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La pandémie de coronavirus a généré une crise économique mondiale. Madagascar n’y a pas échappé. Ce n’est plus une nouvelle pour personne. Mais pour le pays, ce n’est pas le seul événement marquant de l’année, surtout dans le domaine économique. Entre le redressement fiscal de plusieurs opérateurs et la séparation définitive d’Air Madagascar et d’Air Austral, mais aussi la sécheresse accrue de plusieurs régions du pays, beaucoup de secteurs d’activité se retrouvent chamboulés. Cet article recense ainsi les grands événements marquants de l’année 2020, économiquement parlant. Il valorise ainsi les réussites de cette année mais également les erreurs et les leçons qui en découlent.

 

L'attente fut longue mais cela en valait la peine ! Concoctée pendant plusieurs mois, la naissance de l'usine PHARMALAGASY fut enfin effective le 2 octobre dernierà Tanjombato, sous la houlette du Président Andry Rajoelina. Il s'agit de l'une des plus grandes réalisations du régime durant l'année 2020 et ce, malgré le contexte de pandémie lié au coronavirus. Installée à la place de l'OFAFA (« Orinasa Fanamboarana Fanafody »), l'usine « PHARMALAGASY » dispose d'une unité de production des plus sophistiquée puisque les matériels utilisés pour sa mise en place ont été importés depuis l'Allemagne et la Chine.

 

Patrimoine - Le Rova renaît de ses cendres

Publié le mercredi, 30 décembre 2020

Pendant près de vingt-cinq ans, la vaste bâtisse, qui trône sur les hauteurs de la ville des Mille, n’a montré que son squelette aux habitants de la Capitale. Ce bâtiment emblématique de l’histoire de Madagascar renaît de ses cendres. Le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré les palais de Manjakamiadana et de Besakana le 6 novembre 2020, soit vingt-cinq ans exactement après l’incendie ayant réduit en cendres ces édifices. Les travaux de réhabilitation entamés ont été colossaux. De l’Anatirova, il ne restait qu’un vaisseau fantôme.

Sénat - De bleue, la couleur vire à l'Orange

Publié le mercredi, 30 décembre 2020

L'année 2020 a été une année électorale riche grâce à l'organisation des élections sénatoriales. Deux formations politiques composent les sénateurs élus : l'IRD et le MMM. Ce dernier fera office de balise dans cette seconde institution de la République, et ce dans les débats parlementaires.

 

LA UNE DU 31 DECEMBRE 2020

Publié le mercredi, 30 décembre 2020

La une du 30 décembre 2020

Publié le mardi, 29 décembre 2020


Le Gouvernement poursuit l’effort en vue de stabiliser le prix du riz sur le marché. Le « State Procurement of Madagascar » (SPM) a annoncé, hier, l’importation de 32 000 tonnes de « Vary mora » en janvier. « Le SPM a commandé 32 000 tonnes de riz venant de l’Inde afin de ravitailler le marché durant la période de soudure. La première vague du fret maritime part déjà du port indien et transporte 7 500 tonnes de riz. On prévoit son arrivée au port de Tamatave avant le 10 janvier 2021. 8 500 tonnes seront attendues avant le 20 janvier 2021. Et enfin, 16 000 tonnes de riz sera acheminé à Madagascar d’ici la fin du mois. Outre l’approvisionnement du marché, cette stratégie entre également dans l’initiative de faire baisser le prix sur le marché national », rapportent les responsables sur les réseaux sociaux.  Pour rappel, la même entreprise a récemment mis à la disposition des grossistes 5 315 tonnes de riz au début du mois de décembre. Ce dernier étant du stock, à 25 % composé de brisures, est vendu au maximum 1 950 ariary le kilo, a indiqué le Premier ministre lors de sa rencontre avec les importateurs.
Par ailleurs, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala a annoncé que le stock de riz disponible actuellement suffit pour faire face aux fêtes de fin d’année et du Nouvel an. « Une quantité suffisante de riz arrive hebdomadairement au port de Toamasina. Nous avons reçu 8 000 tonnes la semaine dernière. Il n’y a aucune crainte de pénurie », soutient Fanomezantsoa Gilchrist Rakotoson, directeur du commerce intérieur. Une descente a d’ailleurs eu lieu, hier, au marché d’Ambohimangakely. L’institution contrôle le prix des produits de première nécessité (PPN) durant cette période de fêtes et suite au passage du cyclone Chalane à Madagascar.
Il faut savoir qu’un Malagasy consomme 110 kilos de riz par an, ce qui revient à 3 millions de tonnes pour la totalité de la population, selon la ministre. La quantité de riz importé reste moindre puisque le pays accuse seulement un gap de 500 000 tonnes.
Solange Heriniaina

Un signal fort !

