Le transport de personnes à motocyclette au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) n’est pas autorisé par voie règlementaire. Pourtant, ce moyen de transport pullule dans la ville des mille. En outre, de nombreuses personnes à l’affût de l’actualité et utilisateurs approuvent la décision de donner une existence légale aux taxis-motos. La rapidité et la flexibilité ainsi que le coût jugé moins exorbitant par rapport aux autres moyens de transport constituent les principales raisons. « Avec les bouchons, il a fallu trouver un autre moyen de se déplacer plus rapidement (…) Je ne perds plus de temps dans les embouteillages (…). Comme je ne dispose pas de permis de conduire, il me faut quelqu’un pour assurer mes livraisons. Ainsi, j’ai opté depuis quelques mois pour les taxi-motos (…) En tant que gargotier, pour les courses journalières, les motos demeurent très pratiques », se sont exprimés les usagers de la route.
Cependant, les chauffeurs de taxi, leurs premiers adversaires, manifestent contre la mise en circulation de ce moyen de transport. Pour eux, l’existence des taxis-motos représente une menace à leur rentrée d’argent. Cependant, une nouvelle consultation au sein du Conseil municipal de la CUA sur la légalisation de ce moyen de transport est d’actualité. Rappelons que le 31 août 2021, cette légalisation des taxis-motos a déjà été rejetée par le Conseil municipal. Et maintenant, le sujet va être rediscuté. Pour manifester contre l’autorisation de la mise en circulation légale des taxi-motos et afin d’émettre une nouvelle proposition devant le Conseil municipal, les taximen ont cessé leurs activités hier. Clémence Raharinirina, conseillère municipale et non moins présidente de la FTAR (« Fikambanan'ny Taxis Antananarivo Renivohitra ») ou l’association des taxis, ainsi que les taximen membres se sont retrouvés à la grande place d’Ankorondrano aux alentours de 9h. Roulant en caravane, ils ont repris le chemin passant devant le parvis de l’Hôtel de ville à Analakely.
Une forte délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre Christian Ntsay, s’est rendue à Ikongo hier, suite à la tragédie qui a causé la mort de 21 personnes et a blessé des dizaines autres avant-hier. La principale mission des représentants de l’Etat est de faire rétablir l’ordre public sérieusement secoué dans ce District de Fitovinany qui était aussi parmi les plus durement éprouvés par les passages cycloniques durant le premier trimestre de l’année.
Les séquelles laissées par les catastrophes naturelles ne sont pas encore totalement pansées et voilà qu’un nouvel épisode malheureux s’est déclaré pour mettre à mal la résilience des habitants. Ceux-ci sont donc parmi les souffre-douleurs des faits naturels et humains. Du coup, il est question de droits humains car tous ont droit à la vie tout comme tous ont droit à la préservation de leur sécurité contre toute forme de menace (lire article ailleurs).
Voici les dispositions de l’article 8 de la Constitution de la République : « Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie. La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendue absolument nécessaire, en vue d’assurer la défense de toute personne contre la violence illégale. Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Les discussions s’annoncent compliquées à ce titre. Les habitants eux-mêmes ont le droit d’être à l’abri des actes perpétrés par les bandits. De fait, les origines des échauffourées de lundi ont lien à l’enlèvement d’un enfant albinos dont la mère biologique était assassinée par les agresseurs. D’évidence, le droit de ces deux pauvres victimes était bafoué. Il y a lieu dans ce cas laisser l’appareil judiciaire faire son travail pour punir la peine dument constatée.
Les suspects arrêtés sont placés en garde à vue. C’est là qu’une foule en colère voulait faire appliquer la loi du talion. Mais, comme les supposés enleveurs sont entre les mains des soldats de la loi, ceux-ci n’ont pu faire autrement que s’exécuter conformément à la loi en vigueur. Ils sont en bon droit de se protéger contre toute forme d’agression provenant du dehors de la caserne.
C’est de leurs propres vies et de celles de leurs familles qu’il s’agit. Ils ont aussi l’obligation de mettre en sécurité les placés en garde à vue. De plus, la communauté internationale se montre pointilleuse à l’égard du respect des droits des détenus depuis leur arrestation.
Tout repose sur l’intégrité de l’appareil judiciaire pour consolider la confiance du citoyen envers tout l’appareil d’Etat. La Justice est la pièce maitresse de la promotion des droits de l’homme et aussi de l’Etat de droit. En attendant le rétablissement de l’ordre, les détenus d’Ikongo ont bénéficié d’une « mise en liberté provisoire ».
Ils ont été placés quelque part entre temps car même les éléments des Forces de l’ordre ont dû s’absenter de la ville par peur de représailles en dépit de la protection dont ils bénéficient de droit. En effet, le lieu de détention d’Ikongo a subi un assaut populaire en décembre 2017. Les habitants voulaient y extraire sept accusés de meurtre. Le transfert temporaire à des endroits plus sûrs s’est donc imposé dans une localité en plein trouble.
La question de droits humains a toujours été une des préoccupations majeures quant au destin de l’ex- Région de Vatovavy-Fitovinany. A Vatovavy, les droits des jumeaux de Nosy Varika et de Mananjary ont alimenté des débats passionnés jusqu’aux Nations unies. A Fitovinany, Ikongo a fait parler de lui par deux fois en une demi-décennie. Que la tragédie de la troisième fois n’y ait pas lieu !
M.R.
