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Commerce extérieur - Vers la modernisation des ports

Publié le vendredi, 05 septembre 2025

La modernisation des ports est une priorité du Gouvernement malagasy. Les objectifs consistent à dynamiser le commerce extérieur et sécuriser les échanges. Hier, le Novotel, situé Alarobia, a abrité la présentation du « Projet de normalisation des ports et zones non occupées ». La Direction générale des douanes, en collaborant avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets(UNOPS), pilote cette initiative. Celle-ci vise à harmoniser les procédures et à aligner les ports malagasy sur les standards internationaux.

Entre juillet et août 2025, des experts ont réalisé un diagnostic sur neuf ports, notamment à Antsiranana, Vohémar, Sambava, Antalaha, Nosy Be, Mahajanga, Toamasina, Toliara et Taolagnaro. Le rapport montre que la douane malagasy respecte globalement les normes internationales, malgré certains défis à réaliser. Selon Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des Douanes (DGD), « la congestion ralentit les opérations à Toamasina. La dématérialisation progresse lentement à Antsiranana et Toliara. Les infrastructures vieillissent à Mahajanga. De larges zones frontalières échappent au contrôle, favorisant les flux illicites ». Ces constats ont conduit à l’élaboration d’un plan afin de normaliser et sécuriser les ports et zones sensibles, selon lui.

 

Performance

De son côté, la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a expliqué l’importance du projet, qui fait partie de la nouvelle politique économique nationale. « Le projet modernise les ports, simplifie les procédures et renforce la transparence. Il augmentera les recettes fiscales, assainira les pratiques et améliorera la compétitivité », a-t-elle déclaré. Cette dernière a également appelé tous les acteurs du secteur portuaire à participer afin d’assurer la réussite de cette réforme. Selon le DGD, la normalisation repose sur trois points : moderniser les infrastructures, renforcer les outils de contrôle avec des laboratoires et systèmes numériques sécurisés, et intégrer des plateformes logistiques transparentes. « La surveillance des zones frontalières et occupées renforcera la sécurité et la régularité des échanges », a-t-il ajouté.

Vivekanand Ramburum, expert accrédité par l’Organisation mondiale des douanes et ancien DG des douanes de l’île Maurice a salué le projet. Ce dernier a précisé que la coordination entre institutions, opérateurs et partenaires est la clé du succès. « L’expérience mauricienne montre qu’une approche concertée améliore la logistique, sécurise les opérations et stabilise l’économie », a affirmé l’expert.

Carinah Mamilalaina

Un événement qui va certainement réjouir les fans du « Stand-up » dans la capitale. L'année dernière, Joely Kely a présenté son spectacle « Mbola Mijoro » en France. Cependant, les fans malagasy n'ont pas eu l'occasion de vivre l'événement en direct. Ils se sont simplement contenté de regarder la diffusion du spectacle dans des salles de cinéma. Cette fois-ci, les spectateurs auront l'opportunité de voir l'humoriste en direct, puisqu'il fera une descente à Madagascar l’année prochaine pour présenter son nouveau spectacle baptisé « Miseho milay ».

Et oui, l’humoriste prévoit de faire une représentation dans sa terre natale au plus grand satisfaction de ses fans. En attendant, Joely Kely, à la fois humoriste et influenceur, fera son show « Miseho milay » au prestigieux Théâtre Traversière à Paris. Avec plus d’un demi-million de followers sur Facebook, cet artiste s’impose comme une figure incontournable de la scène humoristique malagasy, alliant satire incisive et engagement sincère dans un style dépourvu de filtres ou personnages superflus.

Pour ce premier spectacle sur la scène parisienne, il emprunte une voie audacieuse en laissant de côté ses célèbres alter egos, tels que Rondro et Seheno, afin d’offrir une prestation brute et authentique, visant à explorer des problématiques universelles brûlantes. Le show s’annonce comme une immersion dans la sincérité, mêlant réflexion et rire. Joely Kely abordera sans concession des thèmes sociétaux puissants tels que le féminisme, le patriarcat, la masculinité toxique, l’infidélité ou encore la positivité toxique. Tout cela avec une approche qui reste accessible et engageante pour rassembler un large public.

