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Opportunité stratégique

Publié le lundi, 02 juin 2025

La Présidente de la République de la Slovénie, Natasa Pirc Musar, entame à partir de ce jour une visite officielle d’Etat de deux jours sur le sol malagasy. Une belle opportunité ou une opportunité stratégique voire les deux à la fois !

Une grande première à incruster, à enchâsser sur une pierre blanche dans la relation diplomatique malagasy qu’un Chef d’Etat  de la Slovénie, en particulier, de l’Europe centrale en général effectue  officiellement une visite à Madagasikara. Entourée au nord par l’Autriche, à l’est par la Hongrie, au sud par la Croatie et à l’ouest par l’Italie, la Slovénie est un petit Etat de 20. 271 km2 avec ses 2, 12 millions d’habitants, la Capitale Ljubljana. Faisant partie de la République fédérative de Yougoslavie depuis 1945, la Slovénie accède à l’indépendance en 1991.

 

Le tourisme chez l’habitant, longtemps marginalisé dans les politiques de développement, trouve enfin un allié de poids par le biais de l’AGMHCM - Association des Gîtes, des Maisons d’Hôtes et de Charme de Madagascar. A travers deux partenariats stratégiques, l’un avec SGS, leader mondial de la certification, et l’autre avec Media Click, acteur local du marketing digital, ladite association injecte une dose de professionnalisme et de modernité dans un secteur longtemps freiné par l’informalité et le manque de structuration. Désormais, les établissements membres pourront prétendre à une classification rigoureuse et transparente, auditée régulièrement, et arborer un badge spécial sur gite.mg, une plateforme de réservation en ligne dédiée au tourisme de charme. 

Au cœur du célèbre 59 Rivoli, bastion de l’art contemporain situé au cœur de Paris, une nouvelle étoile a commencé à scintiller. Il s’agit de Dynarah Ralaison, une prodigieuse artiste malagasy âgée de seulement 15 ans. Elle présente pour la première fois ses œuvres en dehors de son île natale. 

Cet événement remarquable se déroule dans le cadre du festival « MadaGasyArt 2025 », célébrant cette année son dixième anniversaire sous le thème marin « Manga Lavitra ». Initié en 2012 avec le soutien du collectif artistique du 59 Rivoli, le festival réunit 25 artistes originaires de Madagascar aux talents divers, tels que la peinture, la performance et la musique, sous l’égide du célèbre chanteur Jaojoby. La participation exceptionnelle de Dynarah, invitée par le peintre Dina Rabearivelo et approuvée par l’équipe du 59 Rivoli, souligne la reconnaissance croissante de son talent émergent, même si la tradition réservait cet honneur aux artistes professionnels. 

 

A une vingtaine de jours de la fête nationale du 26 juin, les autorités espèrent voir se multiplier les fanions tricolores aux balcons et devantures des foyers. Plus qu’une simple décoration, hisser le drapeau malgache est un acte d’unité, un reflet d’un engagement commun vers un avenir meilleur. C’est le message qui ressort des discours, hier, lors du lancement des célébrations du 65e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar et de la création de l’Armée.

 

Alors que le remaniement du Gouvernement n’est pas encore à l’ordre du jour, certains politiciens tentent à tout prix de pousser certains membres du Gouvernement vers la sortie. En effet, deux ministres coachs de l’ ex–chef lieu de province de Mahajanga sont actuellement les cibles d’une campagne de dénigrement menée par un parlementaire. Ce dernier, qui n’est autre qu’un député indépendant élu à Mahajanga II, n’hésiterait pas à manœuvrer pour évincer les deux membres du Gouvernement en question. Il va jusqu’à lancer une pétition auprès de ses homologues parlementaires dans l’unique but de faire tomber ces deux têtes au sein de l’équipe gouvernementale.

 

La UNE du 030625

Publié le lundi, 02 juin 2025

La une du 02 juin 2025

Publié le dimanche, 01 juin 2025

Actu-brèves

Publié le dimanche, 01 juin 2025

Sainte-Marie en route vers l’inscription au patrimoine mondial. La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, accompagnée de ses collaborateurs et de la directrice régionale de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, Louise Haxthausen (Unesco Regional Office for Eastern Africa), a effectué une visite d’inspection à Sainte-Marie. Cette mission s’inscrit dans le cadre du processus d’inscription de l’église catholique et des sites qui lui sont associés, ainsi que des tombes des pirates, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette visite a également réuni des représentants de la mission catholique locale et la coordinatrice de l’UNESCO à Madagascar, Julie Rakotoson. Actuellement, des experts en architecture patrimoniale, en environnement et en archéologie sont à pied d’œuvre sur place. Ils travaillent chacun dans leur domaine de compétence afin de compléter le dossier de candidature destiné à l’inscription desdits sites (églises, tombes, lieux historiques) sur la liste du patrimoine mondial. Par ailleurs, la délégation a également visité le musée Bettia ainsi que d’autres biens patrimoniaux nationaux situés à Sainte-Marie. Parmi les points saillants figure la volonté d’instaurer une collaboration durable avec l’UNESCO, en vue d’un recensement des biens culturels subaquatiques que recèle la Région.

