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Guerre totale

Publié le mardi, 11 mai 2021

Après avoir été dans la Région de Vakinankaratra et dans la Région de Matsiatra- Ambony, deux Régions durement touchées sinon contaminées par le virus de la Covid-19, variant sud-africain, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry ralliait le grand Sud et ce pour une autre bataille en plus.
A peine accédé aux commandes de la magistrature suprême du pays, le jeune Président de la République part en guerre contre la pauvreté, l’insécurité et l’impunité. Le trio infernal, la racine du mal, qui étouffe et tue le pays à petit feu. Des urgences auxquelles Rajoelina ne compte point jouer au rythme du « moramora » traditionnel. Au fait, il n’y a pas que ce trio infernal.
Durant quatre jours d’affilée, le Chef de l’Etat Rajoelina, dans le cadre de la lutte contre le « Kere », visitait quatre Districts dont Taolagnaro et Amboasary (Région d’Anôsy) et Ambovombe- Androy et Beraketa (Région d’Androy). Lesquels quatre Districts qui subissent de plein fouet les caprices de la terrible sécheresse. Les habitants, du moins ce qui en reste après les vagues de déplacements des populations fuyant le « Kere », vivent dans la tourmente.
Evidemment, le Chef de l’Etat ne venait pas les mains vides ni semer uniquement de belles paroles, Rajoelina apportait les soutiens vitaux et les apports en matériels divers nécessaires pour mieux cadrer, dans le long terme, la bataille. Notons que ce fléau s’abat depuis des lustres sur la partie Sud de la Grande île. Tous les régimes, y compris celui du pouvoir colonial, ont dû montrer leur limite. Des progrès palpables se faisaient sentir durant la Première République où des travaux d’irrigation et d’adduction d’eau potable ont été réalisés. Cependant, à partir de la Deuxième République, le problème réapparait et jusqu’à ce jour, les habitants, les animaux d’élevage et les cultures souffrent péniblement. Les insuffisances alimentaires et nutritives, le manque d’eau pénalisent les habitants et paralysent leurs activités économiques.
Le candidat n° 13 s’engageait durant les campagnes électorales qu’il apportera des solutions durables et pérennes. Dans le cadre de la descente présidentielle sur terrain, toutes les mesures ont été prises. Les besoins urgents en apport nutritif figurent au premier plan. Entre autres, les PPN dont le riz (120 tonnes), l’huile alimentaire (23 880 litres) et les légumineuses (238 tonnes) seront répartis dans les Districts les plus touchés à savoir ceux dans les Régions d’Anôsy et d’Androy. Rajoelina a donné le coup d’envoi de la caravane (la deuxième du genre) à Taolagnaro. En même temps, il lançait aussi la mise en marche des infrastructures et les matériels afin de jeter les bases des solutions pérennes dans le grand Sud. En réalité, le Président Rajoelina tenait à concrétiser ses promesses de campagne. Des engagements du Velirano auprès du peuple qu’il ne voulait pas rater.
En gros, le pays part en guerre sur plusieurs fronts. Entre autres, l’insécurité qui règne encore et toujours, la pauvreté qui complique la bataille, la pandémie de la Covid qui sème la terreur et le « Kere » dans le Sud. Rajoelina Andry, le numéro Un du pays, ne recule jamais ! Il ne baisse point les bras ! Il sait pertinemment de quel défi s’attend-il. C’est une guerre totale ! Tous les citoyens du pays ont le devoir et l’obligation de le suivre.
Ndrianaivo


Madagascar vient d’intégrer hier le « COMESA Federation of Women in Business » (COMFWB). Il s’agit donc du lancement officiel de la branche malagasy du COMFWB effectué par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec les gentes féminins composant l’ensemble des opérateurs économiques de la Grande île. « Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) a mandaté le COMFWB pour promouvoir l'amélioration des conditions économiques des femmes dans les États membres afin qu'elles participent pleinement et en toute légalité au développement de leur économie nationale, mais aussi en reconnaissance du fait que l'intégration économique régionale ne pourra être réalisée si les femmes opératrices économiques n’y participent pas », explique Fanja Razakaboana, présidente de la plateforme dans le pays.

