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Le ministère des Transports et de la Météorologie a réaffirmé hier son engagement à attirer un million de touristes dans les cinq prochaines années. Dans le cadre de cette initiative ambitieuse, une réunion cruciale a eu lieu entre le ministère et la compagnie aérienne Flydubaï, introduite par Ravinala Airports. Le Moyen-Orient offre une opportunité importante à la fois sur le plan touristique et économique, étant donné qu’il s’agit de la seule Région à avoir dépassé de plus de 20 % le niveau des arrivées de touristes d'avant la pandémie. 

Avec 8,55 millions de visiteurs internationaux enregistrés au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, Dubaï se positionne comme une destination de choix, en particulier dans le tourisme de luxe. Flydubaï, une compagnie aérienne desservant actuellement 120 destinations à l'échelle mondiale, offre à Madagascar une occasion en or d'exploiter ce vaste réseau de transport pour renforcer ses capacités en matière de tourisme. 

L’événement unique consacré aux « geeks ». Le programme du prochain « Novembre numérique » est déjà dévoilé. De nombreux  programmes attendent le public. La 6ème édition ouvrira officiellement ses portes aujourd’hui et se clôturera au 18 novembre prochain. Comme à l’accoutumée, elle se déroulera à l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely à chaque mois de novembre, et ce depuis 6 ans. Il s’agit d’un événement incontournable pour les passionnés de la culture numérique.

Deux rendez-vous, deux objectifs ! Antananarivo sera le théâtre de deux événements politiques différents ce jour. D’un côté, il y a le collectif des candidats qui prévoit de forcer l’entrée sur la place du 13 mai. Après de multiples détours dans plusieurs quartiers de la Capitale et ses périphéries, le collectif compte abattre sa dernière carte dans son défi de « renverser le Gouvernement », selon ses propres aveux. 

De cette manière, les Marc Ravalomanana, Hajo Andrianainarivelo, Paraina Auguste et compagnie entendent redonner un nouveau souffle à leur mouvement qui semble être au bord de l’essoufflement ces derniers jours.

Manifestation ce jour - Le summum de l’illégalité

Publié le vendredi, 03 novembre 2023

Pas d’autorisation de manifestation ce jour pour le collectif des candidats. L’insistance à être présent sur la place du 13 mai est hors de tout cadre légal.

« La manifestation prévue ce jours et illégal. Cela peut être puni d’un emprisonnement allant de 15 jours à 6 mois et une amende de 100 000 ariary », indiqua la ministre de la Justice Landy Randriamanantenasoa, hier lors d’un point de presse.

Cette dernière a également réitéré que la demande d’autorisation doit être adressée, pour la ville de d’Antananarivo au préfet dont dépend la Commune. Pour les autres Communes de Madagascar, cinq jours au moins avant la date de la manifestation est nécessaire. Comme l'indique l’article 9 de l’Ordonnance n° 60-082 du 13 août 1960 relative aux réunions publiques et aux manifestations sur la voie publique. Tous ceux qui oseront braver la loi seront ainsi punis en conséquence.