 

Une œuvre malagasy dans l’un des plus grands musées du monde. Les herbes folles du vieux logis, œuvre emblématique de Joël Andrianomearisoa, intègre officiellement la collection permanente du Metropolitan Museum of Art de New York. Le ministère des Affaires étrangères note que cette acquisition marque une reconnaissance internationale majeure pour l’artiste malagasy, dont le travail poétique et sensible résonne désormais aux côtés des plus grandes figures de l’art mondial.

 Portée par Hakanto Contemporary, le Studio Joël Andrianomearisoa et la Collection Yavarhoussen, cette étape symbolise aussi la montée de la scène artistique de Madagascar sur la scène culturelle internationale. En franchissant les portes du MET, Joël Andrianomearisoa emporte avec lui un fragment de la

 

Aero expo. L'édition inaugurale de l'Aero expo à Madagascar a permis au grand public de découvrir l'armée de l'air malgache sous un jour nouveau. L'événement, tenu à Ivato ce weekend, loin de se limiter à une simple démonstration de force, visait un objectif d'inclusion. Organisé par l'armée de l'ar elle-même, il a mis en lumière non seulement ses propres réalisations, mais aussi celles de l'aviation civile, soulignant leur rôle conjoint dans la défense nationale, le développement économique et le transport aérien.  Cet objectif d'inclusion s'est traduit par la présence de nombreux stands d'exposition, showcasing, les centres de formation, les compagnies aériennes, les entreprises aéronautiques ainsi que des partenaires touristiques et économiques. Des conférences animées par des experts et professionnels du secteur ont complété le programme, offrant une vision complète et accessible de l'écosystème aéronautique malgache. Enfin, le public a pu profiter d'activités plus ludiques et spectaculaires, comme des démonstrations aériennes, des expositions d'aéronefs, des rencontres avec des pilotes, des démonstrations de drones, des baptêmes de l'air et même des sauts en tandem pour les plus chanceux. L'Aero expo a ainsi réussi à transcender le cadre d'une simple exposition militaire, pour devenir un véritable événement populaire et informatif.

 

La Finlande prête à soutenir le développement de systèmes statistiques climatiques. Ce vendredi, Eric Ratsimbazafy a reçu Mme Noora Rikalainen, chef de mission adjoint de l'ambassade de Finlande à Maputo. Cette rencontre a été l'occasion de souligner la robustesse des liens diplomatiques entre Madagascar et la Finlande, tissés depuis 1977. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, en mettant particulièrement l’accent sur des axes prioritaires pour Madagascar.": les technologies environnementales, les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. La Finlande a manifesté son souhait d'appuyer Madagascar dans le développement de systèmes statistiques climatiques performants, le renforcement des compétences en hydrométéorologie et la promotion de technologies vertes. De son côté, le secrétaire général a accueilli favorablement cet engagement finlandais, réaffirmant l'attachement de Madagascar à des partenariats innovants, durables et profitables aux deux pays. La rencontre témoigne d'une volonté commune de construire un avenir plus vert et plus prospère pour Madagascar, grâce à un soutien technique et technologique apporté par la Finlande.

Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a assisté samedi dernier au lancement du chantier sur le tronçon de la RN5 Toamasina-Foulpointe. Le marché adjugé par l’entreprise China Road and Bridge Corporation (CRBC) est financé par la Banque mondiale au travers de la phase II du Projet de développement durable du secteur routier (PDDR). Le chantier durera 12 mois.

En octobre dernier, le ministère des Travaux publics a lancé l’avis spécifique d’appel d’offres concernant les travaux d’entretien périodique de la route nationale secondaire 5 reliant Toamasina et Foulpointe entre le PK 0+000 et le PK 56+000. Selon l’appel d’offres, la procédure a été conduite par mise en concurrence internationale en utilisant un appel d’offres tel que défini dans le règlement de passation de marchés publics de la Banque mondiale.