Fidèle à ses racines malagasy, Joely Kely intègre dans son univers moderne des références culturelles locales, tout en maintenant un lien fort avec ses fans à Madagascar grâce aux réseaux sociaux. Mais, le moment le plus attendu est celui de la représentation prévue à Madagascar au début 2026, organisée en partenariat avec un organisateur local. Bien que la date reste à confirmer, l’enthousiasme est déjà palpable parmi ses fans et les observateurs. Ce spectacle illustre l’intérêt croissant pour le stand-up malagasy à l’échelle mondiale et souligne l’engagement de Joely Kely à faire de l’humour un levier de changement et de réflexion sociétale. Avec « Miseho milay », il réaffirme son désir de représenter la jeunesse et la culture de l’île avec une authenticité saisissante, tout en mêlant audace et vision critique, à la jonction entre divertissement et combat pour une société plus équitable.

Si.R

Le rêve est désormais palpable. Madagascar n’a jamais été aussi proche de franchir un cap historique sur la scène mondiale. Le match de lundi pourrait bien marquer un tournant pour tout un peuple.

La 7ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026 a complètement relancé le groupe I. Si le Ghana reste leader avec 16 points malgré son nul inattendu contre le Tchad (1-1), Madagascar a frappé un grand coup en dominant la Centrafrique (2-0). Les Barea grimpent seuls à la 2ᵉ place avec 13 points et se rapprochent plus que jamais d’un exploit historique. Accéder directement et rêver, pour la première fois depuis l’indépendance, d’une qualification à la Coupe du monde.

Dans l’autre affiche, le Mali a balayé les Comores (3-0) à domicile. Grâce à ce succès, les Aigles reviennent à hauteur des Comores (12 points chacun) mais les devancent à la différence de buts, prenant ainsi la 3ᵉ place. Derrière le Ghana et Madagascar, la lutte pour la 2ᵉ place s’annonce donc brûlante jusqu’au bout.

Les prochains rendez-vous, programmés le lundi 8 septembre, s’annoncent décisifs : Madagascar affrontera le Tchad, la Centrafrique recevra les Comores et le Ghana sera opposé au Mali. 

Un scénario renversant est encore possible, si Madagascar bat le Tchad et que le Mali surprend le Ghana, les Barea pourraient prendre seuls la tête du groupe (16 points), à égalité de points avec le Ghana mais la première place va être déterminée au goal average avec les Blacks Stars.

Le sélectionneur Corentin Martins, satisfait de la prestation de ses joueurs malgré quelques occasions manquées, a salué « l’intensité et la solidarité défensive » affichées par son équipe. Il a reconnu une deuxième période plus compliquée, mais s’est dit confiant avant la prochaine bataille. « Face au Tchad, il faudra rester combatifs et bien récupérer », a-t-il insisté.

 

La une du 5 septembre 2025

Publié le jeudi, 04 septembre 2025

Uniquement, des résultats !

Publié le jeudi, 04 septembre 2025

Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux.

Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte  le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose que chaque gouverneur est appelé à agir pleinement et formellement selon les consignes du « commandant ». La fidélité incarne l’intégrité d’esprit vis-à-vis du commandant de bord contre vents et marées. Etre fidèle ne signifie point entretenir une relation de flagornerie à l’égard du maitre des céans mais agir dans la droiture et la sincérité. De dos ou en face, on travaille selon la règle de l’art. Mokhtar Salim Andriantomanga, gouverneur de la Région de Boeny, en sa qualité de hôte et présidant la rencontre, rappelait « les gouverneurs en tant que militaires sous les ordres du Chef de l’Etat appliqueront avec sérieux les ordres du Président Rajoelina et avec zèle la mission qui leur a été confiée. Bref, tout a été dit ou discuté sauf l’essentiel : les rapports d’activités et les résultats. Une grande majorité des gouverneurs ont été nommés dès la première vague tout au moins dès la seconde ou la troisième vague. La première chose qu’il faille procéder consiste à présenter les rapports d’activités et les résultats des travaux de chaque gouverneur de Région. En quatre ou cinq ans d’exercice, on ne sait pas exactement qu’est-ce qu’ils ont pu réaliser ? Ce qui pousse les observateurs à se demander « en termes exacts qu’est-ce qu’ils font réellement les gouverneurs ? » Les engins déployés à leur service ont-ils pu servir à quoi ? L’opinion a le droit de leur demander des comptes chiffrés exactement. Certes, il y a ceux qui travaillent, d’autres, le gros de la troupe, on ne sait pas exactement où en sont-ils ! Seuls les résultats qui comptent !

