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Samedi dernier, vingt-trois chirurgiens ORL (oto-rhino-laryngologie) ont participé à une formation spécialisée en chirurgie des oreilles au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Andohatapenaka. Selon le Dr Njaka Ramarozatovo, chef de service au sein du département, le programme combine théorie et pratique. « Les chirurgiens ont manipulé les maquettes en 3D et utilisé la réalité virtuelle pour mieux observer l’oreille moyenne et interne. Cela leur a permis d’acquérir immédiatement des compétences chirurgicales », a-t-il expliqué. 

 

Météo - Une atmosphère localement instable 

Publié le dimanche, 21 septembre 2025

Après une vague de chaleur, une partie de Madagascar sera concernée par un coup de fraîcheur. Les températures vont chuter. Les zones les plus impactées seront le Sud et le Sud-est du pays. Ce phénomène est lié à la période d’intersaison, prévu avoir lieu jusqu'en milieu de cette semaine. En cause, le retour d’un flux du Sud, sous l’impulsion d’une poussée anticyclonique.

Cette semaine débutera avec des pluies alizéennes attendues sur les Régions orientales et quelques averses sur le centre ouest. Un vent d’alizé modéré influencera le temps au cours des prochaines 24 heures, avant de s’affaiblir progressivement. En fin de la semaine, l’atmosphère deviendra localement instable sur l’île. Le milieu de la semaine sera plutôt sec, avec la présence de brouillards locaux le matin. 

 

Tout feu, tout flamme !

Publié le dimanche, 21 septembre 2025

Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

 

Les coupures répétées d’électricité et d’eau potable perturbent gravement les activités des Petites et moyennes entreprises (PME), essentielles à l’économie locale. Le retour des délestages, dus à la baisse du niveau des barrages hydroélectriques selon les responsables de la JIRAMA, entraîne des coupures d’électricité de presque 5h minimum dans la journée et dans la nuit selon les quartiers. Ces interruptions affectent particulièrement les secteurs sensibles tels que la pâtisserie, la restauration et tous les autres secteurs de service. Par exemple, un établissement formateur en pâtisserie a dû fermer après trois ans de lutte contre les coupures d’eau et d’électricité. Le gérant déclare : « Souvent, il faut attendre entre minuit et 2h du matin pour espérer remplir les contenants.

Madagascar se glisse dans le top 10 de l’Intervision. Cette année, le concours musical organisé par la Russie a rassemblé 23 pays en compétition, marquant son grand retour après trois ans d’interruption. Relancé par Moscou suite à son exclusion de l’Eurovision, cet événement a offert à Madagascar une occasion unique de s’imposer sur la scène internationale. 

Le pays n’a pas seulement fait acte de présence, mais a captivé le public et les membres du jury grâce à une prestation mémorable. Le duo formé par Denise & D-Lain a livré un moment vibrant d’émotions avec son titre « Tiako Hanjeky ». Sur scène, la synchronisation remarquable et l’énergie contagieuse livrée par ces deux artistes ont transcendé les frontières, électrisant le public russe lors du spectacle en direct. A Madagascar, le soutien était tout aussi puissant. Des milliers de spectateurs ont suivi l’événement avec ferveur, témoignant d’une véritable communion nationale. Leur performance a été chaleureusement accueillie par plusieurs jurys, notamment ceux du Kazakhstan et du Kirghizistan, qui leur ont accordé la note maximale, plaçant Madagascar au sommet de leurs classements respectifs. 

 

Délestage - Des coupures à fractionner !

Publié le dimanche, 21 septembre 2025

Face aux délestages, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Jean Baptiste Olivier, a appelé la population au calme et à la compréhension lors d’une intervention à Ambohimambola en fin de semaine dernière. La JIRAMA, avec le soutien de l’Etat, s’engage à déployer tous les moyens pour sécuriser l’approvisionnement en électricité.

A Antananarivo, ce que vit la population c’est un véritable fléau du quotidien. Dans certaines zones, le courant disparaît pendant quatre à six heures consécutives, souvent en plein jour, au moment où la vie économique et sociale devrait battre son plein. Pour les Petites et moyennes entreprises (PME), déjà fragilisées, chaque interruption entraîne pertes financières, rendez-vous annulés et production arrêtée.

 

Comme annoncé, la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies démarrera officiellement à partir de ce jour jusqu’à vendredi à New-York sous le thème : « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits de l'homme ». Un thème hautement significatif qui marque la célébration du 80e anniversaire de cette organisation. La délégation malagasy conduite par le Président Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina prendra activement part à tous les évènements et réunions programmés dans le cadre de ce sommet mondial.

 

La une du 20 septembre 2025

Publié le vendredi, 19 septembre 2025

Cercle vicieux brisé !

Publié le vendredi, 19 septembre 2025

Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie.

Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. 

