On vient d’apprendre qu’un jeune perd tragiquement la vie. A peine sorti de l’adolescence, la fleur de l’âge, à 17 ans, il succombe des suites d’un terrible accident au guidon de ses deux-roues sur la rocade de Tsarasaotra. Ces dernières années, les accidents mortels des deux-roues fendant le cœur se multiplient. Des moins jeunes, des jeunes souvent pères de famille laissant de jeunes veuves et brisant l’avenir des petits orphelins, finissent trop tôt leur parcours. Analystes et observateurs s’accordent à déplorer certains manquements qui, malheureusement, perdurent.
Stimuler l'économie malagasy. C’est sur cette ligne directrice que la mise en place du « smart scanning » a été effectuée, hier au port de Toamasina. L’installation du smart scanning est une initiative visant à accélérer le processus de libération des marchandises importées, réduisant ainsi les délais de 30 heures à seulement 3 heures. Le directeur général de la douane, Lainkana Zafivavona Ernest, a souligné que « ce projet débutera ses opérations dès le début du mois de février, promettant une liquidation des marchandises au port de Toamasina multipliée par 4 », hier lors de la Journée internationale de la douane. Cette avancée s'inscrit dans la politique générale de développement du Gouvernement, avec la construction simultanée d'une route reliant le port à la Capitale pour faciliter le transport des marchandises.
La continuité du service public. Ce principe a été au centre des recommandations de la Haute Cour constitutionnelle. Cette haute juridiction a, en effet, rendu hier un avis attendu sur la situation des élus au niveau des Communes urbaines et rurales en fin de mandat. Suite à la demande de Christian Ntsay, Premier ministre, la Cour a formulé des recommandations, visant à assurer la continuité du service public tout en respectant les principes constitutionnels.
Pour rappel, la demande d’avis du Chef du Gouvernement portait sur trois questions majeures : « Quelles dispositions les élus communaux peuvent-ils prendre pour le fonctionnement des Communes ? ; Les maires et les conseillers communaux ou municipaux peuvent-ils continuer à assurer leur fonction jusqu’à la publication des résultats des élections communales ? ; Dans l’affirmative, quelles limites doivent être prises en considération de la prorogation de leur mandat ? ».
La Capitale malagasy est une ville accidentogène si l'on se réfère à sa superficie, moins vaste qu'on ne le pense.
L'année dernière, le nombre des victimes tuées dans des accidents de la circulation était assez élevé, selon une statistique officielle de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna. En réalité, la route a tué plus qu'on ne le pense en 2023 à Antananarivo-ville avec 75 morts et 538 blessés. Ce qui fait que 6 personnes y ont trouvé la mort tous les mois, à cause des accidents de la circulation. A eux seuls, ceux qui ont été associés à l'alcool ont fait 5 morts et 90 blessés.
Après quelques jours d'attente et de suspense total, l'affaire concernant le meurtre de Mickaël, ce jeune scootériste de 18 ans et qui fut tué de façon particulièrement atroce par un taxi-be de la ligne 154, samedi dernier à Mahamasina, s'est finalement développé, hier. En effet, l'homme de 44 ans, qui conduisait le minibus Mercedes-Benz 307 de la ligne 154, a été alors déféré au Parquet d'Anosy, hier. Vers le début de l'après-midi et au terme de son audition, le procureur a alors décidé de placer le chauffeur en cause à la prison de Tsiafahy pour homicide volontaire et délit de fuite après un accident mortel. Et l'affaire ne devra plus traîner davantage car l'accusé sera fixé sur son sort le 6 février prochain où son procès est prévu. Mais revenons sur l'ambiance qui prévalait au palais de la justice lors du déferrement du chauffeur en cause, hier. En effet, les proches et autres amis de la victime étaient venus nombreux à l'endroit, histoire de témoigner leur sympathie, prouver leur solidarité envers la famille, mais surtout également demander que justice soit faite. De son côté, B.Andrianavalona, le père de feu Mickaël s'est exprimé devant la presse et sur le parvis du tribunal, hier : "J'ai eu vent, nous n'obtiendrons jamais gain de cause parce que le taxi-be en question appartiendrait à un officier général. Nous nous remettons donc au Chef de l'Etat pour défendre notre cause car c'est nous qui sommes endeuillés et afin que justice soit faite devant la perte de notre fils", déclare le père de famille. Ce dernier a décidé de ne pas avoir d'avocat. Il était visiblement embarrassé. En cause, on lui interdisait de se rendre au Parquet pour suivre de près l'évolution du déferrement du conducteur concerné. Finalement, on lui a donné le feu vert après qu'il a livré ses impressions devant les médias. Pour sa part, un autre membre de la famille était monté au créneau :" Je démens totalement l'allégation avancée par certaines sources comme quoi Mickaël aurait bu avec les autres scootéristes puis cherché la bagarre avec le chauffeur du taxi-be à Ankadimbahoaka. Mickaël ne s'y rendait jamais et se trouvait à Mahamasina lorsqu'il a vu les tentatives de fuite chez le conducteur de taxi-be avec les autres scooters à ses trousses. Il ne faisait que raisonner le chauffeur à s'immobiliser en le dépassant. Mais le taxi-be l'a renversé avant de l'entrainer sur toute cette distance après la chute de Mikaël", explique le proche. De son côté, ni l'avocat, ni les proches, encore moins l'employeur de ce chauffeur n'ont daigné s'exprimer sur l'affaire. Enfin, un inconnu qui prétendait être de la Gendarmerie a étonné tout le monde, presse incluse, par son comportement. Il les a pris tous en photo au tribunal, hier. Affaire à suivre.
