Ouverture tous azimuts. Une étape significative a été franchie dans le renforcement des relations entre Madagascar et la compagnie aérienne Qatar Airways, grâce à une réunion officielle entre le ministère des Transports et de la Météorologie malgache et la délégation de Qatar Airways. L'objectif de cette rencontre était de sceller un partenariat stratégique qui promet des perspectives prometteuses pour le secteur aérien de Madagascar. La cérémonie officielle a eu lieu à la direction générale de l'aviation civile à Anosy. La première phase de l'accord, résultant de discussions techniques fructueuses avec la délégation qatarie, a impliqué la participation active des représentants de l'aviation civile des deux nations, ainsi que des membres éminents du ministère des Transports malgache et de l'aviation civile de Madagascar. Au cœur des discussions techniques figuraient des sujets cruciaux liés à la sûreté et à la sécurité des vols dans les deux pays. Après une évaluation minutieuse des procédures techniques, la première série de vols a été planifiée, marquant le début d'une nouvelle ère de connectivité aérienne entre Madagascar et le Qatar. La compagnie Qatar Airways, avec une présence dans près de 170 pays à travers le monde, opérera 14 vols par semaine, combinant des vols de passagers et de fret. Cette initiative contribuera non seulement à renforcer les liens entre les deux nations, mais aussi à stimuler le secteur de l'aviation à Madagascar, ouvrant ainsi la porte à de nouvelles opportunités économiques.
Collaboration étroite
D’ailleurs, le Président de la République a exprimé sa vision ambitieuse en déclarant que cet accord vise à attirer un million de visiteurs à Madagascar au cours des cinq prochaines années. Il considère cela comme un moyen de dynamiser l'industrie du tourisme et de positionner Madagascar comme une destination incontournable. « Le ministère des Transports, au-delà de ses responsabilités traditionnelles, jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre de cette initiative. D’où l'importance d'une coopération étroite entre les secteurs public et privé pour garantir le succès de cette collaboration. Ainsi, nous envisageons un système de « code share » qui n’est autre qu’un partenariat commercial signé entre deux compagnies aériennes afin de se partager des dessertes sur une même liaison », explique Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports. En somme, cette nouvelle collaboration ne se limite pas à la connectivité aérienne. Elle vise également à renforcer les échanges économiques et culturels entre les deux nations. Le ministère des Transports prévoit des investissements supplémentaires dans l'infrastructure aéroportuaire pour accompagner cette croissance anticipée du trafic aérien. Ainsi, cet accord entre Madagascar et Qatar Airways marque le début d'une ère nouvelle et prometteuse pour le secteur aérien malgache. Il ouvre la voie à un renforcement des liens internationaux, à une croissance économique et à une présence accrue sur la scène mondiale. La collaboration étroite entre les deux parties promet d'apporter des avantages mutuels, allant au-delà des frontières géographiques.
Hary Rakoto
Les artistes et fans soutiennent un grand musicien. Le grand concert caritatif à guichet fermé en faveur du guitariste Mikakely Bassiste a tenu sa promesse. Cet évènement s’est déroulé vendredi dernier au Food Court, dans l’enceinte de La City Ivandry. Le concert a porté ses fruits puisque le public est venu en masse pour assister au show, mais également pour répondre à l’appel à l’aide du guitariste Mikakely, connu de tous comme bassiste œuvrant au sein de groupes ou chanteurs de renom comme Samoëla, groupe ’Zay, Tovo J’Hay, Fa’meno Tarika, Princio, Nanie, Bodo,…
Ce musicien qui a fait la joie des mélomanes, fans de la bonne musique, a été victime d’un accident vasculaire cérébral et devra subir une intervention chirurgicale. Une opération qui demande un énorme budget. Raison pour laquelle la famille des artistes s’unit dans un concert au profit de Mikakely qui, aujourd’hui, est encore dans un état comateux. Ainsi, un grand rassemblement de nombreuses grosses pointures de la musique locale s’est tenu à La City Ivandry pour aider à financer le traitement de Mikakely. Pour le moment, aucune information n’a été divulguée concernant le montant de la somme réunie lors de ce concert. En outre d’autres activités et manifestations sont en cours en faveur du bassiste et la totalité des sommes récoltées sera communiquée dans les jours à venir.