A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à … bouger. Lors de son discours d’investiture à Mahamasina le samedi 19 janvier 2019, le Chef de l’Etat fraîchement investi a donné le ton valable pour les … deux mandats à venir en ces termes : « Il faut sauver Madagasikara ! ». Et lui d’ajouter « tout est urgent ! » Ce fut le démarrage de tout un train de mesures de redressement et de relance du pays. Le jeune Président lance un défi à travers les XIII points de ‘‘Velirano’’. Tous les secteurs clé d’activité ont été visés. Le premier mandat servait à jeter les bases du développement. Des difficultés d’ordre structurel et parfois financier aussi ont gêné le déroulement normal du processus. Mais, la ténacité et la détermination du leader, le locataire d’Iavoloha, ont été telles que la machine continue à tourner malgré les critiques et les bâtons dans les roues. 

A l’aube du second mandat, les choses sérieuses commencèrent à bouger. Il fallait cibler les secteurs prioritaires dont le développement contribue à renforcer la résilience de la population. L’agriculture, le domaine prioritaire, se trouve en tête de peloton et au centre des engagements. La transformation agricole sera le point focal. L’objectif est clair, une agriculture performante capable d’acheminer le pays vers l’autosuffisance alimentaire. Les résultats ne se font pas attendre. Les paysans agricoles réalisent des rendements de production supérieurs par rapport aux taux précédents.  L’industrie, par le biais de l’ODOF, compte satisfaire les besoins locaux. Des unités de productions on été installées auprès des Districts. De nouvelles infrastructures routières ou de transport, autoroute, transport par câble (TPC), bretelles ou rocades, etc., révolutionnent le paysage du pays. Les infrastructures scolaires et sanitaires n’en déméritent pas. L’énergie renouvelable fait son entrée en fanfare. Les délestages et pénurie d’eau, véritable calvaire des malagasy, obligent les dirigeants à s’orienter vers la multiplication des panneaux solaires à grande échelle. L’accélération du bouclage des dossiers de démarrage des chantiers hydroélectriques. Le domaine de la production minière n’est pas en reste. Madagasikara avance à grand pas dans les grandes exploitations de nos richesses minières. Et le sport ! Selon le dernier classement de la FIFA, Madagasikara gagne 7 places. Qui dit mieux !  

Compte tenu de ces efforts structurants et soutenus, le Gouvernement ose viser un taux de croissance de l’ordre 4,8 % en 2026. Faisable et réalisable ! Toutefois, il faut continuer à avancer.

Ndrianaivo

 

La décharge d’Andralanitra va bientôt disparaître et laisser place à un espace vert destiné à soutenir l’action d’Akamasoa. C’est ce qu’a annoncé hier le Président de la République Andry Rajoelina lors de la célébration des 55 ans d’arrivée à Madagascar de Père Pedro, fondateur de l’association. La grande décharge, longtemps symbole des déchets de la Capitale, sera transformée grâce à la construction d’une usine de traitement des déchets qui produira également de l’électricité. Une fois le chantier terminé, l’endroit sera entièrement remis à Akamasoa pour y aménager jardins et espaces de jeux.

« Quand on parle d’Andralanitra, on pense immédiatement aux déchets et aux ordures, puisque c’est là que sont déposées depuis tant d’années toutes les ordures de la Capitale. Je me souviens, Père Pedro, qu’à l’époque où j’étais maire, nous avions visité ensemble ce lieu. Vous m’aviez interpellé avec colère : « Monsieur le Maire, allons-nous vivre éternellement au milieu de ces ordures ? ». (...) Aujourd’hui, à l’occasion de votre anniversaire, les simples mots ne suffisent pas pour exprimer notre reconnaissance. Le plus beau cadeau que nous puissions annoncer est un projet décidé en Conseil des ministres mercredi dernier », a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina à cette occasion.  

Le Chef de l’Etat a profité de l’événement pour saluer le travail de Père Pedro et de toute son équipe. Il a rappelé que depuis plus de cinquante ans, l’association accompagne les enfants, les jeunes et les familles malgaches en difficulté, offrant éducation, soins et logement. Plus de quatre mille maisons ont été construites et plusieurs centres éducatifs et universitaires sont opérationnels pour former les enfants dans différents métiers, y compris l’hôtellerie avec le soutien de chefs venus de France.

Le Président a également annoncé un soutien supplémentaire aux enseignants d’Akamasoa. Cent enseignants seront désormais intégrés comme fonctionnaires. Une initiative qui vise à garantir la pérennité de l’éducation dans les différents centres de l’association, ayant un taux de 97% de réussite lors des derniers examens du baccalauréat ; un chiffre bien en dessus du taux moyen au niveau national qui est de 55%.

Andry Rajoelina a souligné que les initiatives de Père Pedro ne se limitent pas à Antananarivo mais s’étendent à plusieurs régions de Madagascar. Il a rendu hommage à l’engagement du père lazariste qui, par son travail, transforme des vies et offre de nouvelles opportunités à des milliers de familles.

L’ensemble de ces mesures, la fin de la décharge d’Andralanitra, la création de l’usine et le renforcement du corps enseignant, sont autant de cadeaux pour Père Pedro à l’occasion de son anniversaire et de ses cinquante années de sacerdoce. Le Président a conclu en adressant ses vœux de longue vie au fondateur d’Akamasoa et en promettant le soutien continu de l’Etat pour toutes les actions sociales de l’association.

Lalaina A.

 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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