La rumeur sur l’éventualité de retouche ou de remaniement se fait de plus en plus pressante. D’aucuns constatent à vue d’œil que la solidarité gouvernementale claudique. L’équipe marche à deux vitesses. L’une avance et réalise des actes concrets et palpables. L’autre, tourne en rond, comme des brebis galeuses. Dans tous les cas de figure, il va falloir remplacer les « handicapé(e)s » autrement trouver des remplaçants aux postes vacants. Il n’y a qu’une règle valable à tous, « seuls les résultats qui comptent ». 

On s’achemine vers le mi-parcours du second mandat du Chef de l’Etat. Aucune erreur n’est admise si le régime Orange se caresse l’idée de continuer la route d’une façon ou d’une autre. Sinon, on offre sur le plateau à d’autres  l’opportunité de continuer.

Ndrianaivo

A quelques jours de l’échéance de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), prévue pour le 30 septembre prochain, Madagascar intensifie ses démarches diplomatiques pour défendre la prolongation de ce partenariat stratégique. Une délégation officielle malgache se rendra à Washington du 6 au 13 septembre afin de plaider la cause du pays et de mettre en lumière l’importance d’une continuité de cet accord commercial. La décision de cette mission a été validée par le Conseil des ministres le 3 septembre dernier. L’AGOA, qui permet aux produits africains d’accéder au marché américain sans droits de douane, représente un levier majeur pour l’économie malgache. Le textile, secteur phare de l’industrie locale, ainsi que la vanille et d’autres ressources stratégiques comme les produits miniers, tirent un avantage direct de cette exonération tarifaire. La fin de l’accord menacerait des milliers d’emplois et fragiliserait des investissements de plusieurs millions de dollars, aussi bien pour Madagascar que pour ses partenaires américains.

Opportunité stratégique à préserver

Le Gouvernement malgache considère donc la reconduction de l’AGOA comme une priorité nationale. Des consultations ont été menées avec les acteurs du secteur privé afin d’élaborer une stratégie de plaidoyer et de renouvellement du programme. Lors de cette mission à Washington, les représentants malgaches entendent mettre en avant le rôle moteur de l’AGOA dans le développement économique du pays, tout en rappelant son impact positif dans le renforcement des échanges commerciaux entre l’Afrique et les Etats-Unis. Parallèlement, une dynamique continentale s’organise. Le 28 août dernier, l’Union africaine a tenu un atelier stratégique à Washington pour coordonner les positions africaines et défendre collectivement la poursuite de l’accord. A cette occasion, l’ambassadeur de Madagascar aux États-Unis, Rakotomalala Lantosoa, a souligné que l’échéance prochaine de l’AGOA représente un enjeu majeur : au-delà des frontières africaines, c’est l’ensemble du partenariat économique transatlantique qui en dépend.

N. R.

Le Président Andry Rajoelina effectuera une tournée dans la Région de Menabe à partir de ce jour. Ce déplacement présidentiel est très attendu par la population locale. Le Chef de l’Etat honorera de sa présence la cérémonie de remise officielle des crânes du Roi Toera et de ses deux guerriers à leurs familles à Ambiky, dans le Belo Tsiribihina. Ayant quitté la Capitale après leur accueil officiel au Mausolée, mardi dernier, les reliques des trois « héros » nationaux sont déjà arrivées dans la localité depuis hier. 

Par ailleurs, le Président procèdera également à la l’inauguration de plusieurs infrastructures au profit de la population du Menabe. Dès ce jour, le Président inaugure la zone de protection et de sécurité à Tsimahavaokely. L’infrastructure est composée de cinq bâtiments dont un poste de garde, un hangar à véhicule, un bâtiment principal à usage administratif, un bloc de restauration incluant un réfectoire et une cuisine et un bloc sanitaire.

Série d’inaugurations 

Le Président procèdera également à une double inauguration d’infrastructures de proximité, à savoir le Tribunal de Première instance et de la maison centrale de Belo Tsiribihina. Le nouveau Tribunal permettra d’aider la population dans la délivrance de différents documents comme le casier judiciaire, le certificat de nationalité, le jugement supplétif entre autres. La maison centrale située à Ankinina, dans le Fokontany Soatsihoka a une capacité d’accueil de près d’un millier de prisonniers. 

La série d’inaugurations se poursuivra demain par l’inauguration du bureau de la direction régionale du travail, de l’emploi et de la fonction publique dans le Menabe. Cette infrastructure est d’une haute importance pour les agents de l’administration de la Région car permettra de faciliter les procédures administratives et financières.

