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Début de la routine pour les élèves. L’année scolaire 2023-2024 a débuté hier pour les établissements publics, si quelques-unes parmi les écoles privées ont décalé la rentrée de quelques jours. Tout s’est déroulé dans le calme, malgré le fait que des parents d’élèves aient haussé le ton face à l’augmentation de la cotisation destinée au paiement des salaires pour les enseignants FRAM dans les écoles publiques.
Pour cette première journée, beaucoup d’élèves, notamment ceux habitant hors de la ville, ont encore été confrontés à des difficultés face au changement dans la Capitale dont la perturbation de la circulation. A compter de cette nouvelle année scolaire, le volume horaire a été augmenté à 1.000 heures contre 800 auparavant. Le calendrier scolaire sera divisé en 5 parties, intercalées par des petites pauses ou vacances. Ce premier bimestre ne sera terminera que le 27 octobre prochain avec une petite pause d’une semaine. Le deuxième bimestre débutera le 6 novembre et prendra fin le 22 décembre, tandis que le troisième bimestre s’étalera du lundi 8 janvier au vendredi 1er mars 2024. Le quatrième et le cinquième bimestre se dérouleront respectivement du 11 mars au 26 avril et du 6 mai au 28 juin 2024.
Une amélioration du programme
D’après la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, le programme scolaire est encore intact, bien que Madagascar ait élaboré un nouveau système éducatif  incluant l’enseignement général et la formation professionnelle. « On avance lentement vers l'amélioration du programme éducatif en rapport avec le besoin de chaque Région. Ainsi, le programme se concentre davantage sur l’intégration des élèves dans le monde professionnel », soutient-elle.
Des changements ont été déjà entamés comme l’intégration des séries S, L, OSE, les activités parascolaires pour apprendre aux élèves à se familiariser avec la terre, l'introduction de nouvelles matières conformes aux nouvelles technologies, ainsi que la digitalisation des salaires des enseignants.
Anatra R.




La une du 05 sptembre 2023

Publié le lundi, 04 septembre 2023


Coup de projecteur sur la beauté de la jeunesse. Après quelques mois de pause et de préparation, la sixième édition du concours « Miss et Mister Teen Beauty Fashion » (TBF Madagascar) revient. Le lever de rideau débutera en ce mois de septembre. Cependant, les organisateur n’ont pas encore communiqué la date, l’heure ni l’endroit du déroulement du concours.
L’appel à candidatures a été lancé depuis début juillet dernier. De nombreux jeunes issus de toutes les Régions de l’île ont répondu à l’appel par le biais des réseaux sociaux et à travers un casting très sélectif. Tous ont été enthousiastes à l’idée de devenir la plus belle ou le plus beau du concours « Teen Beauty Fashion » Madagascar. Durant toutes les étapes de la compétition, chaque candidate et candidat à Miss Jeunesse doit savoir customiser une tenue avec les spécificités et spécialités de sa Région ou Province d’origine. Comme lors des éditions précédentes, l’objectif du concours est de valoriser la beauté des différentes ethnies qui s’exprime par des codes vestimentaires, le coiffage ou encore le maquillage. Le principe consiste à s’imprégner au mieux des valeurs culturelles propres à sa Région et surtout celles de Madagascar ». Il est bon de souligner que le concours aura six étapes avant d’entamer la grande finale.
Postulants
Le concours « Teen Beauty Fashion » est un événement organisé par l’Agence de Mannequinat et Model photo ainsi que d'organisation évènementiel Ykyre Agency. Pendant plus de trois tours d’horloge, les participants vont défiler en tenue de ville ou un habillement de tous les jours, puis en tenue portant sur le thème « Look de star ». Comme à l’accoutumée, les prétendants au Miss et Mister seront habillés par une maison de couture et créateur de renom durant les phases finales du concours. Les candidats doivent également passer un test de culture générale. Ils vont répondre à des dizaines de questions portant sur des thèmes très variés, mais surtout concernant la culture malagasy. Les heureux élus Miss et Mister s’offriront un voyage à l’extérieur, tandis que le premier dauphin et la première dauphine profiteront d’un séjour dans l’île au parfum et dans la cité des fleurs. En tout cas, cette sixième édition réserve beaucoup de surprises et s’annonce d’ores-et-déjà grandiose.
Si.R