Toujours au sujet du show à La City Ivandry, durant plus de 4 tours d’horloge, l’audience s’est baignée dans une ambiance solidaire aussi plaisante que caritative. Les amis artistes de Mikakely ont été tous présents pour la bonne cause. Le groupe ’Zay, Tovo J’hay, Princio et Samoëla ont également enflammé la scène en interprétant chacun ses tubes indémodables. Et à la surprise du public, le « bad boy » des chansons à texte Rah-Ckiky, absent de la scène tananarivienne depuis un long moment, y était présent pour l’occasion. Tous ces artistes, animés tous d’un élan de générosité, se sont produits de manière bénévole. Encore une fois, ils ont démontré ce que c’est vraiment la solidarité. L’objectif était de récolter un maximum de fonds mais aussi de faire montre de solidarité envers les artistes hospitalisés ne bénéficiant pas de couverture sociale. C’était également une occasion pour ces différents groupes et chanteurs de solliciter les autorités pour leur contribution à cette bonne cause.
Si.R
Le Tily en étroite collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Ce dernier réaffirme son soutien aux jeunes du Tily eto Madagasikara.
« Les actions en faveur de la Jeunesse restent une priorité pour le Gouvernement.» Ce propos est du ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa, lors de son allocution à la cérémonie d'ouverture de la célébration du centenaire qui s'est tenue, samedi dernier au Palais des sports de Mahamasina.
Le ministère de tutelle entend prendre des actions immédiates pour le suivi des pistes prioritaires pour les jeunes. Quand on parle de capitale humain, on parle de la jeunesse pour le cas de Madagascar. En réponse directe aux 3 axes stratégiques de la politique générale de l'Etat notamment la valorisation du capital humain, l'industrialisation et la bonne gouvernance, le locataire de la Place Goulette réaffirme son soutien aux actions des Tily eto Madagasikara en tant que structure éducative pour les jeunes.
Par ailleurs, le projet des Menafify du Tily eto Madagasikara, qui ont des membres dans toutes les Régions de la Grande île, s’aligne aux piliers de la politique générale de l'Etat. Il s'agit de créer 100 PME pour marquer les 100 ans. En tant qu'action concrète valorisant le capital humain formé par les jeunes qui constituent 65% de la population, et ligne droite vers l'industrialisation et la bonne gouvernance, le département du MJS soutient ces actions.
Les scouts en général et les Tily sont des acteurs du changement dans notre société en matière de consolidation de la paix, le changement climatique et la création d'emplois pour les jeunes, ils sont en étroite collaboration avec le MJS.
Recueillis par E.F.
Les pluies incessantes dans la Grande île ne cessent de faire des dégâts, tant du côté matériel que humain. Selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 5 personnes sont portées disparues dont une à Port-Bergé, à Mandritsara et à Ambilobe, 2 à Ambanja. Le nombre de personnes décédées est monté à 9 dont 2 à Toamasina II, une à Maevatanana, Ambanja, Ambilobe, Antsiranana I, Antsiranana II, Nosy Be et Port-Bergé. 9.481 personnes sont actuellement sinistrées, ce qui représente 2.397 ménages. 2.370 personnes sont accueillies dans 18 sites d’hébergement. 2.386 cases d’habitation sont inondées. 12.690 hectares de rizières sont également submergées par l’eau dont 11.813 hectares dans la Région de Sofia.
En ce qui concerne particulièrement la plaine d’Antananarivo, traversée par la rivière de Sisaony, un avis de vigilance « jaune » ou menace de danger est lancé. A l'échelle d’Andramasina, la hauteur de Sisaony est de 1,67 m. Celle-ci a atteint un niveau maximum de 2,20 m, hier à 19h 55. Le niveau est de 3, 14 m à l’échelle d’Ampitatafika. Ceci a monté de 2,94 mètres en un jour. L’évolution durant les prochaines 24 heures dépendra des conditions météorologiques. La cote de vigilance « rouge » à cette station est de 3,50 m.
Pour la rivière d’Ikopa, à l'échelle d’Antelomita, son hauteur est de 1,27 m. Le niveau affiche 1,44 m à Ambohimanambola. Ceci a atteint un maximum de 2,60 m hier à 1h 35. Toutefois, ce niveau baisse et continue à baisser. Son évolution durant les prochaines 24 heures dépendra également des conditions météorologiques. La cote de vigilance « jaune » à cette station est de 3,50 mètres.
