Les chercheurs du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) expriment, leur inquiétude face à la propagation silencieuse de la bactériose vasculaire du riz à Madagascar. C'est ce que laisse entendre un article publié cette semaine dans la presse internationale. Cette maladie, détectée pour la première fois en 2019, affecte les rizières malgaches, et se serait étendue rapidement sur tout le territoire, y compris d'autres îles telles que Nosy Be, rapporte ce média. Les symptômes, tels que brûlures, flétrissements et nécroses sur les feuilles des épis de riz touchés, sont alarmants.
L'arrestation des 9 personnes, impliquées dans l'assassinat du maire d'Andranomiely à Ankazobe, serait le fruit de l'enquête menée par la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie de Fiadanana. 5 d'entre elles sont des militaires du DAS à Andranomiely. Hier, les suspects ont été déférés au Parquet du Tribunal de première instance d'Ankazobe.
Au terme de leurs auditions par le procureur, ce dernier a placé les 5 militaires en cause en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy, dans le sud de la Capitale.
Pour la énième fois, l’opération « Coup de poing » volait au secours de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) de manière à ce qu’elle puisse se débarrasser de ces immondices qui jonchaient de partout. Si un visage d’homme aurait encaissé ces coups de poing, à n’en plus finir, il serait défiguré et l’homme lamentablement méconnaissable !
Durant le premier Conseil de ministres à Iavoloha, le Chef de l’Etat donnait des consignes plus que précises et sévères pour que les ordures qui s’amoncèlent partout encombrant la circulation et polluant gravement l’atmosphère soient enlevées illico. L’air de la Capitale est irrespirable en cette période de chaleur et de pluies.
Enième coup de force ! Enième échec ! De mémoire d’homme, la ville d’Antananarivo n’a jamais réussi à se débarrasser de façon définitive de ses ordures ménagères. Hormis, la parenthèse de la Première République, tous les dirigeants successifs, élus et nommés confondus, à la Mairie de la Capitale échouèrent face à cette complexe tâche, la première pour tout responsable d’une ville. Il est loin, très loin, le temps où la Ville des Mille brillait sinon excellait de sa propreté. Une ville ayant fait l’objet d’admiration et attire les visiteurs ou touristes. En effet, c’est de l’histoire ancienne où la Voirie gérée par l’agent Voyer prenait soin correctement d’Antananarivo, la première ville de la Grande île. C’est révolu où les inspecteurs de la Voirie contrôlait régulièrement l’état de la propreté des quartiers, où le Code de l’hygiène se faisait respecter à la lettre. Une structure et une méthode de travail héritées de l’Administration coloniale. La situation se dégrade à partir de la Deuxième République pour empirer plus tard. La Mairie est confrontée à des problèmes d’ordre organisationnel/structurel et d’ordre matériel.
A l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, 2002-2009, le Service autonome municipal de l’Assainissement de la ville d’Antananarivo (SAMVA), censé être sous tutelle de la CUA fut rattaché au ministère de l’Eau et l’Hygiène. Dix ans après, la situation anormale en soi perdure, la CUA n’avait pas autorité sur la gestion de cette entité agissant dans sa propre circonscription créant ainsi un conflit de compétence et qui n’est pas sans conséquence sur le bon déroulement du Service. Ce n’est qu’en 2019, le nouveau maire élu, Naina Andriantsitohaina, a réussi à « récupérer » le SAMVA pour le baptiser en Société municipale de l’assainissement (SMA). A rappeler que le tout puissant service de la Voirie, à l’époque des meilleurs auspices, se trouvait sous tutelle directe de la Mairie. Ce qui explique son efficacité !
Mais un autre problème, récurrent d’ailleurs, bloque le bon fonctionnement du Service d’hygiène à Antananarivo à savoir le manque chronique des moyens matériels (financiers et engins roulants) dont dispose la CUA. Doit-on le préciser que l’enlèvement quotidien des ordures ménagères suppose l’existence de ressources financières suffisantes et aussi la présence des matériels roulants opérationnels. C’est là que le bât blesse. Résultats : les retards des enlèvements et les immondices s’amoncèlent.
En cette période de chaleur et des pluies, la situation se complique et porte gravement atteinte à l’hygiène de tous. Raison pour laquelle le Président de la République, en Conseil de ministres, ordonna à tous responsables concernés de faire, dans l’immédiat, le nécessaire pour enlever les ordures.
