Comme toutes les autres fêtes, celle de l'indépendance nationale a été aussi sanglante, du fait d’accidents de différents types. Les faits survenus le 25 juin dernier reflètent bien cette situation. De source hospitalière provisoire, 4 personnes ont alors trouvé la mort à cause d’ accidents de la circulation qui s'étaient produits dans les quatre coins de la ville, la seule journée de mardi dernier. Une centaine d'autres personnes se sont fait consulter. Par ailleurs, ces accidents de la circulation ont fait une vingtaine de blessés. Sans doute, celui survenu à Ampitatafika a été le plus dramatique d'entre tous.
Hier, lors de la célébration de la fête du retour de l'indépendance, Faniry, une fournisseuse et productrice d' « arendrina taratasy » dans la Capitale, a partagé des nouvelles encourageantes sur l'essor de cette activité artisanale. « Nous avons commencé à fabriquer des « arendrina » au mois de novembre et décembre de l’année dernière et les avons stockés en vue de la saison des ventes », explique Faniry. Grâce à cette préparation, nous avons pu répondre efficacement aux nombreuses commandes qui ont commencé à affluer dès le début du mois de juin. « Les églises, les associations et les Fokontany ont passé beaucoup de commandes, et nous avons vendu le petit reste au marché d'Andravoahangy », précise-t-elle.
“Je n’ai jamais assisté à un tel show de ma vie. C’est la première fois et j’en suis émerveillée”. Ginah R., originaire de Faratsiho mais résidante à Antananarivo depuis quelques mois, faisait partie des milliers de personnes présentes autour du lac Anosy, mardi dernier., pour assister aux feux d’artifice et show de drones. La plupart d’entre eux ont quitté leurs habitations en début d’après-midi pour trouver la bonne place aux alentours. D’autres fonctionnaires et employés des ministères environnants ont préféré rester dans leurs bureaux depuis la matinée et joindre les terrasses ou autres en début de soirée pour éviter de manquer le spectacle. D’ailleurs, il s’agit d’une grande première pour la célébration de la fête nationale.
Selon une étude récente de la Banque mondiale, d’ici 2025, l’exploitation minière à Madagascar pourrait représenter, dans des scénarios favorables, jusqu’à 14% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette année, les exportations de produits miniers de la Grande île ont augmenté de 27,3% au premier trimestre, selon une source officieuse. Cette croissance est principalement soutenue par l’extraction de graphite, menée par des multinationales telles que Nextsource et Tirupati Graphite. Ces grandes industries injectent des milliards d’investissement, dont une partie importante est reversée aux communautés locales et aux caisses de l’Etat. Le rôle d’Ambatovy, un autre acteur majeur du secteur minier, ne peut être ignoré.
Depuis le mois dernier, une augmentation notable des tarifs de fret maritime international a été observée, perturbant considérablement les prix des denrées importées consommées quotidiennement à Madagascar, telles que la farine et autres produits de première nécessité (PPN). Pour comprendre les causes de cette hausse, il est essentiel d'examiner trois facteurs déterminants qui influencent la dynamique tarifaire. Le premier facteur concerne la Mediterranean Shipping Company (MSC), qui a augmenté ses taux FAK (Freight All Kinds) en mai. Cette hausse a été rapidement suivie par d'autres compagnies maritimes, qui ont ajusté leurs tarifs pour les aligner au-dessus des seuils de rentabilité. Ce phénomène, appelé « carrier discipline », est un ajustement basé sur les fondamentaux du marché et non sur une entente entre les compagnies.
Le Kudéta, un lieu parfait pour réchauffer le cœur et faire résonner toutes les musiques. Cet antre, ayant accueilli le groupe de rap inoxydable, a tremblé sous les assauts de Da Hopp et un public copieusement arrosé. Le responsable des lieux a mis les petits plats dans les grands avec l’organisation d’un concert de rap haute volée en invitant le célèbre groupe de hip hop Da Hopp à enflammer la salle. Les hostilités ont débuté vers 21 heures. Et d’entrée de jeu, Da hopp a défié les générations. De son côté, le public ne s’est pas fait prier pour reprendre les chansons du trio. Sachant que c’était un rendez-vous très attendu du public et le groupe était visiblement enthousiaste de retrouver ses fans.