A l’échelle de Bevomanga, le niveau de la rivière d’Ikopa est de 2,16 m. Le niveau a monté de 0,13 m en 24 heures et continuera ainsi durant les prochaines 12 heures. La cote de vigilance jaune à cette station est de 4,00 m.
La rivière Andromba est de 2,80 m à l'échelle de Behenjy, tandis que la hauteur de la rivière Mamba est de 1,72 m à l'échelle d’Ambohidroa. Son niveau a monté de 0,63 m en 24 heures.
Anatra R.
Le pont modulaire opérationnel. Le ministère des Travaux publics (MTP) a annoncé l'achèvement de l'installation d'un pont modulaire au PK 400 de la Route nationale n°6 (RN6) à Ankaramihely- Ankaramibe, dans le District d'Analalava. Cette installation fait suite à l'effondrement de la chaussée de la route causé par des pluies diluviennes survenues dans la Région. La circulation a été totalement interrompue. La division de la route en deux a nécessité une intervention urgente pour rétablir la circulation dans les plus brefs délais. Les équipes techniques du ministère des Travaux publics ont été mobilisées sur place dès jeudi, travaillant jour et nuit pour installer ce pont de 20 mètres en moins de 48 heures. Grâce à cet effort intensif, la circulation reliant le District d'Antsohihy à celui d'Ambanja a pu être rétablie à la normale depuis samedi dernier à 16h. L'installation de ce pont modulaire à Ankaramihely représente une mesure temporaire efficace mise en place par le MTP pour rétablir la circulation dans cette Région suite aux dommages causés par les intempéries.
Un soulagement pour les usagers
Aucune déviation n’a été possible sur ce lieu. Ceux qui ont dû emprunter ce chemin ont été contraints de recourir à des transbordements pour continuer leur voyage. Cette coupure à cause d’un vol de buse métallique a entraîné des conséquences néfastes pour de nombreuses personnes. « Fort heureusement que le ministère a vite résolu le problème. Les transbordements ont engendré des coûts supplémentaires sur notre budget déjà serré. En plus, la durée du trajet a augmenté. Cependant, d’autres points noirs doivent être aussi résolus » indiqua Soanifaly, parmi les passagers venant de la DIANA lors de son arrivée dans la Capitale. Il a ajouté que le prix du repas à cet endroit a été doublé par rapport à la normale.
Les poids lourds ont été les plus pénalisés et les premiers ravis de la résolution de la situation. « Les marchandises ont été bloquées depuis plusieurs jours alors que de nombreuses localités en dépendent. Des PNN, du carburant, des médicaments ont ainsi subi du retard dans leur acheminement. Pour les produits endommagés à cause de l’humidité, on fera le constat une fois à l’arrivée », indiqua un routier.
Inspection des tronçons fragilisés
« On constate que la pluie continue et les équipes du ministère des Travaux publics et les différents responsables, civils et militaires, ont pris immédiatement leur responsabilité pour dégager les obstacles sur les routes nationales. Des équipes sont également en train de relever les zones suspectes et fragiles afin d’anticiper les mesures à prendre », d’après le ministre de tutelle, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina. Il a ajouté que sur la RN6, de nombreux travaux temporaires ont également été réalisés pour ouvrir la circulation. Cela comprend la réparation des routes qui se sont effondrées à de nombreux endroits, la réparation des barrages endommagés, l'enlèvement du sable apporté par l'eau, et bien d'autres encore. « Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont travaillé ensemble pour accélérer les travaux surtout les usagers des routes nationales qui ont fait preuve de patience face aux fermetures de route causées par les intempéries et aux travaux qui ont dû être effectués », conclut le ministre.
Nikki Razaf
« Marquer l’histoire en réussissant là où les autres ont échoué en reverdissant notre pays ». Ce sont les mots du Président de la République, Andry Rajoelina, lors du lancement officiel de la saison du reboisement 2023-2024 sur le site de la future nouvelle ville de Tanamasoandro hier. « Ces zones qu'on reboise aujourd'hui seront les zones où l'on pourra se promener et se balader dans cette ville », explique le Président. L’événement a été lancé par le couple présidentiel. D’autres personnalités étatiques ont aussi fait le déplacement à Imerintsiatosika à l’instar du Premier ministre et quelques ministres, du président du Sénat accompagné par des sénateurs et des députés. La population des Communes environnantes sont également venues en masse.