L’objectif de cette plateforme est donc de promouvoir le réseautage ainsi que les projets ou programmes qui intègrent toutes les femmes entrepreneures dans les activités commerciales et de développement en Afrique orientale et australe. Les femmes jouent un rôle essentiel dans le développement des économies africaines. Pourtant, les femmes entrepreneures existantes et potentielles continuent de faire face aux obstacles sexo-spécifiques, notamment l’accès limité aux informations et aux opportunités de réseautage, le niveau inférieur de l’éducation et de la formation sur le commerce, les droits de propriété faibles qui les privent d’actifs en garantie et tangibles, les obstacles juridiques qui entravent leurs activités économiques, ainsi que les barrières culturelles qui les empêchent de prospérer en tant qu’entrepreneures.

Marché africain

Les femmes ont ainsi des difficultés à accéder aux services financiers et non financiers. Par conséquent, la taille et la croissance de leurs entreprises en souffrent. La plateforme donnera aux femmes l’occasion de présenter leurs produits et de se connecter à un marché de plusieurs millions de personnes à travers l’Afrique, en plus de tirer parti des opportunités d’apprentissage et de mentorat entre pairs dans le cadre d’une communauté dynamique d’entrepreneures en ligne. Cet organisme se concentre ainsi sur la sensibilisation et du renforcement de la visibilité des activités de ces femmes entrepreneures malagasy au niveau régional, tout en identifiant les besoins de ces dernières afin de développer leurs activités sur les marchés d’envergure.

« Il existe près de 13 millions de petites et moyennes entreprises formelles et informelles dont une ou plusieurs femmes en sont les propriétaires. Pourtant, seulement 16 à 20 % des femmes entrepreneures peuvent accéder à un financement à long terme auprès des institutions financières formelles pour développer leur entreprise. Nous tâcherons d’améliorer cette situation à travers la promotion des action du COMFWB Madagascar », rajoute la présidente de la branche malagasy. Les associations légalement constituées qui souhaitent élargir leur horizon sont donc invitées à rejoindre le COMFWB Madagascar Chapter afin de bénéficier des opportunités qu’offre le marché de la Région, mais aussi de bénéficier des avantages du réseau.