La une du 3 novembre 2023

Publié le jeudi, 02 novembre 2023

Situé de l'autre côté de la plaine à l'ouest d'Antananarivo, dominant la vallée de la Sisaony, sur la route nationale numéro 1, Antsahadinta une Commune à 20 km de la Capitale, est un véritable lieu atypique chargé d’histoire.  A une heure d’Antananarivo se révèle une merveille : le Rova d’Antsahadinta. Une cité qui avait été fondée vers 1725 par Andriamangarira, petit-fils d’Andriamasinavalona. Mais vers la fin du 18ème siècle et le début du 19ème siècle, le roi Andrianampoinimerina, dans son dessein d’unification de l’Imerina, y avait installé son épouse Rabodozafimanjaka, fille d’Andriatsiramanjaka, roi d’Alasora. Celle-ci y avait alors emmené son frère Ratsimisotry dont le tombeau se trouve également sur la colline et fait partie intégrante du Rova. Antsahadinta, une colline autrefois infestée de sangsues est un des 12 berceaux de la royauté de l’Imerina, recèle un patrimoine, un monument exceptionnel qui témoigne de la richesse de son histoire. Un site historique qui a su garder son authenticité grâce aux énormes efforts que la population a faits  pour entretenir le lieu. Malheureusement, Antsahadinta a quasiment sombré dans l’oubli. Le petit nombre de visiteurs enregistrés semble symboliser le manque d’intérêt ou l’ignorance manifeste de la population à l’endroit de l’histoire et de la culture. Néanmoins, l’Office régional du tourisme réalise des sorties et randonnées pour faire découvrir la beauté de ce site historique aux visiteurs. Sur les lieux, de nombreux vestiges tels que le Rova, l’enclos royal, l’ancien tombeau d'Andriamangarira fondateur du site, la maison en madrier, le lieu de sacrifice de zébus,  la pierre de seuil, la forêt sacrée comme à Ambohimanga, le portail, l’édifice religieux, attestent encore de la magnificence passée du site.  Le public malagasy et surtout les jeunes sont vivement conseillés d’aller  visiter ce patrimoine historique unique d’Antananarivo. Les visites contribuent  fortement à la conservation et la valorisation de ce patrimoine.
Drame
Dans la nuit du mercredi, la case de Rabodozafimanjaka, l’une des épouses du roi de l’Imerina Andrianampoinimerina, a été réduite en cendres. Cette case qui fait partie intégrante du Rova d’Antsahadinta avait encore sa forme de « trano kotona » (maison en bois), dans son architecture ancienne du début du 19ème siècle. Il s’agit d’un « drame » pour la colline d’Antsahadinta, pour l’Imerina et pour l’ensemble du pays dans la mesure où la colline d’Antsahadinta est un patrimoine national. A noter que le Rova d'Antsahadinta est sous la gestion de l'Association « Fikambanan’ny taranaka », mais pas du ministère de la Culture et de la Communication. Durant la soirée du drame, le Premier ministre Ntsay Christian est venu constater la situation sur place, en compagnie du maire d'Androhibe- Antsahadinta et des responsables du ministère de la Culture et de la Communication. Le chef du Gouvernement  a annoncé que la sécurité des lieux sera renforcée et que l'association « Fikambanan’ny taranaka »,  serait assistée dans les travaux de restauration de ce site historique.
Si.R.


Les travaux d’aménagement du fly- over « Anosizato » croisement de la RN1 et la RN58A se poursuivent. Les dix derniers mois ont été consacrés aux études. Menées par un cabinet malien et débutées au mois de janvier dernier, celles-ci sont bouclées.  Il s’agit des études d’avant-projet détaillé, d’étude d’impact environnemental et l’élaboration du dossier d’appel d’offres, selon les explications.  Le dossier d’appel d’offres a été lancé au mois de septembre dernier. Les responsables au sein de la commission d’appel d’offres procèdent actuellement au dépouillement des offres reçues. Le nom de l’entreprise retenue devrait être connu incessamment. D’après les explications, la procédure d’expropriation suit en parallèle son cours. L’évaluation des biens est l’étape actuelle sur laquelle se planchent les responsables.
Pour rappel, le projet consiste à construire un fly - over (échangeur) au niveau de l’intersection de la Route nationale n°1 et la Route nationale n°58A, avec des transformateurs dans les quatre directions et un nouveau pont parallèle au pont actuel sur la rivière « Ikopa » d’une part, et d’autre part, la réhabilitation de la route nationale n° 58A sur une distance de 8,5km.
Concrètement, les travaux de construction de l’échangeur à Anosizato sont subdivisés en plusieurs activités à savoir la construction d’un fly-over d’une longueur de 183 m, la construction de 4 rampes d’échangeur d’une longueur de 300 m, la construction de 4 bretelles de longueur de 545 m, la construction de deux ponts sur le fleuve Ikopa d’une longueur de 88 m de chaque. L’aménagement de la RN1 en 2x2 de 1,8km, la réhabilitation de la RN58A en 2 voies sur une longueur totale de 8,5 km constituent la seconde partie des travaux qui sont prévus durer au total 24 mois.
L’objectif du projet est de fluidifier la circulation des véhicules et également des piétons au niveau du rond-point à Anosizato, trafic qui connaît des encombrements de plus en plus grave au fil des temps. Il s’agit aussi d’avoir une continuité de la circulation entre la ville d’Antananarivo et les quartiers d’Ampitatafika, de Fenoarivo et d’Itaosy, quartiers très populeux et économiquement actifs en périphérie ouest d’Antananarivo. Le BADEA et l’Etat malagasy financent, pour rappel, ce projet.
La rédaction

