« Lorsque nous nous écartons du pouvoir, il tombe ». La déclaration est du président national du parti Asa vita no ifampitsarana ou AVI, Norbert Lala Ratsirahonana. Et ce, lors d’une réunion politique de son parti, à Vangaindrano dans la Région d’Atsimo- Atsinanana en fin de semaine dernière. Devant une assistance composée notamment de militants et de partisans de son parti, au cours d’une tournée de redynamisation de son parti, il explique en effet que généralement « un retrait de l’AVI n’est jamais anodin et toujours motivé ». L’ancien Chef d’Etat explique notamment que ces divorces peuvent être liés à des désaccords ou un non-respect des principes du parti tels que la bonne gouvernance et la transparence, l’état de droit, le respect des droits de l’homme et la démocratie.
« Etre ensemble nécessite un respect mutuel (…) Toutefois, il y a certaines fois des abus intolérables qui obligent finalement à un divorce pour ne pas finir par être détruit avec l’autre », poursuit le patron des jaunes et bleus dans sa déclaration. Une manière pour lui de souligner que l’AVI a dans le passé déjà quitté les rangs du pouvoir refusant toutefois de livrer des noms. Au cours de la réunion, il a en tout cas réaffirmé le soutien de l’AVI à la coalition au pouvoir actuel. Un soutien inchangé, selon les explications. Notons d’ailleurs que le parti AVI a deux représentants au sein de l’actuel Gouvernement.
Au cours de cette réunion politique, l’AVI a également donné son avis sur certains sujets d’actualité. Sur la concertation nationale, réclamée par l’Opposition, l’AVI dénonce une démarche floue qui nécessite donc une certaine vigilance. Parlant d’élections, le parti soutient que l’objectif doit être l’inexistence de revendications ou de rejet des résultats après le scrutin. Il conseille à la Commission électorale nationale indépendante de fournir toutes les garanties sur la légalité du logiciel utilisé dans le cadre de la refonte de la liste électorale en particulier et sur cette refonte en général. L’AVI qui dit ainsi être favorable à un audit si besoin est.
Par ailleurs, l’AVI met en doute l’opportunité d’un changement de Gouvernement vu la proximité avec les prochaines échéances électorales. L’AVI soutient néanmoins que des retouches peuvent être apportées si besoin pour faire tourner les affaires. La présence de l’AVI dans l’Atsimo- Atsinanana est également une réponse à l’invitation lancée par le président de l’association « Jamais Mort », Mahavitara Sylvestre, qui a effectué des actions sociales dans cette localité.
La rédaction
« Plus besoin de faire bouillir l’eau avant sa consommation. Cette action réduit ses vertus… Notre solution technologique garantit de l’eau saine, pouvant être bue directement au robinet ». Valéria Ralimalala, directrice commerciale de la société IEM, l’a avancé vendredi dernier au Kudeta Anosy. C’était lors du lancement d’Opure, une nouvelle marque de ladite société focalisée sur le traitement de l’eau. Avec l’accroissement de la population, les effets du changement climatique et la pollution, l’accès à l’eau potable est aujourd’hui une préoccupation majeure au niveau mondial. Une situation à laquelle Madagascar n’échappe pas aussi bien dans les grandes villes que les zones éloignées. Ayant pris conscience des problèmes liés à l’eau, que ce soit la source, la qualité, etc., cette solution à la fois technologique et écologique est désormais disponible. Elle permet d’avoir une eau débarrassée des impuretés, microbes et autres bactéries.
« Il s’agit d’une solution inspirée par la nature. En effet, le soleil est reconnu depuis toujours pour son effet assainissant sur l’eau grâce aux rayons ultra-violets (UV). Ceux-ci ont la capacité d’inactiver instantanément les micro-organismes contenus dans l’eau, les empêchant de survivre. C’est cette propriété des UV, associée à un système de filtration, qu’Opure utilise pour désinfecter l’eau. Une approche qui doit séduire les hôteliers et restaurateurs souhaitant réduire leurs impacts sur l’environnement », a exposé un technicien de la société présentant la nouvelle marque. Ceci face aux membres de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM). « Facile à installer, la solution recense très peu de consommables, dont les lampes à changer toutes les 9.000 heures. Le dispositif n’a pas besoin d’entretien permanent », précise la directrice commerciale.