Ndrianaivo
Sénat : le Général Richard Ravalomanana à la HCC. Le président du Sénat a déposé sa déclaration de patrimoine au niveau de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) hier. En effet, cela va en adéquation avec l’article 41 alinéa 2 de la Constitution malagasy qui stipule que « Préalablement à l’accomplissement de fonctions ou de missions et à l’exercice d’un mandat, toutes les personnalités appelées à exercer un mandat public, à accomplir des fonctions ou à effectuer des missions au sein des Institutions visées déposent auprès de la Haute Cour constitutionnelle une déclaration de patrimoine ». Le président du Sénat a indiqué que l’exemple doit venir d’en haut. « Madagascar est un pays de droit et que chacun doit respecter la loi et cela commence par les responsables du Gouvernement ». Pour l’occasion, plusieurs sénateurs ont accompagné le Général et ont fait le déplacement à Ambohidahy ce lundi.
Formation sur l’entrepreneuriat, cérémonie de remise des diplômes des participants à l’American Corner d’Antananarivo. Au bout de 4 jours très enrichissants et de « speech », 23 jeunes sélectionnés au programme de formation sur la maîtrise et la gestion d’entreprise ont reçu leur diplôme de fin de formation, hier. Ce programme vise à approfondir les subtilités de l'entrepreneuriat, en guidant les participants dans l'élaboration d'un plan complet pour la mise en œuvre future de leur entreprise. Les « pitchs » de projets des jeunes porteurs de projet et la cérémonie de remise de diplômes ont été honorés par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa. Lors de son allocution, ce dernier a souligné l'importance d'accompagner la jeunesse malagasy dans l'atteinte de ses objectifs. « La jeunesse malagasy, qui est majoritaire car représente 65% de la population malagasy, est riche sur le plan humain. Les idées et projets innovants présentés par ces jeunes formés contribuent également au développement de l’industrie. », indiqua-t-il.
Lors d'une conférence de presse marquante en son bureau à Ambohidahy, Hery Rasoamaromaka, fraîchement revenu au poste de gouverneur de la Région Analamanga, a partagé les orientations du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) en préparation des prochaines échéances électorales. Le secrétaire national du TGV a débuté en annonçant qu'aucun candidat n'a encore été formellement investi par le parti pour les législatives et les communales. Il poursuit en évoquant une sélection rigoureuse basée sur des critères stricts, ajoutant que le bureau politique jouerait un rôle essentiel dans le processus de prise de décision. « Aucun candidat ne peut encore se prévaloir d'avoir été investi par le parti », a-t-il déclaré. Cependant, le numéro ‘‘un’’ du gouvernorat d’affirmer que le TGV aura des candidats à toutes les élections notamment un candidat à la Mairie d'Antananarivo.
Rasoamaromaka martèle que la sélection sera rude. En effet, il a rappelé l'élection de 2018 où certains candidats pro-Rajoelina ont déçu, insinuant que leurs partisans avaient été trompés sur le choix des candidats. « En 2018, nous avons sans doute été trompés sur le choix de certains candidats (...) Cette fois-ci, les Orange ne feront pas la même erreur car plusieurs yeux scruteront le profil des potentiels candidats », a-t-il affirmé. Et de poursuivre en indiquant que "Les candidats présentés par les pro-Rajoelina seront des candidats méritants ». L'ambition, dit-il, est d'obtenir une majorité écrasante lors des élections. « L'objectif est de glaner 120 sièges de députés », indique-t-il parlant notamment des législatives. 151 sièges seront à pourvoir au sein de l'Assemblée nationale de Madagascar. L'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina, plateforme politique soutenant le président en place, a glané 81 sièges lors des précédentes législatives.
Faisant allusion au processus de sélection en cours, Rasoamaromaka a assuré que "Aucun candidat ne sera parachuté d'en haut » et que les candidats retenus seront issus de la base. « La sélection est déjà en cours », a-t-il dit. Durant la rencontre avec la presse, il a appelé ceux qui espèrent être des candidats maires ou députés sous la bannière Orange d'Andry Rajoelina, à mettre en avant leurs projets de société et leurs visions, à mettre en avant leurs atouts et à ne pas verser dans la critique subversive envers les adversaires. Il laisse entendre que c'est en privilégiant la critique que les candidats de l'Opposition ont creusé leur tombeau, lors de l'élection présidentielle de novembre dernier. Rasoamaromaka a d'ailleurs souligné son étonnement face à la décision des partis d'Opposition de présenter des candidats aux prochaines consultations électorales, alors que ceux-ci avaient choisi le boycott lors de la présidentielle. Et lui de louer ainsi leur choix de ne plus refuser de participer au processus démocratique. Sur un ton taquin, il a plaisanté sur l'idée qu'un boycott aurait pourtant facilité les projets de développement du pouvoir actuel…
L.A.
Quelques jours après le drame horrible qui a coûté la vie à Mickaël Nambinintsoa Randrianavalona (18 ans), sous les coups de butoir d'un taxi-be de la ligne 154 samedi dernier à Mahamasina, la Police sort finalement du silence et donne sa version des faits. Mais tout d'abord, le chauffeur en cause, cet homme de 44 ans, sera déféré au Parquet au plus tard dans 24 heures, sauf imprévu. Homicide, accident mortel et délit de fuite sont notamment les charges qui pèsent contre le suspect.