24 heures après la clôture de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), la Nation malagasy  a rendu hommage à ses athlètes médaillés. C’est à travers le Président de la République, Andry Rajoelina, et son épouse que cette reconnaissance s’est manifestée hier au Palais d’ Etat d’Iavoloha. Là où la grande salle du lieu s’est avérée exiguë pour contenir plus d’une centaine d’athlètes qui ont accroché à leur cou une médaille, or, argent ou bronze, synonyme d’une place sur le podium final des JIOI.
« Vous avez offert la plus belle victoire au peuple malagasy qui a vibré au rythme des Jeux. C’était la victoire dans l’unité », a lancé le Président de la République, Andry Rajoelina. Aucun des pays participants aux JIOI, continue-t-il, n’a réalisé ce que nous avons fait durant cette 11e édition. Avec 121 métaux précieux, on a établi un record de médailles. Et ce grâce à votre abnégation, votre volonté et surtout votre rage de vaincre. Il a cité comme exemple, les Barea qui empochent la médaille d’or 30 ans après, les nageurs qui sont parvenus à s’illustrer bien qu’annoncés perdants, les rugbymen et women, vainqueurs sur les deux tableaux tout comme les équipes de basket-ball, ainsi que les combattants du taekwondo et les karatékas.
A tous ces héros, le Président de la République a offert une prime conséquente. 5 millions d’Ar par médaille d’or gagnée, 3 millions Ar pour les médaillés d’argent et 2 millions d’Ar pour les « bronzés ». Les sportifs qui ont réalisé le triplé en or à l’instar de Claudine Nomenjanahary et  Félicité Cynthia en athlétisme, Nativel en tennis de table ou le nageur Jonathan Raharvel et d’autres empochent du coup 15 millions ariary. Tous ont reçu leur prime, hier, des mains des ministres coachs, à l’issue de la cérémonie.  Les entraîneurs recevront aussi la même part que leurs protégés.

Les médaillés ont tenu à remercier les autorités malagasy par le biais de leur porte-parole, la capitaine de l’équipe féminine du basket-ball, Muriel Hajanirina. « Nous remercions sincèrement l’Etat et vous monsieur le Président pour la tenue de cette 11e édition des JIOI à Madagascar. Nous les athlètes, avons tenu la promesse et réalisé votre souhait et celui du peuple malagasy de terminer à la première place du tableau des médailles. Des efforts et des sacrifices ont jalonné le parcours des sportifs avant d’accéder sur la plus haute marche du podium.  Il est peut –être temps de penser maintenant à l’élaboration du statut des athlètes de haut niveau »,  a-t-elle demandé au Président de la République sous un tonnerre d’applaudissements. 
Quant au vice –président du Comité olympique national, il a souligné les bienfaits des descentes sur terrain des ministres coachs avant et pendant la compétition. Et de son côté, le président du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI), Haja Resampa, a salué le maître des lieux de son implication totale dans la réalisation de ce rendez-vous quadriennal des sportifs de l’océan Indien et ce malgré le court délai….
La Rédaction