L’offre a été ouverte à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans le règlement de passation de marchés. En effet, Washington a attribué au Gouvernement malagasy un prêt destiné à financer les travaux d’entretien inscrits au PDDR. Une délégation des bailleurs est même descendue sur le terrain l’an passé.

A cause de son état de délabrement, la route Toamasina-Foulointe s’effectue en deux heures voire plus. La vitalité de cette portion de la RN5 pour les activités écotouristiques à Foulpointe n’est plus à démontrer. La section reliant Foulpointe à la ville de Fenoarivo -Atsinanana est aussi en cours de réhabilitation depuis le 2 mai.

M.R.

 

Le pays enregistre aujourd’hui près de 3,9 millions d’utilisateurs du réseau social Facebook, selon les données du rapport « Digital 2025 », le guide ultime sur l'évolution du monde numérique. Ce chiffre, en constante augmentation, illustre l’ampleur de la digitalisation de la société malagasy, mais soulève également de sérieuses préoccupations quant à la circulation massive d’informations non vérifiées. Les réseaux sociaux sont devenus un moyen pour véhiculer et partager des informations, bonnes ou mauvaises, recoupées ou non. Madagascar n’est pas épargné par la prolifération de fausses informations. De leur côté, beaucoup d’internautes ne se soucient pas de la véracité d'une publication et la croient bêtement, engendrant parfois des comportements haineux.

Afin de responsabiliser les citoyens, l’ONG « Human Development Action » (HDA), en collaboration avec la Commission nationale malagasy auprès de l’UNESCO(Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), met en œuvre le projet intitulé « Utilisation responsable des réseaux sociaux ». Ce programme de sensibilisation, soutenu par le Programme de participation 2024-2025 initié par l’UNESCO, vise à renforcer la capacité des citoyens, en particulier les jeunes, à adopter un comportement critique, éthique et responsable dans l’espace numérique.

La sensibilisation et l'éducation des citoyens jouent un rôle important dans l'utilisation des réseaux sociaux dans le pays. D’après Felantsoa Andriantiana, chef de mission au sein de l’ONG HDA, ce projet contribue à la lutte contre la désinformation et à la consolidation d’une société mieux informée, plus vigilante et respectueuse des droits fondamentaux. Avant de publier une information sur les réseaux sociaux,  il vaut mieux passer sur quelques étapes importantes comme la vérification de la source et le contenu.

Anatra R.

 

 

Examiner la source

Identifier l’auteur de la publication, la page ou le site d’origine, et évaluer leur crédibilité constituent la première étape. La fiabilité d’une information dépend étroitement de celle de sa source.

Croiser les informations

Lorsque plusieurs comptes ou plateformes abordent un même sujet, il convient de comparer les versions pour s’assurer de la cohérence des faits rapportés.

Analyser le contenu

Une lecture attentive du texte permet de repérer les signes de désinformation : erreurs grammaticales, propos excessifs, absence de références, ou encore montage douteux d’images. Tous ces éléments doivent éveiller la vigilance.

Vérifier la date de publication

La circulation d’informations anciennes, sorties de leur contexte, peut induire en erreur. Il est donc essentiel de vérifier la temporalité des faits évoqués.

Se méfier des contenus émotionnellement chargés

Les fausses informations exploitent fréquemment l’émotion pour favoriser leur diffusion. Une réaction émotionnelle intense devrait inciter à redoubler de prudence, et non à partager immédiatement.

Consulter une personne compétente

En cas de doute, il est recommandé de s’adresser à un professionnel du domaine concerné afin d’obtenir un avis éclairé.

 

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Editorial

  • Et ça continue !
    La Terre continue de tourner sur elle-même et autour du Soleil, l’astre central du système solaire, qui évolue lui-même dans la galaxie de la Voie lactée. Heureusement ainsi pour l’humanité, que la planète Terre continue allègrement de tourner sans arrêt, même pour un millionième de seconde sinon c’est la catastrophe planétaire sans précédent. Le séisme de 8,2 à l’échelle de Richter qui vient de secouer l’océan Pacifique n’en est rien par rapport à l’intensité de ce drame. Ainsi, la vie continue avec son train-train quotidien. Après l’éclatement de l’affaire d’empoisonnement délibéré au cours d’une fête d’anniversaire d’Ambohimalaza ayant couté la vie à 33 convives, bilan jusqu’à ce jour, et des cas graves en cours de traitement, les procédures judiciaires afin d’établir la vérité continuent leur bonhomme de chemin. Au dernier rebondissement, Fenohasina, l’hôtesse de la fête d’anniversaire, et sa mère ont été placées en détention préventive. Soyons-en sûrs que la…

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