Harry Rakotobe


Quelle honte.  Le ballon rond malagasy occupe le devant de la scène internationale à travers les articles de la presse étrangère. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de la performance de la sélection nationale mais plutôt de la contre-performance de ses dirigeants. Ces derniers qui se livrent à une bataille concernant le limogeage en tant que sélectionneur de Nicolas Dupuis et la nomination d’Eric Rabesandratana à la tête des Barea. Point commun, ces deux décisions qui s’affrontent n’ont pas reçu l’aval de la majorité du comité exécutif mais l’œuvre du président en exercice de la fédération, Raoul Rabekoto, qui dirige l’instance nationale à 10 000 km du siège fédéral. Avis de recherche et mandat d’arrêt international obligent.
Au-delà de cette affaire extra- sportive du président Raoul Rabekoto, celui-ci continue de gérer l’association d’une main de maître ou plutôt de façon dictatoriale. Bien que toutes décisions « vitales » relatives à la vie footballistique, dont la nomination du sélectionneur national, doivent avoir l’aval ou du moins l’adhésion du comité exécutif de la fédération, Raoul Rabekoto a fait fi en prenant une décision unilatérale sur la suspension de Nicolas Dupuis. Or, celui-ci est maintenu à son poste par la plupart des membres du comité exécutif, 7 sur 10, bien qu’il ait décidé de se mettre en retrait. Une déclaration dans ce sens a été faite par le vice-président de la fédération soutenu à l’occasion par la majorité des membres.
Face à cette « double décision » contradictoire, la sélection des Barea de Madagascar a deux sélectionneurs : Eric Rabesandratana et Nicolas Dupuis. Cela nous rappelle étrangement, les deux lois de Finances déposées à l’Assemblée nationale à l’époque du Président Zafy Albert. L’une émanant du Premier ministre Emmanuel Rakotovahiny et l’autre du ministre des Finances, Jean Claude Raherimanjato. Du jamais vu dans la gestion d’un pays, comme le cas de la sélection nationale de football actuellement.
 « Question à 1000 ariary, la monnaie locale. Quel est le pays dont le président de la fédération de football, en cavale en Europe et visé par un mandat d’Interpol pour avoir détourné des millions d’euros, décide de suspendre le sélectionneur contre l’avis d’une majorité de son comité exécutif… ? La réponse se trouve dans l’océan Indien, au large des côtes du Mozambique, et on l'appelle la Grande île », ironise l’auteur de cet article lu sur une presse sportive en ligne.
Le Président de la République, Andry Rajoelina, questionné sur ce limogeage de Nicolas Dupuis, a tout simplement répondu que la fédération a son indépendance, toutefois, une concertation aurait été mieux avant de prendre une telle décision. L’Etat est en effet partie prenante dans la vie de l’équipe nationale comme l’atteste sa prise en charge de plus de la moitié du salaire du sélectionneur. En dépit de cette implication, il n’a même pas été consulté et n’a pu donner ainsi son avis. La Présidence de la République est seulement parmi les entités « informées » par Raoul Rabekoto de sa décision.
Le football malagasy entre ainsi de nouveau dans le livre des records… de la discorde. Dans un passé récent, il est entré de plain-pied en battant le score le plus élevé dans un match de football. C’est lors de la rencontre comptant pour le championnat national entre le Stade olympique de l’Emyrne (SOE) et l’AS ADEMA. Cette dernière s’est imposée par 149 (cent quarante - neuf) à 0 (zéro) sauf que tous les buts sont marqués par leurs adversaires contre leur camp. Une mascarade sans aucun respect envers les spectateurs, les dirigeants des clubs, leurs supporteurs et encore moins la fédération nationale. Aujourd’hui, c’est au tour de cette dernière de ridiculiser tout ce beau monde…
La rédaction

Après avoir plongé dans un profond sommeil depuis des jours, la chanteuse Fali est décédée, hier dans l’après-midi. La nouvelle a été publiée par son époux, qui n’est autre que Kolo Kaliana ou Benaivo pour ses connaissances. Elle est décédée à l’hôpital HJRA après avoir subi une opération chirurgicale, il y a quelques temps. En effet, au mois d’avril dernier, un appel au don de sang a été lancé sur les réseaux sociaux en vue de son opération. Et elle ne s’est jamais réveillée depuis. Son départ est une grande perte pour la musique et le monde du motocyclisme à Madagascar.
Faly Andriamihamisoa, à l’Etat civil, s’est démarquée des autres à travers sa voix d’or qui a conquis toute une génération. Elle a déjà travaillé avec une dizaine de musiciens et chanteurs dont Silo Andrianina, son beau-frère, Samoela, ainsi que le groupe DioXVI.
Fali est aussi une passionnée des deux roues. D’ailleurs, elle est l’un des piliers d’une association rassemblant les amateurs de ce sport motocycliste à Antananarivo. Elle a participé activement à l’organisation des courses moto et dernièrement une campagne de sensibilisations dans le monde de ce moyen de transport afin de limiter les accidents de la circulation et de protéger les conducteurs.  Elle a laissé un grand vide dans le cœur du public et de ses collaborateurs.
 L’équipe de la rédaction de La Vérité présente ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu'à ses proches.
 Anatra R.