Un accord historique a été conclu hier entre les Gouvernements chinois et malagasy, ouvrant la voie à une exemption des droits de douane sur 98 % des articles en provenance de Madagascar à destination de la Chine. Cette mesure, initiée par le Gouvernement chinois, vise à favoriser les exportations malagasy vers le marché chinois en éliminant les barrières tarifaires. L'accord, qui témoigne d'une relation commerciale plus étroite entre les deux Nations, découle de l'engagement mutuel en faveur de la coopération économique mutuellement bénéfique.
Cette évolution importante porte la liste des produits malagasy éligibles à une exemption de droits de douane à un niveau sans précédent. Concrètement, cette mesure s'applique désormais à 98 % des produits d'exportation de Madagascar vers la Chine, par rapport aux 97 % couverts précédemment. Cela ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises malagasy désireuses d'accéder au marché chinois, favorisant ainsi la croissance économique et la création d'emplois. Cette initiative renforcée incitera également les deux pays à investir davantage dans de partenariats économiques fructueux, contribuant ainsi à la diversification de l'économie malagasy. Au-delà des avantages économiques, cet accord revêt une signification internationale majeure en matière de coopération responsable. Il souligne l'importance de favoriser des relations commerciales équitables et mutuellement avantageuses entre les pays, tout en renforçant les liens entre la Chine et Madagascar.
Confiance
L'engagement de la Chine envers les produits malagasy témoigne de sa confiance dans la qualité, la diversité et le potentiel des produits exportés par Madagascar. Cette exemption de droits de douane permettra aux produits malagasy de devenir plus compétitifs sur le marché chinois, améliorant ainsi leur accessibilité et leur attractivité pour les consommateurs chinois. Lors d'une conférence de presse, cet accord a été salué comme une avancée significative pour l'économie nationale. Il a également été souligné que cette mesure renforcée bénéficiera non seulement aux entreprises malagasy, mais aussi à l'ensemble de la population en contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois.
Du côté chinois, ils ont également exprimé leur satisfaction quant à cet accord, soulignant la volonté de la Chine de promouvoir une coopération économique mutuellement avantageuse avec Madagascar et d'autres pays. Ce nouvel accord d'exemption de droits de douane renforcé s'inscrit dans une série d'initiatives visant à renforcer les relations économiques entre la Chine et Madagascar. Il témoigne de la volonté des deux pays de favoriser la coopération économique et de créer un environnement propice aux échanges commerciaux. Il ouvre la porte à de nouvelles opportunités pour les exportateurs malagasy et renforce l'engagement en faveur d'une coopération internationale plus responsable et mutuellement bénéfique.
Hary Rakoto

De salutaires défections

Publié le lundi, 04 septembre 2023

Le TGV se débarrasse de ses parasites ! L’IRD de ses sangsues ! Le régime Orange de ses nuisibles !
L’approche du crucial scrutin de novembre agite le monde de la politique. Des alliances ou des mariages, parfois contre nature, se font jour pour les uns et se défont pour les autres. Divorces en cascade ! Le voile tombe et le vrai visage se découvre. Une vague de trahison et de traîtrise se déferle au nom d’un calcul politique mal géré. Mais contre toute attente, le mal fait bien les choses. Le monde politique se décante. Le tableau s’éclaircit. On commence à savoir qui est qui ! Qui est avec qui ! Et qui sont contre qui ! On connait qui est le vrai ami. On distingue clairement la stature de l’adversaire. Et le vrai combat pourra se tenir incessamment !
La mouvance présidentielle, l’IRD, n’échappe pas la règle du jeu plutôt du faux jeu. Le phénomène de divorce sinon de défection frappe de plein fouet, en plein visage, la plate-forme soutenant l’actuel homme fort du pays. N’allez pas croire que de telles défections porteront atteinte à solidité du socle. Quelque part, le départ de certains éléments infidèles arrangeraient la mouvance dans la mesure où les traîtres se font démasquer par eux-mêmes. A l’époque où ils faisaient encore partie de la plate forme présidentielle, l’IRD, leur présence n’ont même pas contribué à la force du parti. Au contraire, les Siteny Andrianasoloniaiko, les Jean-Jacques Rabenirina, les Brunelle Razafindratsiandraofa  ou les Idealson ne faisaient que ternir l’image voire la crédibilité de la mouvance. En fait, ce sont des « caméléons » qui passent d’une branche à une autre et finissent par chuter à la moindre secousse.
L’absence de la culture de l’éthique politique conduit nos politiciens vers de fausses pistes. Ils confondent sciemment les intérêts supérieurs de la Nation avec leurs minables intérêts personnels. Ils se font noyer dans les petits calculs politiques non productifs. Quelle chance un parlementaire, un dépité élu dans une Circonscription dont la taille démographique et politique n’atteint même le poids d’un Arrondissement de la Capitale, pourrait-il avoir pour se mesurer face au Chef de l’Etat en exercice dont l’assise populaire demeure intacte ? Il faut le faire ! Un courage déplacé qui n’entre point dans l’ordre normal des choses.  Honnêtement, changer de fusil d’épaule pour finalement  tirer dans  son propre camp et viser son propre chef ne se fait pas.
Durant ces quatre et plus longues années, on garde au chaud le fauteuil tout en suçant à grosses gouttes le régime. Et, puis voilà, à l’approche de la fin de la mandature, on quitte la barque. On n’est pas sans savoir les avantages juteux des parlementaires surtout des membres du Bureau permanent. La règle de l’éthique politique veut que si n’êtes pas ou plus d’accord avec votre famille politique, la moindre des choses vous exige à l’avouer ouvertement et rendre le tablier dès le départ.
Sans scrupules ni franchise, vous restiez à croquer sur la table les succulents gâteaux et vers la fin du festin, une fois repus, on quitte sans crier gare comme si de rien n’était. Quelle minable mentalité !
Il ne faut pas se tromper. Le peuple sait apprécier. Qui vivra, verra !
Ndrianaivo