Franck R.
« Ankohonana Miarina ! » Une lueur d’espoir pour les uns. Une sortie de la pauvreté pour les autres. En tout et pour tout, vers le bout du tunnel !
Le Gouvernement, avec le soutien effectif des fidèles partenaires de la Grande île, lance le Projet « Ankohonana Miarina ». Un projet qui se veut être efficace et pérenne dans la lutte contre la pauvreté voire la misère.
Concrètement, il s’agit d’un projet présidentiel auquel Rajoelina, en personne, tient à cœur pour sa réalisation et dont l’objectif ultime consiste à sortir, pour de bon, le peuple en grande partie dominé par des familles vulnérables, du tunnel de la misère. Ce long « tunnel », sans fin dans le temps et dans l’espace, emprisonnant le pays dans le noir sinon les ténèbres de la misère. Le Gouvernement étant l’outil principal de mise en œuvre des engagements du Chef de l’Etat retrousse les manches. La Région de l’Itasy a été choisie comme Région pilote pour le lancement de « Ankohonana Miarina ». Ce programme ambitieux vise à soutenir les familles vulnérables, en situation de précarité, en leur offrant des opportunités concrètes de manière à ce qu’elles deviennent autonomes au mieux indépendantes. Le choix de Fieferamanga et de Tsimahabeomby II, District d’Arivonimamo, Région Itasy pour donner le coup de pioche de ce Projet d’envergure n’est pas le fruit du hasard. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, en personne descendu sur terrain, met les points sur le « i » et la barre sur le « t » afin que l’on sache les intérêts stratégique dans le cadre du redressement national axé essentiellement sur le volet social. Justement, le Projet « Ankohonana Miarina » entre de plain-pied dans la mise en application des trois « Andry », les trois piliers, annoncés par le Président de la République lors de ses multiples interventions relatives au programme globale qu’il envisage de mener. Le discours de fin d’année 2023 revêt une importance toute particulière du fait que le Président profite de cette occasion pour bétonner la réalisation de ses promesses à travers les trois « Andry » à savoir le « volet social », l’ « essor de l’industrie » et la « bonne gouvernance ». Trois Piliers qui sous-tendent toutes les actions horizontales et transversales pour la relance de la Nation. Qui dit « relance » suppose le « redressement social, économique et politique » du pays.
Le Projet « Ankohonana Miarina » entend tenir à terme ses promesses. De grands chantiers vont démarrer à Fieferamanga et à Tsimahabeomby II. Le Chef de l’Etat propose de rebaptiser le nom de la localité Tsimahabeomby en Miarina sinon « Ambohimiarina » pour cristalliser pour les générations futures la volonté présidentielle.
Un programme de formation sera dispensé au profit des familles bénéficiaires du Projet. Un encadrement inspiré de la technique Pfumvudza avec la collaboration des experts venus d’Amérique, du Zimbabwe et d’Afrique du Sud. Ils vont prêter main-forte à la réalisation du Projet « Ankohonana Miarina ». Pfumvdza, qui a déjà fait ses preuves au Zimbabwe, en Afrique du Sud, donnera certainement ses fruits à la Grande île. Il portera secours aux familles malheureusement déshéritées.
Le bout du tunnel ne sera plus loin !
Ndrianaivo
Cent élèves magistrats de l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG) ont prêté serment, hier à la Cour Suprême d’Anosy. Parmi eux, soixante étudient pour travailler plus tard dans le tribunal civil (filière judiciaire), vingt suivent une formation pour le tribunal des contentieux de l'Etat (filière administrative), et vingt sont assignés en matière de gestion des deniers publics (filière financière).
Ces élèves magistrats effectueront leur stage au Tribunal de Première Instance, à la Cour d’appel et à la Cour suprême pendant une période de neuf mois. Par la suite, ils retourneront à l'école pour poursuivre leur formation pratique, avant de débuter leur travail dans les institutions où le Gouvernement les enverra. Il est à noter que la durée totale de la formation à l’ENMG est de 24 mois.
Au terme de leur formation, une note moyenne de 10/20 est requise pour l’étape finale. Cette étape consiste en une période de trois mois visant à parfaire leur préparation avant de rejoindre activement le système judiciaire et administratif du pays.
Coopération entre la Türkiye et Madagascar : un nouveau projet éducatif en vue
La coopération entre la Türkiye et Madagascar s'intensifie avec le projet visant à implanter un institut dédié à l'enseignement de la langue et de la culture turque au sein de l'Université d'Antananarivo. Cette initiative marque une avancée significative dans les échanges éducatifs entre les deux pays.