Lors de cette journée, 18 000 variétés de jeunes plants ont été repiquées sur 150 000 m2 de surface. Tous les départements ministériels, le secteur privé et autres associations ont envoyé des participants afin de réaliser le reboisement. Ils ont été répartis sur 5 sites. En cette première, les abords du « Fleuve vert » ont été choisis pour la plantation. En effet, de par son emplacement, cet endroit servira à l’embellissement du Tanamasoandro. Des espèces ornementales comme le mantaly, le faux érable, le flamboyant géant, la jacaranda, et le frêne ont été ainsi choisies.
Planter plus, détruire moins
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) est le premier responsable du reboisement. Le ministre Max Fontaine a ainsi réitéré la volonté de l’Etat malagasy à reverdir la Grande île. « Refaire de notre pays une île verte est le devoir de tout un chacun », indiqua-t-il. En plus, la santé de nos forêts a des conséquences sur notre quotidien. D’ailleurs, le thème national de cette nouvelle saison s’intitule “Fambolen-kazo : Manarina ny tontolo iainana, mamelon'aina”. Autrement dit, restaurer l’environnement grâce au reboisement, c’est assurer l’avenir du vivant.
Le ministre a également indiqué que 100.000 hectares partent en fumée chaque année. Il faut au moins réussir à égaliser cette perte, et même aller au-delà afin d’atteindre l’objectif de reverdissement. 75.000 hectares en 2024 (300.000.000 de jeunes plants) et 4 millions d'hectares d'ici 2030. «C'est la population qui en subit les conséquences comme les inondations, la sécheresse et la destruction de la nature,(...) et le reboisement est une des solutions contre le changement climatique". "Notre objectif est de planter plus qu'on ne détruit", conclut-il. Les pépinières géantes du MEDD dans les 23 Régions sont prêtes à fournir les jeunes plantes. Ils sont gratuits et disponibles pour tout le monde. L’utilisation du “reboisement industriel” est aussi parmi les méthodes utilisées pour atteindre cet objectif. Il s’agit de planter des espèces dédiées aux charbons de bois, de charpente et de fabrication de meubles. L’implication de l’usage des drones dans le reboisement des zones difficiles d’accès continue également.
Outre le reboisement de masse, le plus important, c’est le suivi. L’Etat malagasy compte ainsi sur le Système d'information sur le reboisement afin d’atteindre les 75% de taux de survie des plantes. Il permet de répertorier les sites de reboisement et le nombre des espèces plantées. En plus du reboisement à Imerintsiatosika, les autres régions ont aussi emboîté le pas. Au moins, 700 000 jeunes plants ont été mis en terre dans tout Madagascar.
Nikki Razaf
Une révolution qui sera gravée dans les annales de l’histoire de Madagascar. Tel est l’exploit que le Président Andry Rajoelina entend réaliser par la création de la nouvelle ville « Tanamasoandro » qui s’étend sur près de 900Ha. Le Chef de l’Etat a profité de son passage à Imerintsiatosika, durant le lancement de la campagne de reboisement, pour constater de visu l’avancée du chantier.
« Les travaux seront exécutés durant un très court délai. Notre présence aujourd’hui témoigne déjà de l’avancement du chantier », a – t – il soutenu. Le Président a amené une forte délégation pour effectuer une visite des sites qui abriteront les différents bâtiments administratifs tels que les ministères, le palais de la Présidence ou encore le palais de la Primature. D’ailleurs, la maison de la Presse et de la Culture trône déjà au milieu du chantier. Grâce à un appui du Gouvernement chinois, les locaux du ministère de la Défense nationale ainsi que celui des Affaires étrangères pourront également y être construits dès cette année. L’endroit comprendra également un quartier des Ambassades qui sera installé dans la zone administrative, sur 252 258m2.