Après le départ de Coffi Agossu, devenu directeur régional adjoint de l'Organisation internationale du travail (OIT) pour l'Afrique, le nouveau représentant de l’OIT à Madagascar a été nommé. Il s’agit de Frederick Muia. Plusieurs chantiers l’attendent. En effet, malgré les progrès effectués par ladite organisation, il reste beaucoup à faire concernant le secteur de l’emploi à Madagascar.
Actuellement, 3 points majeurs sont encore en suspens. En premier lieu, il y a l'adoption du Code du travail révisé. L’ancien code en vigueur date de 2004. Depuis, de nombreux ajustements doivent être pris en compte, notamment l’emploi des jeunes diplômés, l’impact de la Covid-19 sur le monde du travail et les changements post-Covid dans l’approche du travail. En plus, il existe encore 10 conventions qui n’ont pas été ratifiées. Le code révisé a été déjà validé par les travailleurs et les employeurs, mais il reste sa validation au niveau de l’Etat malagasy.
Deuxièmement, le problème lié aux cas de violence dans le milieu professionnel n’est pas encore réglé. Actuellement, 23 % des employés malagasy subissent des maltraitances, des violences physiques et morales, sans oublier les agressions sexuelles. Selon l’OIT, plus de 3 employés sur 5 en sont victimes à répétition. Dans son agenda, M. Frederick Muia suggère de faire ratifier la convention C 190 par l’Etat malagasy.
Enfin, dans un domaine plus pratique, Madagascar manque cruellement de structures dédiées spécifiquement à l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes. Ces derniers sont les premiers à souffrir du chômage. 70 % d’entre eux sont contraints d’exercer dans le secteur informel. Cependant, environ 500.000 jeunes entrent dans le monde professionnel chaque année. Dans ce domaine, la mise en place d'une bonne gouvernance est ainsi sollicitée par les jeunes.
Ainsi, plusieurs solutions clés sont à mettre en place sous l’impulsion du nouveau représentant de l’OIT à Madagascar. Le directeur du bureau des pays de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles, a pris ses fonctions à compter du 1er septembre dernier.


Né le 18 avril 1969, M. Frederick Muia est marié et a trois enfants. Il est titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en communication des affaires et sociolinguistique de l’Université Paul Valéry Montpellier III (France) et d’un master en sciences du langage et de la communication de l’Université de Franche-Comté, Besançon (France).
Avec plus de 22 ans d'expérience en tant que cadre dans le domaine du travail, de l'emploi et de la gestion des projets à l'échelle mondiale, M. Muia se concentre principalement sur le développement du secteur privé, les organisations patronales, le développement des capacités, l'engagement des parties prenantes et le tripartisme, la société civile, les gouvernements, les Nations unies, les organisations bilatérales et multilatérales. Il a acquis une expérience reconnue en matière de développement des compétences, d'entrepreneuriat et de création d'emplois, ainsi qu'un intérêt pour l'économie numérique et les médias sociaux en tant que moyen d'influencer les politiques.
Avant d’entrer au service de l’OIT, M. Muia a occupé le poste de chef de projet à l’ERS Global, projet de la Fondation Bill & Melinda Gates à Addis-Abeba (Ethiopie). Il a également enseigné au sein du Programme de formation pour les administrateurs, Centre de formation des institutions financières (« Financial Institutions Training Center - FITC ») à Lagos (Nigeria). Il avait également été enseignant à l’Université de Nairobi, au Kenya.
Par ailleurs, il avait aussi exercé le métier de conseiller principal pour l’Afrique au sein de l’Organisation internationale des employeurs à Genève (Suisse), puis chef de l’investissement et des relations gouvernementales auprès de la Commission française du commerce en Afrique de l’Est à Nairobi (Kenya).
Nikki Razaf