S.R.

 

Un choc pour l'opinion !  Un mois presque après la disparition de la jeune Jessica dans la tragique affaire d'empoisonnement des convives durant une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, l'on venait d'apprendre aussi, hier,  la mort d'une autre jeune femme de 20 ans nommée Deborah Hanitriniala. La 35e victime de ce drame fut surtout Miss Analamanga 2023. Son récent décès a suscité à la fois un profond émoi et une grande douleur, d'abord pour sa famille, mais surtout aussi pour l'ensemble de l'opinion locale.

Et pourtant, l'ex-miss a déjà vu son état de santé s'améliorer positivement après son hospitalisation à l'HJRA, Ampefiloha, puis sa brève admission dans une autre unité de soins privée implantée dans le même périmètre. Une autre source a également avancé son admission à l'HOMI Soavinandriana, à l'époque.

Puis, le 21 juillet dernier, elle a pu finalement rentrer et vivre auprès des siens, ayant recouvert totalement la santé, du moins dans l'apparence. Hélas, les terribles et mêmes symptômes du mal qui l'avaient fait tant souffrir, et qui avaient conduit à son hospitalisation, ont subitement réapparu au cours de la semaine dernière, l'obligeant de nouveau à retourner d'urgence à l'hôpital, le week-end dernier, selon une source familiale. « Elle souffrait d'atroce dyspnée », précise-t-on. Et là, les interventions des médecins afin de tenter de la sauver, s'avéraient donc malheureusement vaines. Son état s'empirait, et la victime ne pouvant presque plus respirer,  selon toujours ses proches, a rendu l'âme vers le milieu de la journée, hier. « Le poison a fait ses ravages sur son système respiratoire, avec des complications, qui sont souvent caractéristiques d'un empoisonnement grave », se contente d'expliquer brièvement une source médicale. « Seul Dieu dispose. Nous sommes reconnaissants pour le traitement et tous les soins que la défunte a bénéficié. A preuve, Deborah a encore pu revivre à nos côtés ces derniers temps. Mais le destin en a donc décidé autrement ! », a expliqué un membre de la famille de la défunte ex-Miss Analamanga.

En marge des explications du médecin, cette dernière source précise que les récentes complications de l'état de santé de Déborah seraient liées à sa trachéotomie. « Cette intervention chirurgicale aurait généré une sclérose dans son œsophage. Ce qui a obstrué sinon bloqué le passage de l'air dans son système respiratoire, expliquant ainsi ces crises de dyspnée, qui l'ont fait fréquemment récidiver ces dernières semaines. Finalement, elle n'a pas tenu le coup et rendit donc son dernier souffle. Avions-nous pris tardivement une décision pour au moins changer le cours de la situation ? », précise-t-on encore du côté de ses proches.

A part Deborah, on apprend que T., le jeune homme, qui est l'un de ceux qui ont pu regagner leurs foyers après un séjour à l'hôpital, souffrirait également d'une importante dyspnée, ces temps-ci. Ce qui l'oblige à retourner aussi à l'hôpital. Idem pour une autre jeune fille prénommée J. dont son état de santé actuel nécessiterait l'urgence d'une intervention chirurgicale, selon une source d'information.

Pour revenir dans le cas de l'ex-Miss Analamanga, la Présidence s'est rendue au chevet de sa famille éplorée pour lui présenter ses condoléances et apporter un réconfort moral.

Franck R.

Soutenir l’éducation des enfants défavorisés dont Madagascar. A l'occasion de l'audience générale, le Pape Léon XIV a rencontré de nombreux pèlerins sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, située à Rome (Italie), mercredi, ainsi qu’un groupe de motards, à savoir les « Jesus bikers ».

 

Les « Jesus bikers » sont un mouvement de motards né dans la ville allemande de Schaafheim il y a onze ans. Ces motards parcourent plusieurs kilomètres pour collecter des fonds en faveur des personnes défavorisées. Mercredi dernier, ils ont apporté une moto qui a été bénie et dédicacée par le Pape Léon XIV. Selon le fondateur du groupe, Thomas Draxler, cette moto sera remise aux Œuvres pontificales missionnaires ou Missio en Autriche pour être ensuite vendue aux enchères.

