Le sang a giclé du côté d'Ambohibe Ilafy, la nuit de mardi dernier. Sur le sol, trois corps sans vie gisaient dans une flaque de sang, et des armes retrouvées à côté de ces cadavres. Mais qui sont les victimes.
On peut dire simplement que ç'en est fini de la bande à Ndriana Charles et compagnie, des bandits rendus tristement célèbres pour les enlèvements de citoyens étrangers résidant dans la Capitale dont des Indiens. D'après les informations, ces trois individus, mis définitivement hors d'état de nuire, ont purgé leur peine de prison à Tsiafahy il y a quelques années de cela, et toujours pour enlèvement mais ont donc récemment récidivé. Les faits. Vers minuit mardi dernier à Ambohibe Ilafy, ces bandits étaient sur le point de tendre une embuscade à leur prochaine victime, un Indien, selon une source. "Cette nuit-là, la cible conduisait tranquillement et se trouvait sur le chemin qui mène vers son foyer à Ambohibe Ilafy, lorsque les agresseurs sont passés à l'action, cherchant à barrer le chemin à la cible. Mais grâce à un renseignement et un plan qui fonctionnait comme une machine bien huilée, les éléments de la Gendarmerie ont déjà pris position dans le secteur, histoire d'avoir la possibilité d'intervenir à temps pour empêcher les ravisseurs d'agir", selon une source au niveau de cette Force.
« L’analyse approfondie des pratiques entourant l'avortement à Madagascar révèle des lacunes significatives dans la protection des droits humains des femmes, mettant en lumière des enjeux politico-religieux, juridiques, sociaux et culturels entravant l'accès effectif aux services d'avortements légaux et sécurisés ». Tel a été l’hypothèse de départ proposé par Mbolatiana Raveloarimisa, dans sa thèse de mémoire pour l’obtention de son Master 2 en Droits humains auprès de l’Université d’Antananarivo.
Le webinaire organisé par l'ONG CID a mis en lumière l'importance des médias dans la couverture des conflits électoraux et ce, en mettant en avant les tensions et les défis liés aux élections présidentielles de 2023. L'analyse des résultats a répertorié 142 incidents de violences électorales, touchant principalement les candidats, les comités de soutien et les citoyens ordinaires, pendant la campagne électorale d'octobre à novembre. Parmi les facteurs amplificateurs des conflits, l’on compte la circulation de 102 cas de fausses informations, principalement pendant la période de propagande. Leur circulation a également entraîné des cas de confusion informationnelle, mettant en lumière l'importance de renforcer la résilience des médias et des citoyens face à ce phénomène.
Non Verba ! » Beaucoup de travail, peu de paroles ! Le peuple aimerait voir à l’œuvre les dirigeants du pays, du sommet à la base, sans palabres.
« Asa fa tsy Kabary ! » L’onde de choc de la chute de la Première République, demi-siècle plus deux ans après, 18 mai 1972, mais surtout les performances avérées, ne cesse de nous secouer et nous rafraîchir la mémoire. De ce slogan simple et facile à saisir dérivé du latin « Acta Non Verba », loin des bla-bla et des rhétoriques parfois trop intellectuelles, « Asa fa tsy Kabary », les dirigeants de la Première République ont su dynamiser sinon mobiliser le peuple vers un élan de développement. Par des mots d’ordre, quelque peu terre-à-terre voire simpliste, « Politikan’ny kibo » (politique du ventre … plein), ils ont réussi à catalyser les paysans producteurs à améliorer et augmenter davantage la production notamment le riz. Si bien que, mine de rien, le pays a atteint, à l’époque, l’autosuffisance alimentaire. On parvient même à exporter. Le riz de luxe malagasy, le « vary gasy mena », les célèbres « riz rouges », envahissaient les rayons des Grandes surfaces européennes et américaines. Des produits de luxe du terroir malagasy d’une saveur exotique remarquable que les connaisseurs tels les Américains et les Nordiques apprécient voire en raffolent beaucoup.
Le directeur général des Douanes de Madagascar, Zafivanona Ernest, a apporté, hier à Ivandry, des éclaircissements cruciaux concernant des bois de rose saisis au Kenya, il y a dix ans. Les déclarations de ce DG des Douanes ont été faites en réponse à des publications sur les réseaux sociaux, affirmant que des bois de rose, sortis du territoire en décembre, ont été interceptés en Tanzanie. Selon toujours Zafivanona Ernest, ces informations ont été exposées hors contexte, et il s'est attelé à fournir une vue d'ensemble complète de l'affaire.
Les images de l’artiste Lalie hospitalisée ont fait le tour, depuis hier matin, des réseaux sociaux. La chanteuse à la voix cristalline, qui a séduit les ouïe des mélomanes de la Grande île depuis l’année 1996, est gravement malade. Depuis, elle et son époux lancent un SOS via les réseaux sociaux. Le couple appelle ses fans et les internautes à une perfusion financière pour lui permettre de recouvrer sa santé. « Lalie est toujours à l'hôpital Befelatanana dans le service gynécologie. Elle est atteinte d’un kyste ovarien volumineux. Nous sollicitons l'aide de ses fans, artistes et des bonnes personnes. Elle doit subir une intervention chirurgicale urgente.
« Girl power » diront les adeptes du féminisme. La nomination de plusieurs hauts fonctionnaires de l’Etat figurait parmi l’ordre du jour lors du Conseil des ministres d’hier au palais d’Iavoloha. Parmi les nouvelles nominations figurent celles de cinq directrices au sein de la Présidence. Il s’agit notamment de Lova Hasinirina Rakotomaro, qui occupe désormais le poste de directrice des affaires internationales et porte – parole du Président de la République. Elle avait assuré la fonction de directrice de Communication à la Présidence, avant d’être à la place du directeur de cabinet par intérim, toujours à la Présidence, pendant les trois derniers mois de mandat du Président Andry Rajoelina. Elysa Rakotonirina, directrice de cabinet du Président de la République. Elle est la seule nouvelle venue car ayant été directrice de communication au ministère des Affaires étrangères avant de rejoindre l’équipe de la Présidence.
La Vérité (+) : Quelle est la signification de cette consécration ?
Céline Nathalie Razafindehibe (=) : Le prix « Femme inspirante de l’année 2023 » est décerné par le Mouvement mondial des femmes leaders panafricaines (MMFLP), un acteur pour l’engagement des ONU Femmes. Je l’ai reçu à travers les efforts et les initiatives que j’ai pris au sein du MMFLP à Madagascar depuis 2022. Cent femmes et jeunes filles dans le monde ont reçu le même prix en guise de remerciement, de reconnaissance et de gratitude pour les œuvres que nous avons fournies pour cette organisation et pour la lutte contre la violence basée sur le genre et la participation des femmes aux postes de décision.