L'Université d'Antananarivo voit en ce projet une opportunité d'enrichir son offre de formation, offrant ainsi à ses étudiants la possibilité de se familiariser avec la langue et la culture turque. Cette nouvelle perspective d'apprentissage contribuera à l'ouverture au monde et à l'épanouissement des étudiants.
Lors d'une rencontre entre le président de l'Université et une délégation conduite par l'ambassadeur turc à Madagascar, les discussions ont porté sur l'élaboration et la mise en place de cette collaboration. Ces échanges témoignent de l'engagement des deux parties à concrétiser ce projet éducatif d'envergure.
Cette collaboration prometteuse entre la Türkiye et Madagascar ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de l'enseignement supérieur à Antananarivo, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.
Le Gouvernement du Premier ministre, Christian Ntsay a tenu son second Conseil des ministres, hier au palais d’Etat d’Iavoloha. Si beaucoup s’attendaient à une vague de nomination de hauts fonctionnaires de l’Etat, l’équipe exécutive s’est encore penchée sur les questions en rapport avec le quotidien de la population. La suite de l’exposé des grands chantiers à réaliser dans les premiers 100 jours de ce nouveau quinquennat du Président Andry Rajoelina a occupé une grande partie de l’ordre du jour.
Ainsi, comme édicté par la Constitution, le Gouvernement a le devoir d’exposer les grandes lignes de la Politique Générale de l’Etat. En effet, d’après l’article 75 de la Constitution, « l’Assemblée Nationale se réunit en session extraordinaire sur un ordre du jour déterminé, par décret du Président de la République, pris en Conseil des ministres … ». Une disposition qui s’applique au même titre que le Sénat conformément à l’article 85 de la Constitution. Par conséquent, l’Exécutif a décidé de convoquer le Parlement pour une session à partir du lundi 29 janvier prochain et ce pour une durée qui n’excédera pas les 12 jours.
Code pénal et collectivités décentralisées
Outre la Politique Générale de l’Etat, un projet d’amendement en vue de la modification du code pénal sera à l’ordre du jour lors de cette session extraordinaire des deux Chambres du Parlement. Une disposition visant à sanctionner sévèrement les personnes coupables de viol.
Pour rappel, le Président Andry Rajoelina avait annoncé durant son discours à la Nation, la veille du Nouvel an, des sanctions contre les auteurs de viols sur des mineurs. Le Chef de l’Etat avait évoqué des sanctions telles que l’emprisonnement à perpétuité ainsi que la castration chimique par injection. Des mesures drastiques dont l’objectif est de mettre ces violeurs d’enfants hors d’état de nuire.
Durant la même session, les parlementaires devront également se concentrer sur un projet d’amendement des dispositions légales liées à l’organisation des collectivités territoriales décentralisées, selon toujours le compte – rendu du Conseil des ministres.
La Rédaction
Un geste citoyen. Le reboisement constitue une action indispensable pour atteindre l’objectif de reverdir Madagascar. Pour cette année, 75 000 Ha de surface seront à couvrir, à en croire le directeur général de la Gouvernance environnementale auprès du ministère de tutelle, Rinah Razafindrabe. Pour y arriver, des pépinières géantes sont mises en place dans les régions afin d’encourager les habitants à participer à la campagne de reboisement. D’autres pépinières publics et privés, souvent de proximité, sont également opérationnelles. « Selon les estimations, 300 millions de jeunes plants, dont des arbustes et des plantules de mangroves, sont préparés pour répondre aux demandes de toutes parts. Pour en bénéficier, il suffit de faire une demande auprès des Directions régionales de l’environnement et du développement durable (DREDD), et surtout se porter garant du suivi et de l’entretien des arbustes, pour s’assurer de leur croissance », avance le directeur général. Les critères et dossiers détaillés à fournir sont disponibles auprès de chaque DREDD.
Des mois de préparation
L’entretien des arbustes dans les pépinières, la gestion de l’eau, etc. constituent des activités entreprises au préalable, avant la tenue de la campagne de reboisement chaque année. Celle-ci requiert des mois de préparations, d’après Lovanirina Vololoniaina, DREDD Analamanga. Pour les associations, entités, organismes, institutions ou particuliers participant à la campagne, ils doivent s’assurer d’une surface déjà aménagée à l’avance, pouvant être protégée par les contraintes extérieures, avant de faire une demande d’arbustes. Pour la Région Analamanga, la pépinière géante dispose jusqu’à 1 million de jeunes plants, de bonne qualité. D’autres pépinières de proximité existent aussi dans chaque District, selon les moyens et les besoins. « Ces derniers temps, les habitants sont davantage motivés à participer au reboisement, et même à concevoir des pépinières », reconnait le directeur régional. Aussi, la tenue d’une journée nationale d’entretien des arbustes, en avril 2023, a amélioré le taux de réussite du reboisement. Ce dernier a atteint les 80% pour la Région Analamanga…
P.R.