 

Le produit de la vente servira à financer la construction d'une école située dans un village du diocèse d'Ihosy. « La bénédiction du Saint-Père a été pour nous un grand cadeau, car elle nous donne encore plus de force pour redonner leur dignité à ces enfants qui, sur cette île africaine, au lieu d'apprendre à lire et à écrire, sont exploités pour travailler dans les mines de mica, un minéral utilisé dans les cosmétiques et l'industrie des peintures ou dans les ateliers, risquant leur vie en raison du contact permanent avec des substances toxiques », explique Karl Wallner, cistercien et directeur national de Missio Autriche, à propos du choix de cette école dans le diocèse d’Ihosy.

 

Les Œuvres pontificales missionnaires en Autriche sont des organisations catholiques actives qui sont présentes dans 150 pays du monde. Elles visent à stimuler la solidarité missionnaire entre les catholiques du monde entier, notamment par le soutien aux enfants dans les pays pauvres et le partage de la foi. Elles soutiennent des projets humanitaires.

 

En 2024, une délégation de Missio a visité l’organisation non gouvernementale (ONG) « Vonjeo ny zaza malagasy » (VOZAMA) basée à Fianarantsoa. D’ailleurs, Missio Autriche est l’un des principaux bailleurs de ladite ONG.

 

Recueillis par Anatra R.

Depuis le début des années 2000, le fitness a connu une ascension remarquable à Madagascar. Longtemps perçu comme une activité marginale, pratiquée entre amis ou voisins, il s’est progressivement imposé comme un véritable phénomène sociétal. Dans les grandes villes, la fréquentation des salles de sport s’est multipliée, portée par une demande croissante en infrastructures modernes et par l’attrait d’un mode de vie centré sur le bien-être. Aujourd’hui, le fitness est omniprésent : affiché sur les réseaux sociaux, valorisé par des influenceurs et artistes locales. Au-delà de ses aspects esthétiques souvent mis en avant, avec l’explosion du port de tenue de gym comme mode au quotidien, le fitness s’impose comme un allié de taille pour la santé physique. Cela concerne par exemple l’amélioration du système cardiovasculaire, la réduction des risques de diabète et d’hypertension, la régulation du poids et le développement musculaire. D’autant plus que les salles de gym sont accessibles dès 3.000 ariary la séance. L’abonnement mensuel pour le grand public est à partir de 60.000 ariary et il y a même ceux qui proposent des tarifs réduits pour les étudiants. En outre, « pour bien débuter, il faut faire un abonnement sur quelques mois avec un coach, au lieu des séances uniques. En effet, cela permettrait de poursuivre les efforts et de ne pas abandonner à mi-parcours. Ainsi, on peut enfin continuer à entretenir les acquis », selon un coach de fitness œuvrant à Mahamasina.

 

Quand l'apparence prend le dessus

Cependant, il serait naïf de nier la dimension « tendance » du fitness. L’apparition régulière de disciplines à la mode comme le « Cross Fit », le yoga aérien ou encore le HIIT (« High Intensity Interval Training ») et la mise en avant d’idéaux corporels sur les réseaux sociaux accentuent une approche parfois réduite à l’image. Cette pression sociale, entre quête du « corps parfait » et influence des réseaux sociaux, pourrait détourner certains pratiquants de l’essence même de la discipline : une recherche durable d’équilibre et de santé. A Madagascar, on n’en est pas encore arrivé au bannissement des Smartphones dans les salles, contrairement à l’étranger où ils deviennent carrément des scènes de tournage pour les influenceurs en quête de vue et de pouce bleue. Néanmoins, il faut aussi « savoir savourer les heures de travail et la souffrance, et un peu d’exposition ne nuirait à personnes sauf aux haineux », selon une pratiquante.

 

Un secteur en pleine expansion à Madagascar

Mais au-delà de la santé, le fitness est également devenu une discipline contribuant à la croissance de l’économique. L’ouverture de nouvelles salles, l’émergence de coachs sportifs indépendants et la vente d’équipements de sport et autres produits liés à cette discipline créent de réelles opportunités d’emplois. Dans un contexte économique souvent difficile, notamment après les crises successives, ce sport génère des revenus pour les entrepreneurs, participe à la dynamisation des quartiers et attire une clientèle désireuse d’investir dans son bien-être. Certains jeunes malagasy se professionnalisent même à travers le coaching ou la création de contenus digitaux liés au fitness, ouvrant de nouvelles perspectives dans l’économie numérique.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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