Le ministère des Affaires étrangères prêt à accompagner le PECC dans la sensibilisation du public sur des questions environnementales. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a exprimé sa volonté d'apporter son soutien au Programme d’Education environnementale, citoyenne et civique (PECC) afin de sensibiliser le public sur des questions cruciales telles que le changement climatique, la protection de la biodiversité et la bonne gouvernance. Cette collaboration vise à mettre en place des campagnes de sensibilisation à travers divers canaux de communication pour toucher un large public. Les campagnes de sensibilisation seront déployées à travers différents moyens tels que les médias, les réseaux sociaux et les événements publics. A court terme, l'accent sera mis sur la sensibilisation à Antananarivo et dans le District d’Ambohidratrimo. A long terme, l'objectif est d'étendre ces initiatives à plusieurs régions à travers toute la nation malagasy. Lors d'une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Mme Rafaravavitafika Rasata, et le coordinateur du PECC, Thierry Raharison, des discussions ont eu lieu sur les moyens de collaboration. Mme Rasata a salué les efforts de M. Raharison dans la mise en place de ce programme visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Le MAE s'est engagé à soutenir le PECC en renforçant ses capacités, en recherchant des financements pour les formations et en apportant un soutien logistique. Cette collaboration promet d'être bénéfique pour la sensibilisation du public et la promotion de pratiques environnementales durables à Madagascar.
La fierté et la joie étaient palpables lors de la célébration du retour de l'indépendance hier. Le moment fort fut le grand défilé au Stade Barea Mahamasina, plein comme un œuf. Après les 21 coups de canon vers 10 h 30, le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré la cérémonie en passant en revue les troupes. Une foule immense, empreinte d'un enthousiasme et patriotisme sans faille, agitait des drapeaux malagasy Rouge, Vert, Blanc et des fanions. La plupart d'entre eux s'étaient rassemblés sur place dès 5h du matin pour ne rien manquer du spectacle.
Vendredi dernier, Peak, une entreprise spécialisée dans l'optimisation des interactions humaines au sein des organisations, s'est associée au Club Arisera pour organiser une conférence intitulée « La mobilisation des sciences de l'information et de la communication (SIC) dans le monde professionnel ». Celle-ci s’est déroulée à l'université d'Antananarivo. Hasina Randrianantenaina, directrice générale de Peak, a décrit cette collaboration comme un effort conjoint pour « promouvoir l'innovation et partager des connaissances précieuses » dans le domaine des sciences de l'information. Elle a souligné l'engagement de son entreprise à développer le potentiel des individus hautement qualifiés, en aidant les dirigeants et leurs équipes à améliorer leur performance à travers des solutions personnalisées qui répondent à leurs besoins spécifiques. L'entreprise organise régulièrement des conférences et des formations destinées à renforcer les compétences individuelles et collectives, la cohésion d'équipe, ainsi qu’à cultiver une culture d'excellence et d'autonomie.
Docteurs en SIC
Durant la conférence, Fabrice Lollia, docteur en SIC, a partagé son analyse sur la manière dont les SIC ont influencé son parcours professionnel. Ayant obtenu une spécialisation en intelligence économique et analyse du risque à l'université Gustave Eiffel, il a acquis des compétences qui lui ont permis d'adopter une perspective holistique, essentielle pour exceller dans le milieu professionnel. « Les SIC ne constituent pas seulement un fond théorique, mais aussi un outil dynamique et adaptable, capable de répondre aux diverses exigences du monde professionnel », a-t-il expliqué. Le Dr. Fabrice Lollia a aussi souligné que la diversité et la complexité des SIC sont souvent sous-estimées, ce champ étant réduit aux carrières en communication ou en journalisme. La conférence « Wel'com » a donc offert une occasion de mettre en lumière la richesse et la profondeur de ce domaine.
Hervé Razafindranaivo, docteur en SIC de l’université d’Antananarivo et panéliste, a ajouté : « Cette conférence vise à encourager les étudiants à apprécier la formation adaptée pendant leur apprentissage en communication, ainsi qu’à relier l'étude théorique aux applications pratiques ». Il a évoqué un problème courant parmi les étudiants, à savoir la crainte que les enseignements théoriques ne trouvent pas d'application dans leur future carrière professionnelle. L'événement « Wel'com » a été une plateforme pour explorer les applications des sciences de l'information et de la communication dans divers contextes professionnels, mettant en évidence l'importance de ces compétences dans le monde professionnel. La contribution de chaque participant a enrichi la discussion, fournissant des perspectives variées sur l'intégration des théories des SIC dans la pratique.
Carinah Mamilalaina