Des habitations
A cette zone administrative s’ajoutera une zone d’habitation qui s’étend sur 199 886m2 avec des appartements haut de gamme, des villas de luxe ainsi que des logements sociaux dont les fondations sont déjà en train d’être creusées. L’endroit ne sera pas en reste en matière d’infrastructures sociales comme les écoles, les centres de santé et un poste de commandement des Forces de l’ordre. Un marché et plusieurs centres commerciaux y seront aussi établis. La visite d’hier a été l’occasion de voir de près les tracés en vue de la construction de l’avenue « Masoandro » le long duquel des boutiques de luxe seront installées comme dans les grandes villes à l’étranger. La visite s’est poursuivie jusqu’en haut de la colline avec une vue imprenable sur l’ensemble du site. Un « totem » de Tanamasoandro y sera placé à l’image des endroits emblématiques comme la Tour Eiffel à Paris, ou encore le statut de la liberté à New York. Un site sera spécialement aménagé pour l’installation d’un grand parc solaire.
Le projet Tanamasoandro, une des promesses du Président Andry Rajoelina, vise à créer une nouvelle ville qui allie modernité, confort et respect de l’environnement.
La Rédaction
Vers minuit jeudi dernier, la portion de la RN7 au niveau d'Andranomanelatra, dans le Vakinankaratra a été le théâtre d'un accident meurtrier. Le drame a coûté la vie au chauffeur mais qui est en même temps le propriétaire du taxi-brousse Mercedes Benz Sprinter concerné. En effet, ce dernier, qui roulait à vive allure, a percuté de plein fouet un camion en stationnement dans un parking. La violence du choc fut tel que le véhicule a failli par la suite se retourner.
Par ailleurs, 10 passagers du minibus ont été blessés dont 3 dans un état grave. Les victimes ont été évacuées à l'hôpital d'Antsirabe.
D'après une source au niveau de la Gendarmerie, le chauffeur, l'espace de quelques instants, se serait assoupi, complètement harrassé par tant d'heures passées en conduite. Le taxi-brousse appartiendrait à une coopérative de transport qui assure la liaison entre la Capitale et Fianarantsoa..De toute façon, il provenait justement de la capitale Betsileo avant que tout n’ait subitement basculé au drame.
C'est donc le deuxième accident de taxis-brousse survenu en l'espace de deux jours seulement dans l'ex- province d'Antananarivo. Le premier du genre s'est produit à Mandraka, sur la RN2 et a coûté la vie à un passager et occasionné des blessures graves sur dix autres. Etrange similitude entre les deux accidents : des taxis-brousses entrés dans de violentes collisions avec des mastodontes.
F.R.
Jeudi dernier, deux individus de 27 et de 56 ans ont été arrêtés par les fins limiers de la Brigade criminelle ou BC3 Anosy pour une affaire d'arnaque et dont le préjudice s'élevait à plus 27 millions d’ariary.
Tout a démarré le 22 janvier dernier lorsque la BC3 a reçu deux « Soit-transmis » du Parquet à propos de plaintes des victimes pour escroquerie qui se sont traduites par de présumées embauches de fonctionnaires au sein du ministère de la Justice. Et c'est là que les suspects piègent leurs victimes en leur expliquant qu'elles n'ont pas besoin de passer un concours, mais qu'on allait procéder uniquement à une sélection des dossiers pour se faire embaucher.
Sitôt informée les agissements des suspects, la Police a démarré les recherches. C'était dans ces circonstances que le plus jeune d'entre eux a été appréhendé à Ankadimbahoaka.
L'investigation des Forces de l’ordre a permis de savoir que le concerné a proposé à son complice plus âgé de trouver des personnes à duper, quitte à frapper aux portes des proches à ce dernier. Et cela date d'octobre 2023.
Entre-temps, deux habitantes d’autres Régions s'étaient montré intéressées par l'offre et ont alors mordu à l'hameçon. On les a introduites auprès du recruteur indélicat. Le mois suivant, les victimes qui ont cru leur interlocuteur sur parole, ont envoyé des sommes d'argent mais aussi les dossiers nécessaires au premier. Mais à partir du mois en cours, le recruteur n'a plus pu être joint au téléphone. Du coup, les victimes ont déposé une plainte auprès de la Police. La BC 3 était entrée en action et a fini par identifier et localiser la trace d'un suspect dans cette affaire à Ankadimbahoaka. Les Forces de l'ordre l'ont ainsi piégé. L'enquête a révélé que parmi les 27.900.000 ariary que le plus jeune des escrocs a empoché, argent extorqué aux deux femmes, il n'en donnait que 800.000 ariary à son acolyte de 56 ans, ce dernier ayant été alors l'intermédiaire. Tous les deux ont été déférés au Parquet.
Franck R.