La situation concernant les prix du riz à Madagascar demeure alarmante, accentuée par l'épuisement des stocks et l'approche de la période de soudure. Le dernier bulletin mensuel de l'ODR (Observation du riz) datant d'août 2023 a mis en lumière une hausse significative des prix du riz sur les marchés nationaux par rapport au mois précédent. Les données rapportent une augmentation des prix du paddy et du riz importé, avec des augmentations respectives de 6 % et 4,8 % sur le marché local au cours du mois d'août. Par exemple, le prix du paddy a augmenté de 1 325 ariary/kg à 1 404 ariary/kg, tandis que le prix du riz blanc local a grimpé de 2 361 ariary/kg à 2 474 ariary/kg en un mois seulement. Comparativement à l'année précédente, le prix du riz blanc local chez les détaillants a connu une hausse de 3,94 %, passant de 2 380 ariary/kg en 2022 à 2 474 ariary/kg en 2023. De plus, les données de l'INSTAT indiquent une importation d'environ 41 141 tonnes de riz en août 2023, soulignant la dépendance persistante du pays à l'importation pour combler ses besoins alimentaires. Cependant, cette crise des prix est en partie due à une crise internationale, provoquant une forte augmentation du prix du riz importé.
Projection
Actuellement, le riz importé atteint les 2 900 ariary/kg, dépassant ainsi les prix du riz produit localement. Cette inflation rapide s'est manifestée en seulement quelques mois, passant d'une moyenne de 2 400 ariary/kg en mai 2023, selon les statistiques de l'agence de contrôle du riz (ODR). Les projections pour la période de soudure entre novembre et février sont inquiétantes, avec des distributeurs estimant que le prix du riz pourrait dépasser les 4 000 ariary/kg. Face à cette réalité préoccupante, une enquête approfondie menée fin août par l'équipe du ministère du Commerce, de l'industrie et de la consommation a annoncé une légère stabilisation du prix du riz, notamment pour les importations. Cependant, des mesures vigoureuses sont nécessaires pour faire face à cette hausse des prix et assurer la sécurité alimentaire à Madagascar. Il est impératif de renforcer les efforts visant à développer la production locale de riz afin de réduire la dépendance aux importations. Cette démarche est cruciale pour garantir un accès à une nourriture essentielle à des prix raisonnables pour la population malgache. Une action urgente est requise pour faire face à cette crise des prix du riz à Madagascar et assurer la sécurité alimentaire du pays.