Outre l’eau de consommation, Opure peut également être utilisée dans les piscines. Elle réduit les besoins en utilisation de produits chimiques, par rapport à l’entretien en soi. Cela réduit la corrosion et les rouilles, impactant sur la pérennité des infrastructures. Les hôteliers et restaurateurs d’Ampefy pourront profiter de la promotion de la solution, grâce au partenariat avec la FHORM. D’ailleurs, des clients en ont déjà installés, dont un établissement hôtelier de renom dans cette localité. Toutefois, l’entreprise IEM envisage de rendre cette technologie accessible au plus grand nombre de ménages. En attendant, ceux qui ont besoin d’une telle solution de traitement de l’eau peuvent s’en acquérir au siège de ladite société, sis à Alarobia.
Patricia Ramavonirina
La troisième manche du championnat de Madagascar de Run, qui se déroulera sur la RN2 bis à Betainomby, Toamasina le dimanche 30 octobre, connaîtra un niveau particulièrement élevé. A dix jours de la clôture d'inscription (le 29 octobre), qui sera strictement limitée à 40 voitures, il ne reste plus que trois places disponibles, hier, vendredi 21 octobre. Apparemment, la liste sera clôturée avant l’heure.
Cela fait maintenant 3 ans, jour pour jour, que Jo Willy Rabe, Pdg de Jk Group et Sourc’in Voyage, est recherché pour arnaque et abus de confiance. Car l’homme a commencé à disparaître totalement du circuit à partir du 21 octobre 2019 à la suite des plaintes de ses victimes, plus de 200, dont des personnes venant des différentes Régions du pays, à propos de son refus obstiné pour les rembourser après un soi-disant report, puis finalement l’interruption subite de tous ces voyages groupés.
Une alternative énergétique. Un groupe de 6 étudiants a pu concevoir une start-up baptisée « Input/Output for a Proper Impact » (IOPI). Ce projet innovant valorise l'urine afin de résoudre deux problèmes sociétaux majeurs, à savoir les coupures fréquentes d'électricité et la pollution. « 1,5 litre d'urine sort quotidiennement du corps d'une personne. Une fois exploitée, cette quantité peut allumer une lampe de 12 watts pendant 6 heures et charger un téléphone portable. En fait, la substance appelée "urée" dans l'urine nourrit les microbes, lesquels produisent un faible taux de courant électrique pouvant être stocké dans un accumulateur d'énergie.
Le Programme d’amélioration des bidonvilles ou Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) a pour objectif de développer et d’améliorer les conditions de vie de la population et le cadre de vie des personnes vivant dans des bidonvilles. Le taux de citadins vivant dans des bidonvilles s’élève à 77 %, selon la statistique de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Un bidonville est défini comme un ensemble de logements sans aucun droit ou sécurité foncière.
Madagasikara reste neutre ! Quel que soit le vote adopté à l'ONU relatif à la condamnation de l'annexion d'une partie du territoire ukrainien par la Russie, la Grande île demeure active dans la dynamique du non- alignement. Une position cohérente à l' « esprit de Bandoeng » à laquelle les dirigeants malagasy adhèrent.
La candidate malagasy Anisha fait parler d’elle depuis son apparition au concours « Star Academy », diffusé sur la chaîne française TF1. En effet, lors des évaluations quotidiennes, les membres du jury, les téléspectateurs et les internautes ont vécu mercredi dernier un grand moment quand la candidate malagasy Anisha a interprété de façon magistrale le tube « Si je pouvais lui manquer » du chanteur Callegero. Un morceau qu’elle n’avait jamais osé chanter.
La société nationale d’eau et d’électricité malagasy (JIRAMA) est éclaboussée par une autre rocambolesque affaire de détournement de carburant en son sein. Cette fois-ci, le vol dépasse l’entendement dans la mesure où c’est une quantité inimaginable d’1,950 millions de litres qui a été détournée et ce depuis le début de l’année. C’est la deuxième affaire du genre qui est étalée au grand jour en quelques mois.
Un an après l'éclatement du « scandale » sur les réseaux sociaux, l'affaire des primes exceptionnelles exorbitantes, versées à une grosse poignée de cadres de la JIRAMA, connait une évolution. Plusieurs employés de la compagnie nationale de distribution d'eau et d'électricité se relayaient depuis quelques jours au Bureau indépendant anti-corruption, dans le cadre de cette affaire. Selon des informations à prendre au conditionnel, obtenues de source officieuse, les bénéficiaires des faits seraient en effet convoqués pour être auditionnés par les investigateurs d'Ambohibao.