41 %. Près de la moitié des sites techniques d’Orange Madagascar utilisent aujourd’hui des énergies renouvelables, plus précisément l’énergie solaire. Ce pourcentage place ainsi l’opérateur parmi l’un des leaders parmi les opérateurs de téléphonie mobile des pays africains et du Moyen-Orient en matière de déploiement des panneaux solaires. « Dans la Grande île, de nombreux sites techniques ne sont pas reliés au réseau électrique. Ou lorsqu’ils le sont, la qualité du réseau n’est pas assez puissant et nécessite des solutions alternatives supplémentaires. Engagé en faveur de la protection de l’environnement, Orange Madagascar a ainsi mis en place plusieurs alternatives comme l’utilisation des panneaux solaires. L’idée étant de réduire le recours aux groupes électrogènes consommant du fuel ou à l’énergie fossile émettant du CO2 », expliquent les responsables au niveau de l’entreprise. Et ce déploiement va s’étendre au fur et à mesure dans les différents sites d’Orange présents dans le pays, mais aussi dans les autres pays d'Afrique et du Moyen-Orient, à l'instar du Liberia où 75% des sites télécoms d'Orange sont équipés de panneaux solaires.
Des économies
En tout cas, au total, depuis la mise en place de cette initiative, le Groupe Orange a déjà doté 5 400 sites télécoms de panneaux solaires dans ses filiales dont certains sont 100 % solaires, d'autres hybrides. « L’un des objectifs environnementaux de notre plan stratégique "Engage 2025", est de satisfaire 50 % des besoins en électricité du Groupe à partir de sources renouvelables d’ici 2025. Afin d’atteindre cet objectif, une politique d’efficacité énergétique ambitieuse est menée, tout en développant le recours aux énergies renouvelables et en déployant l’économie circulaire », précise Orange. Ces installations permettent alors d’économiser chaque année plus de 55 millions de litres de fuel. Vu la situation environnementale actuelle, la contribution de chaque filière d’activité est effectivement précieuse. Le recours aux énergies renouvelables est de plus en plus privilégié par les entreprises présentes à Madagascar, sachant que le pays figure parmi les plus vulnérables aux impacts du changement climatique.
Rova Randria

L'international malgache, auteur d'une saison pleine, pourrait s'engager prochainement en MLS au Los Angeles Galaxy. La montée de l'Estac en Ligue 1 a mis en lumière quelques individualités. Parmi les joueurs troyens les plus en vue, Ryan Raveloson. Sa polyvalence a tapé dans l'œil du club américain de MLS, Los Angeles Galaxy, qui fait actuellement le forcing pour s'attacher ses services.

 

Des personnels de santé issus de différentes structures de santé à Antananarivo qui s'apprêtaient à recevoir la première dose du vaccin « Covishield », ont été aperçus du côté du premier site de vaccination anti-Covid-19, installé au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), hier.

The Voice - Marghe, la fierté nationale

Publié le lundi, 10 mai 2021

« Nous sommes de tout cœur avec Toi, Marghe ». C’est à travers ces propos que le ministre de la Culture et de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo, a félicité Marghe, dimanche dernier, à travers sa page Facebook. Cette jeune femme malagasy est parmi les 4 finalistes qui vont se disputer le titre « The Voice France ».

 

Pacte avec le diable !

Publié le lundi, 10 mai 2021

Echauffourées à Antsirabe ! La Ville d'Eaux a frôlé le pire. Le jeudi 6 mai dernier, les Forces du maintien de l'ordre, dans le cadre de l'Emmo-Reg, ont dû recourir aux gros moyens, gaz lacrymogène ou autre, pour venir à bout des sautes d'humeur de la population. En cause, la décision du gouvernorat de confiner la ville à partir de 2 heures de l'après-midi.

Un regain. La monnaie nationale s’est appréciée depuis le début de l’année. Le comité monétaire de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) rapporte des résultats positifs dans sa note de conjoncture économique, publié eà la fin de la semaine dernière. Au cours du premier trimestre de cette année, l’euro est passé de 4 686,9 à 4 425,5 ariary, soit une appréciation de 5,6 % pour notre monnaie, tandis que le dollar est passé de 3 824,8 à 3 782,2 ariary, soit une appréciation de 1,1 % pour l’ariary.

 

Fil infos

  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
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  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

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