire d’Iavoloha n’entend pas minimiser ni faire rater. Des inaugurations d’autres « zava-bita » du régime ont été faites en marge de ces déplacements dans les Régions côtières de l’Est de la Grande île.
Ce qui devait retenir, en sus, l’attention durant ce périple présidentiel revient au fait de la remise de la pendule à l’heure exacte par le numéro un du pays. Le Chef de l’Etat dénonce le manque de sérieux de certains collaborateurs. Ils ne parviennent pas à suivre le rythme des consignes données. Le gouverneur de la Région, présent à la cérémonie, en est personnellement visé. Ce qui d’ailleurs explique son limogeage. Dans la foulée, le Président Rajoelina invite la population à lui offrir des élus capables de collaborer avec lui.
Un recadrage nécessaire pour la bonne marche des affaires nationales.
Ndrianaivo
Reconnaissance pour une gestion exemplaire de la réforme de la dette de Madagascar. Ce week-end, une réunion fructueuse s'est tenue au siège de la Banque mondiale à Washington D.C. entre la délégation malgache dirigée par la ministre des Affaires, Madame Rafaravavitafika Rasata, et l'équipe de la Banque mondiale, menée par Madame Manuela Francisco, directeur Mondial Macroéconomie, Commerce et Investissement. Lors de cette rencontre, la ministre des Affaires étrangères a souligné l'importance de capitaliser sur les efforts déployés par Madagascar dans la gestion de sa dette publique. Elle a également mis en avant la nécessité de renforcer la collaboration pour améliorer les capacités du pays dans la mise en œuvre de réformes visant à optimiser la gestion de la dette. La Banque mondiale a exprimé ses félicitations à Madagascar pour les avancées significatives accomplies dans le cadre de la réforme de la dette. Ces progrès ont été salués comme étant des étapes importantes vers une gestion plus efficace et transparente de la dette publique du pays. Cette réunion a donc mis en lumière la reconnaissance internationale des efforts de Madagascar en matière de réforme de la dette et a souligné l'importance de poursuivre ces actions pour garantir une gestion financière robuste et durable.
ODD 2030, des initiatives ambitieuses doivent etre entreprises en Afrique. Une délégation du ministère du Travail, de l'emploi et de la fonction publique représentera Madagascar à la 10ème session du Forum régional africain pour le développement durable (ARFSD-10). Cette rencontre aura lieu du 23 au 25 avril 2024, en format hybride, au Centre de conférences des Nations unies, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le thème de cette dixième session est « Renforcer le programme de développement durable à l'horizon 2030 et l'agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples : la mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes. Le Forum vise à suivre, examiner et catalyser les actions pour atteindre les ODD du programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Etats membres de l’ONU en septembre 2015. Selon Nassim Oulmane, directeur par intérim de la Division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles de la CEA, les Etats membres africains doivent accélérer la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030. Il souligne que « Des actions ambitieuses et audacieuses sont nécessaires pour réaliser les ODD d’ici 2030, car certains pays accusent du retard ou progressent trop lentement dans la réalisation de ces objectifs essentiels pour le développement durable de l'Afrique ».
La compagnie Madecasse a rejoint le Syndicat des entrepreneurs du BTP Madagascar (SEBTP) et offre des avantages spéciaux aux membres de l'association. Un partenariat a été conclu entre les deux acteurs pour formaliser ces conditions préférentielles. Les avantages offerts aux membres incluent les tarifs préférentiels pour les services et produits proposés, des conditions de paiement avantageuses pour faciliter les transactions. Il y a aussi l’accès au service d'astreinte pour une assistance rapide et efficace. Fondé il y a plus de 40 ans, le SEBTP a pour mission de défendre les intérêts collectifs de la profession de la construction. Il regroupe des entreprises spécialisées dans divers domaines, tels que la construction de routes, génie civil, génie rural, bâtiment, construction métallique. Des prestations de biens et services sont aussi inclus comme les études et essais de laboratoire, contrôle de qualité, ou la sécurité des biens et contrôle d’accès. La collaboration entre la compagnie Madecasse et le SEBTP vise à renforcer les liens et à favoriser le développement mutuel des entreprises membres.
Utilisation de drones, la nouvelle réglementation à bien définir. Une séance d’information sur la nouvelle réglementation nationale de l’exploitation des drones, qui entrera en vigueur en 2025, est prévue pour le 25 avril prochain. Ces machines de plus en plus utilisées dans le domaine professionnel, mais aussi privé nécessitent un bon cadrage afin d’éviter tout incident majeur et les interférences avec la sécurité aérienne. Cette initiative est organisée par la direction de la réglementation de l’Aviation civile de Madagascar (ACM). La séance d’information s’adresse spécifiquement aux exploitants de drones actifs dans les secteurs médiatique, cinématographique, événementiel et assimilés. Les sujets qui seront abordés lors de cette séance incluront entre autres les nouvelles normes de sécurité, l’enregistrement et la certification des drones, les restrictions et permissions en vigueur et les impacts de la nouvelle réglementation sur l’industrie des drones.
Il est à rappeler que Madagascar a adopté le Règlement aéronautique de Madagascar 10000 (RAM 10000) pour encadrer l’exploitation des drones sur son territoire. Ce règlement vise à garantir une utilisation sûre et responsable des drones, tout en favorisant l'innovation et la créativité. Celui-ci établit un cadre juridique complet pour l’opération des drones à Madagascar, les catégories de drones autorisées, les exigences en matière de certification et de formation des exploitants, les normes de sécurité à respecter et indique les procédures pour obtenir les autorisations nécessaires.