Déjà la sortie de la liste des joueurs de l’équipe nationale de football malagasy, Barea de Madagascar, quelques heures après leur départ pour Luanda, capitale Angolaise, semble pas très catholique. En effet, la Fédération malagasy de football vient de dévoiler la liste des joueurs alignés contre l’Angola, comptant pour la dernière et sixième journée de la qualification de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, au lendemain du départ de l’équipe nationale. Organiser une conférence de presse, qui peut se tenir à froid pour présenter la liste des membres de l’équipe nationale, est devenu le cadet des soucis des responsables au sein de la Fédération depuis ces derniers mois. Les réseaux sociaux sont largement suffisants afin de faire un communiqué officiel pour l’instance du football à Madagascar.
 De plus, la nomination d’un baby Barea au sein de la liste de l’équipe A a suscité  des débats sur le réseau social Facebook. Il s’agit du défenseur des Barea U23, Ferron Gianni de Us Torcy. Un joueur qui évolue en national U19 France mais qui n’a pas  de temps de jeu, même lors de la qualification olympique des Barea. Il était sur le banc durant les matchs des Barea U23. Ferron Gianni (US Torcy) a déjà été appelé à rejoindre la sélection pour les Jeux de la Francophonie. Mais coach Rôrô a peut-être ses raisons, d’après les observateurs.
L'on note de nouveaux arrivants, notamment Fortun Safidy Titouan, capitaine du FC Nantes et qui avait déjà joué pour les Barea U23.
Des joueurs chevronnés tels que Fabien Boyer restent à quai. On note le retour de Ilaimaharitra, de Loïc Lapoussin. Alors que Carolus, Zotsara ou Ibrahim Amada ne font pas partie du voyage.
Rappelons que cette rencontre contre les Palancas Negras n'a plus d'enjeu majeur pour Madagascar. Bien au contraire, une victoire est synonyme de qualification pour les Angolais. Elle servira de préparation pour les prochaines échéances, notamment la qualification pour le Mondial 2026. Lors du match aller au Stade Barea en juin 2022, Madagascar et l'Angola se sont neutralisés (1-1).
Elias Fanomezantsoa

Liste des Barea
Gardien de But : Nina (Elgeco Plus)-Adrien Melvin (Thonon Evian)- Allan (Red Star)
Defenseurs: Andy (Disciples FC)- Safidy (FC Nantes)- Berajo (Jet Kintana)- Be Rado (Fanalamanga)- Theodin (Saint-Suzane)-Tantely(CFFA)- Giani (US Torcy)
Milieux: ILaimaharitra (Sporting Charleroi)- Rayan ( AJ Auxerre Ligue 1 )- Rojo (Saint Paulois FC)- Lalaina (CFFA)- Tendry (Disciples FC)-TIavina (Fosa Juniors)
Attaquants: Jean Yves (Fosa Juniors)- Lapoussin (RU ST-Gillois)- Dorian (FC Arges Pitesti)- Arnaud (El Gouna FC)



Le week-end dernier, le jeune Falinambinina Mirado Andrianarivony, alias Mirado, cet adolescent de 15 ans, fils d'un transporteur à Antanetibe Mahazaza, Commune de Mahitsy, a été retrouvé mort après d'horribles tortures. C’est le fait de celui qui l'a enlevé. Depuis, l'enquête menée par la brigade de Gendarmerie de Mahitsy, en charge de cette triste affaire, s'est rapidement développée. Car dès dimanche soir même, la Gendarmerie avait entre les mains l’homme. En fait, il s'agit d'un suspect, et il fut alors arrêté. "Depuis l'éclatement de l'affaire, nous n'avons pas cessé de rechercher le suspect. A entendre dire notre source, ce dernier n'est pas vraiment étranger des différents services de Police et de la Gendarmerie pour de nombreux crimes commis et passés. Autant dire que le suspect a les mains souillées de sang, pas uniquement pour les récents faits dont on l'incrimine, et qui sont survenus à Mahazaza Antanetibe.