Carinah Mamilalaina

Préoccupation croissante face à l’addiction à la drogue chez les jeunes. Selon le Centre de cure Aro Aina, « 80 % des consommateurs de produits stupéfiants ont entre 16 et 18 ans, avec 40 % d'adolescents âgés de 13 ans. Le cannabis demeure la substance la plus prisée chez les jeunes de 15 à 20 ans, touchant 73 % d'entre eux. La drogue est d'autant plus accessible en raison de son prix abordable, à seulement 1.000 ariary ». L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte qu'un adolescent sur 6 consomme régulièrement de la drogue, ce qui met en lumière l'ampleur du problème.
Actuellement, l’association « Imaso Ivoho Madagasikara » prépare le lancement de son projet baptisé « Fitaratra » pour l'année scolaire 2023-2024. Il sera axé sur la sensibilisation des jeunes aux risques de l’addiction à la drogue et la lutte contre le harcèlement scolaire. Ce projet démarrera le 8 novembre grâce au soutien de l'Agence française de développement. Depuis 2021, « Fitaratra » s'efforce de combattre le fléau du harcèlement scolaire à Madagascar. L'association a déjà accompli tant de missions, en produisant notamment des vidéos et une série radiophonique en 2021. Et en 2022-2023, un guide complet contre le harcèlement a été élaboré.
Pour cette année, « Imaso Ivoho Madagasikara » se consacrera à la production d'un reportage et d'un court-métrage sur les méfaits de la drogue, tout en organisant des ateliers et des débats pour les parents au sein de l'Ecole des parents. Par ailleurs, une autre initiative prévoit la création de 20 meilleures planches de bande dessinée parmi 60 écoles participantes. Le projet ciblera les Régions d'Analamanga, Atsinanana, Boeny et Vakinakaratra. Ceci témoigne de l'engagement inébranlable de l’association envers la protection de la jeunesse malagasy, en luttant à la fois contre le harcèlement scolaire et les dangers liés à la consommation de la drogue.
Carinah Mamilalaina

Désormais, les trajets dans la boue et les routes coupées dès les premières gouttes de pluie ne seront plus d’actualité. La Route régionale d’Analamanga (RR ALG1) fera l’objet d’un pavement afin que les usagers puissent enfin en profiter pleinement. Partant d’Anosizato, cette route parcourt plusieurs Communes comme Anosizato-Andrefana, Soavina, Ampanefy, Ankadivoribe, Ampahitrosy ou Antanetikely. Il s’agit d’améliorer la mobilité des habitants de ces localités.
« Pendant la saison des pluies, cette route est devenue quasiment inutile. On doit emprunter d’autres axes, ce qui vaut un détour considérable et crée un impact négatif sur le coût des produits. Pourtant, ces Communes font partie des zones très productives dans le District d’Atsimondrano, alimentant plusieurs marchés de la Capitale, surtout en produits maraîchers », a indiqué Georgette, venue pour assister au lancement du projet, hier.
Un axe vital retrouvé
Longtemps laissé à l’abandon, la RR ALG1 va d’Anosizato au carrefour RNS 1. Cette route n’est plus utilisée que pendant l’hiver, mais la voici qui va ainsi renaître de ces cendres. Les travaux sont financés par les fonds propres de l’Etat grâce au Fonds routier. L’entreprise R.S est chargée des travaux qui dureront 6 mois. En tout, 18 km de routes seront aménagés. 9,4 km seront faits en pavé. La digue et les parties en terre seront rehaussées sur une longueur de 7,7 km afin d’éviter leur inondation. Le tronçon (44 m) au niveau de la sortie à Anosizato sera aussi bitumé.
Le projet vise aussi à rallier la route nationale 7 vers Antsirabe. De ce fait, les points noirs sur ce trajet seront réparés et les fosses maçonnées seront construites sur un parcours de 600 mètres afin de faciliter l’évacuation de l’eau sur la chaussée. La réhabilitation de cette route va donner un nouveau souffle pour les habitants. La durée du trajet sera raccourcie et les marchandises arriveront certainement à bon port, sans plus craindre les avaries liées au mauvais état de la route. En plus, à l’issue de la réfection de cette route, les voleurs n’auront plus désormais la possibilité de descendre les marchandises du toit des voitures, ces dernières rouleront désormais à une vitesse assez élevée. Enfin, l’utilisation de cette route à son plein potentiel va désengorger les autres axes et améliorer ainsi la mobilité.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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