Mais qu'est-ce qui s'est donc réellement passé avant que les choses n'aillent basculer ainsi dans le drame à Mahamasina, samedi dernier ? De source policière, tout aurait démarré du côté d'Ankadimbahoaka, en face de la station Galana. L'enquête de la Police révèle donc que, le taxi-be 154 roulait dans le sillage d'un groupe de quatre motocyclistes dont le jeune Mikaël quand le minibus a heurté l'un des deux-roues, mais sans gravité, selon la Police.
Les jeunes scootéristes ont alors pourchassé le taxi-be qu'ils ont rattrapé près de la voie ferrée. Les deux parties ont alors discuté de la situation.
Mais le ton se serait rapidement monté de quelques crans.Par la suite, le taxi-be a pris la direction de Tsimbazaza. "Là, le minibus avait encore les motocyclistes à ses trousses, non sans que ces derniers lui aient lancé des bouteilles. Une fois qu'ils sont arrivés à Mahamasina, l'un des scootéristes a doublé le taxi-be pour se mettre aussitôt en travers de sa route", précise la Police.
Après que le taxi-be a marqué un bref temps d'arrêt, son chauffeur a repris sa route, traînant ainsi le jeune Mikaël et sa moto piégés sous le minibus Mercedes Benz 307 pendant 400 mètres par rapport à l'endroit où il a renversé le scootériste.
Les passants se sont alors lancés à la poursuite du taxi-be fou qui, finalement, s’est arrêté dans sa course folle près de l'école Saint-Joseph Mahamasina. "Là encore, le chauffeur a essayé de prendre la fuite mais fut attrapé par le Fokonolona.
Les éléments du commissariat du 5e Arrondissement étaient arrivés sur les lieux. Ils y étaient rejoints par leurs collègues de la Brigade des accidents (BAC) Tsaralalàna.
De son côté, le chauffeur du taxi-be fut lynché par les passants et a dû être évacué à l'hôpital. Cependant, son alcootest s'est révélé négatif, selon toujours cette source policière.
Enfin, l'épouse de la victime était sortie aussi de ses gonds pour dénoncer un homicide sans plus..Affaire à suivre.
Franck R.
Un juge s’occupe de 50 dossiers en moyenne. Les dénonciations d’injustices et de conflits au travail sont permanentes à Madagascar, à en croire les juges en charge de ce domaine. Le licenciement abusif reste en tête de liste quant aux plaintes reçues auprès du Tribunal du travail d’Antananarivo. Ce nombre a largement augmenté depuis la pandémie de Covid-19, avec les divers cas de chômages techniques constatés de toute part. « Le licenciement abusif ne suivent pas les procédures imposées par la loi. Dans certains cas, les employeurs ne savent même pas ce qu’en dit la loi », reconnait Nina Raharinarivonirina, présidente du Tribunal du travail.
Au lieu d’un licenciement, l’employé a-t-il reçu une demande d’explication ou a-t-il été mis à pied ? A-t-il commis une faute lourde ? Les réponses à ces questions s’avèrent indispensables avant d’arriver au licenciement. Aussi, une phase de conciliation s’impose auprès de l’Inspection du travail si le contrat de l’employeur est encore en vigueur. Le juge entre en scène dans le cas contraire, c’est-à-dire si le contrat est déjà rompu. Dans ces deux cas, les procédures durent environ 4 mois, selon les informations recueillies.
Formation à Turin
L’inspection et la juridiction du travail mises en avant. 4 juges et 3 inspecteurs du travail ont suivi deux semaines de formation à Turin, en Italie, grâce à l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ces personnalités jouent un rôle prépondérant dans la prévention des risques professionnels et dans l’amélioration des conditions de travail ainsi que des relations sociales. Ils interviennent également dans la résolution des conflits au travail, d’où l’importance de ce genre de formation à l’international. Après la formation, ils seront des ambassadeurs pour la mise en œuvre des conventions internationales du travail, d’après Frédérick Muia, directeur du Bureau pays de l’OIT pour Madagascar et les îles sœurs.
Les juges ont suivi une formation sur le genre, l'inclusion et l'avenir du travail. Un ensemble de sessions plénières, de discussions et d'ateliers pratiques au choix les ont guidés à travers un programme de transformation pour l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes dans le monde du travail. Pour les inspecteurs du travail, ils ont suivi une formation des formateurs sur la mise en place de systèmes d'inspection du travail modernes et efficaces…
Recueillis par P.R.