"Et nous avons pu finalement mettre la main sur lui juste à un moment où il s'apprêtait à prendre la fuite. Il a déjà emballé des provisions en vue de sa prochaine cavale", explique une source au niveau de cette brigade de Gendarmerie locale.
Et pas n'importe quel gibier ! Car d'après toujours cette information, le suspect dans l'affaire est un multirécidiviste. Dans un passé récent, il a déjà été déjà emprisonné pour 15 ans pour une autre affaire de meurtre.
Qu'est-ce qui pousse le suspect à se comporter comme un dangereux criminel ? Le problème serait plutôt mental, du moins selon notre interlocuteur de la Gendarmerie. "Nous ne croyons pas vraiment à un kidnapping car il est ridicule que la rançon demandée soit si dérisoire avec un montant de 1,5 million ariary. En réalité, et malgré les apparences, je crois qu'on a affaire à un psychopathe, qui tue, uniquement pour le simple plaisir de tuer", commente notre source.

Pourquoi ainsi le choix du suspect pour en finir de façon ainsi diabolique avec le jeune Mirado ? A entendre parler cette source, la victime et son tortionnaire se connaissaient. "Le suspect connait la famille et il arrive qu'on le voyait en compagnie de Mirado", précise-t-on encore.
Cela suffirait-il à expliquer tout ? Bien sûr que non. D'autant plus que le suspect a plaidé non coupable. Il n'a pas fait l'aveu. Néanmoins, les gendarmes l'ont placé en garde à vue pour le besoin de l'enquête. Or, le cours de celle-ci a été retardé par le fait que les proches de la victime ont dû encore aller à l'enterrement, hier.
En attendant, la thèse d'un meurtre sadique semble se préciser, et ce, rien qu'en observant la façon, particulièrement atroce et inhumaine que le tueur a éliminé le pauvre Mirado, autant parler de l’œuvre d’un « serial-killer » : scalp, coups et sévices, brûlures, strangulation de la victime, bref, des pires tortures.
Et un plaisir diabolique de tuer car, en marge du mode opératoire des kidnappeurs que le suspect a repris à ses comptes, il a encore menacé de s'en prendre à une fillette de la fratrie des Andrianarivony.
En attendant que les enquêteurs puissent vraiment confirmer le crime, un bref retour sur la genèse de l'affaire s'impose.
Le pauvre Mirado a commencé à ne plus laisser aucune trace de lui, vers les premières heures de la matinée, samedi dernier. Puis, ce n'était seulement que celui l’ayant enlevé qui s'était manifesté, du moins par téléphone, pour annoncer la mauvaise nouvelle de l'enlèvement de Mirado, et en même temps demander une rançon à sa famille. Là, le ravisseur s'était du coup montré impitoyable, faisant monter la surenchère des menaces en promettant d'enlever à son tour la petite sœur de Mirado. Et pourtant, les enquêteurs ont soupçonné qu'en contactant ainsi les parents au téléphone, le tueur aurait déjà fini d'assassiner Mirado, du moins dans la matinée du dimanche dernier. Et on connait la suite.
Mais comment ce même suspect a-t-il pu mettre la victime dans son filet. Des confessions d'un témoin, l'homme, d'un geste d'une main, a effleuré le visage de l'adolescent, précisément au niveau de sa bouche. Du coup, le pauvre garçon semblait n'être plus du tout maître de lui, et a suivi, malgré lui, l'inconnu, qui l'a entrainé vers une destination inconnue. C'était donc le signal de départ à tout ce cauchemar. Affaire à suivre !

Franck R.

LA UNE DU 04 SEPTEMBRE 2023

Publié le dimanche, 03 septembre 2023

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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