Faire des membres du « Voa’Art, The National Orchestra of Madagascar » des chanteurs et artistes professionnels. C’est le pari lancé par le ministère de la Communication et de la Culture. A cet effet, en collaboration avec l'Académie nationale des arts et de la culture (ANAC), Xavier Ribes - un chef de chœur de renommée internationale - est de passage dans la Grande île durant un mois pour partager ses expériences avec les chorales et enseignants membres du « Voa'Art, l'orchestre national de Madagascar ». L’objectif est de rehausser aux normes des standards internationaux le niveau technique des élèves et professeurs membres, mais surtout de les professionnaliser.
Technique vocale individuelle ou en groupe, direction de chœur, formation musicale ou harmonie et analyse, tous les aspects du chant et de la direction de chœur seront passés au peigne fin pendant ces quatre semaines de partage. Et après deux premières semaines de formation, l’orchestre entamera un concert sous la direction de Xavier Ribes à l'église catholique St Jean-Baptiste, située à Faravohitra, et ce afin de mettre en lumière les fruits de cette formation. En outre, Xavier Ribes donnera également une formation aux apprentis choristes (chant de choral et lyrique) faisant partie des élèves de l’ANAC. Par la suite, le formateur fera une descente dans la cité des fleurs pour partager son savoir-faire. Les chefs de chœur ou les chanteurs qui souhaitent participer à la formation dispensée par Xavier Ribes peuvent encore s'inscrire à l'antenne ANAC de la Région d’Analamanga ou celle de Boeny.
Eveillé
Il faut savoir que dans le domaine culturel, le Président de la République a lancé un défi qui consiste à assurer une formation de qualité au sein de l'ANAC, ce qui inclut la présence de formateurs étrangers de renommée internationale. Il est à rappeler que c’est grâce à l’initiative du ministère de Communication et de la Culture, conduite par Lalatiana Andriatongarivo, mais aussi au soutien de l’association Hetsika Madagascar, à travers l’Académie nationale des arts et de la culture (ANAC) que ce premier orchestre national baptisé « Voa’Art, The National Orchestra of Madagascar » a vu le jour. Il s’agit du premier orchestre national public de l’Histoire de Madagascar. Actuellement, Voa’Art compte plus de 80 membres issus de tous les Régions de Madagascar. Des membres ayant les mêmes aspirations et objectifs : évoluer et exceller dans leurs domaines. Ces jeunes membres sont capables de faire des concerts et spectacles variés en jouant différents styles de musique, notamment le jazz, la musique classique ou celle du terroir, le tango, la salsa,…
Sitraka Rakotobe
La Commune urbaine d’Antananarivo est sacrée championne pour la deuxième année consécutive pour sa seconde participation au tournoi national ASIEF (Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires) à Toliara. Après son sacre à Mahajanga en 2021, l'équipe de la Municipalité de la Capitale s'est imposée en finale hier à Toliara pour l'édition 2022.
Actes 26 :16, « Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds ; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai ». Tel est le proverbe choisi cette année pour célébrer les Journées mondiales de la jeunesse. A partir d'aujourd'hui jusqu'au 4 septembre prochain, plus de 28.509 pèlerins âgés entre 15 et 35 ans se réunissent à Antsahatanteraka, dans la ville d'eaux afin de marquer la dixième édition (JMJ 10) de cet évènement d'envergure nationale organisée par l'Eglise catholique apostolique romaine (ECAR).
Des résultats sortis lors de la concertation des centaines d’acteurs et entités. Le Forum de l’éducation qui s’est déroulé les 1er et 2 août derniers au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato, a été une occasion de renforcer les échanges et sortir des résolutions communes quant à la transformation de l’éducation.
Un incendie d’une gravité inouïe s’est déclaré en fin de week-end, samedi soir, à Ambohijatovo. Vu l’intensité du feu et les dégâts causés, l’évènement défraie la chronique et déchaîne une vague d’indignation. Soixante-dix-huit box de livres ou autres ouvrages sinon des bouquins de seconde main partent en fumée. Du coup, mille et une questions fusent de toutes parts. Par accident ou l’œuvre d’une volonté criminelle préméditée ?
Exactitude douteuse. Les instruments de pesage utilisés dans la plupart des marchés de détail laissent toujours les consommateurs perplexes, et ce malgré les contrôles fréquents effectués par les autorités. Dernièrement, les agents chargés des contrôles au sein du service de la métrologie légale ont sillonné plusieurs Régions, à l’instar de l’Atsimo-Atsinanana, Itasy ou encore Vakinankaratra dans l’objectif d’éradiquer toutes les mauvaises pratiques effectuées par les commerçants récalcitrants à ce sujet.
Dans l’univers musical malagasy, il existe une multitude de talents tout aussi particuliers les uns que les autres. Parmi les pépites que nous avons découvertes récemment figure Tiana Prisca. Agée tout juste de 20 ans, cette jeune chanteuse sera sans aucun doute la nouvelle voix de la musique Pop, Rnb et Afrobeat et sur laquelle on pourrait compter. Et oui, elle fait partie des nouvelles étoiles montantes de la musique urbaine. Soutenue par ses proches, la jeune artiste poursuit des cours de chant et de piano dès l’âge de 10 ans.
72 heures après que le pot aux roses sur une tentative d'exportation de 17 kg d'or à l'aéroport international d'Ivato a été découvert, l'enquête avance à grands pas. La dernière en date concerne l'arrestation d'un des individus fortement recherché depuis par les Forces de l'ordre depuis vendredi dernier. Il s'agit d'Yhajanirina Rasamoelison appréhendé à son domicile à Itaosy dans la journée de dimanche « suite à une information d'une personne de bonne foi », d'après la Gendarmerie nationale.