Dans une démarche proactive et engagée, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a récemment visité le village des artisans créateurs, sis à Andavamamba. Cette visite avait comme objectif principal d'initier un dialogue constructif pour aborder les problématiques actuelles de l'artisanat malagasy et identifier les opportunités qui permettront de dynamiser la promotion de ce secteur vital. L'un des points cruciaux abordés au cours de la visite fut la nécessité d'élaborer un plan de communication solide visant à valoriser l'artisanat et le savoir-faire exceptionnel de Madagascar.
L'artisanat, riche en diversité et en traditions, représente un pilier essentiel de l'économie malagasy, et il est impératif de lui accorder une visibilité accrue tant au niveau national qu'international. Au cœur des discussions se trouvaient également les questions liées aux matières premières et à la professionnalisation des métiers artisanaux. Le ministre a souligné l'importance de garantir un approvisionnement durable en matières premières pour soutenir les artisans locaux. Par ailleurs, l'idée de mettre en place des formations professionnelles a été évoquée afin d'améliorer la qualité des produits artisanaux et de renforcer les compétences des artisans. Un moment fort de la rencontre fut l'annonce de la préparation de l'événement « International Handicraft Fair Madagascar » (IHM), prévu pour le mois de juin prochain.
Scène mondiale
Cet événement majeur vise à réunir de nombreux clients internationaux et à offrir une plateforme exceptionnelle pour promouvoir les créations malagasy. Le ministre a partagé les progrès réalisés dans la préparation de cet événement, soulignant son importance dans la mise en avant des artisans malagasy sur la scène mondiale. Le plan de communication envisagé comprendra des initiatives novatrices telles que la création de contenus visuels attrayants, mettant en valeur le processus de fabrication artisanale, des campagnes sur les médias sociaux pour accroître la visibilité en ligne, et des collaborations avec des influenceurs et des médias spécialisés. L'objectif est de susciter un intérêt renouvelé pour l'artisanat malagasy, tant auprès du public local qu'auprès des amateurs des produits artisanaux partout dans le monde.
En somme, la visite du ministre du Tourisme et de l'Artisanat au village des artisans créateurs marque le début d'une nouvelle ère pour l'artisanat malagasy. Avec un plan de communication innovant en cours de développement et l'approche proactif du Gouvernement, l'artisanat malagasy est bien positionné pour briller sur la scène mondiale. Le rendez-vous est pris pour le mois de juin prochain avec cet événement IHM qui promet d'être un jalon majeur dans la promotion de l'artisanat malagasy à l'échelle internationale.
Hary Rakoto
Le grand jeu national de lecture à voix haute revient. Le Championnat de lecture fait son retour à l’Alliance française d’Antananarivo, située à Andavamamba. Une compétition qui mettra sur les rangs les amoureux de cette discipline. Ce concours entame cette année sa 6ème édition. Une manifestation organisée par l’Alliance française d’Antananarivo. Son ambition demeure la même depuis sa création : promouvoir la lecture et l’oralité sous l’angle du plaisir et du partage.
Les inscriptions au concours seront ouvertes à partir d’aujourd’hui et se clôtureront le 23 février prochain. Les sélections auront lieu du 28 février au 16 mars à l’AFT, tandis que la finale se disputera le 27 mars. Par ailleurs, afin d’encourager plus d’élèves à prendre part au concours, les participants pourront désormais faire un duo pour représenter leur établissement.
Les jeunes auront à choisir des textes parmi une liste disponible auprès de la médiathèque de l’AFT et devront lire ces textes à haute voix devant un jury pendant 3 minutes. Evidemment, la lecture se fera à la langue de Molière. Elle est ouverte à 3 catégories de participants : juniors, adolescents et adultes. Les participants seront jugés par la présentation du texte, la qualité/originalité du texte choisi, la qualité de l’expression, la clarté de l’articulation, la portée ou le volume de la voix, le rythme de lecture, la gestuelle, la mise en scène du texte, l’aisance du candidat ainsi que l’interaction avec le public.
A noter que le droit de participation est de 2.500 ariary pour les adhérents de l’AFT et 3.500 ariary pour ceux qui ne sont pas membres. Le but de cette compétition est de stimuler l’envie de lire chez les élèves. Rappelons que neuf lauréats ont été récompensés parmi les centaines de participants lors de la précédente édition qui s’est déroulée l’an dernier. Il s’agissait de Tanteraka Antema Andriamahenina, Loraine Rakotondramarina et Ariane Randriamalala pour la catégorie « Juniors ». Dans la catégorie « Adolescents », Hichay Rasoamiaramanana, Noah Ravaonasolo et Lohianne Suleman ont été primés. Enfin, Fyona Rafidimanana, Tsanta Randriantsoa et Mihajasoa Rasolondraibeny ont reçu des prix dans la catégorie « Adultes ».
Si.R