Publié le mardi, 29 décembre 2020

A en croire à la publication d’un quotidien de la place, la rencontre historique entre la superstar hollywoodienne, Tom Cruise, et le Chef de l’Etat Andry Rajoelina a eu bel et bien lieu.
En villégiature dans la petite île d’Ankao (Nord du pays), dans l’écolodge de 5 étoiles, « Miavana Resort », un cadre idyllique et paradisiaque, l’acteur principal de la saga mondiale « Mission impossible » accompagné de sa fille, Suri Cruise, a eu l’idée plus que géniale de convier de la manière la plus cordiale et la plus fraternelle le jeune Président malagasy à venir le rejoindre. Rajoelina Andry ne se fait pas prier. Accompagné de son épouse, il honora à l’invitation. Entre deux « bogosy », le courant a toutes les chances de passer et on pourrait se comprendre à demi-mot. Nous osons espérer que chacun en tirera profit.
Une personnalité d’envergure mondiale de la taille de Tom Cruise n’a que l’embarras de choix entre les mille et une destinations touristiques les plus chères et les plus huppées du monde. Dans son propre pays, il y a Hawaï, le cinquantième Etat des Etats-Unis, un lieu de villégiature très prisé des milliardaires américains eux-mêmes. Votre serviteur avait eu déjà l’occasion de séjourner, pour un stage d’un mois, dans ce beau pays. C’est exceptionnel ! La petite princesse Suri aurait dû imposer son choix sur les belles plages des Bahamas, des Seychelles, de Maurice ou des Iles aux Caïmans. Mais l’option finale échoit à Ankao, cette perle rare ultramarine de l’océan Indien. Madagasikara est un pays béni des Dieux. Son sous-sol regorge de ressources minières. L’environnement naturel et luxuriant dispose d’une faune et d’une flore exceptionnelles à 90 % ou plus endémiques. Malheureusement, en dépit de cette richesse divine, la Grande île reste un pays … pauvre ! Une contradiction que même les sociologues ou les observateurs les plus calés ne parviennent pas à saisir le contour.
Le séjour du grandissime acteur et producteur de cinéma accompagné de sa fille contribuera à faire connaitre Madagasikara parmi les grandes stars hollywoodiennes. Une Grande île perdue dans l’océan Indien que beaucoup ignorent l’existence. Le Tourisme, le secteur le plus touché de l’économie en raison de ces six mois de confinement et neuf mois d’isolement, un secteur générateur d’emplois et de devises étrangères, retrouvera ses lettres de noblesse. Il appartient à chacun, opérateurs et responsables étatiques, de rentabiliser l’aubaine qui se présente.
Les esprits obtus trouvent toujours de quoi à dire. Ils banalisent la rencontre entre les deux « stars ».  Les détracteurs du régime, les yeux bandés, ne savent point apprécier et sauter sur une chance inédite qui pointe son nez à la porte. Ils dénoncent le moyen par lequel ce géant du cinéma américain a pu entrer au pays.
Au-delà de tout commentaire, le fait d’avoir pu tisser une relation, fût-ce d’amitié et pour un moment, avec une grande célébrité hollywoodienne, de renommée mondiale, de la trempe de Tom Cruise, relève d’une grosse opportunité qui tombe à pic du ciel à viabiliser et ce pour booster le tourisme national. Un signal fort pour redresser ce secteur-clé de l’économie en mal de vie, asphyxié par les effets destructifs de la pandémie du Coronavirus ! Une salutaire bouffée d’air !
Ndrianaivo


Toutes les actions de promotion sont actuellement en suspens. Au cours des trois dernières années, Madagascar s’est lancé dans la conquête du marché canadien, à travers la Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (CanCham). Ainsi, deux missions de prospection ont été respectivement effectuées en 2017 et en 2019. Pour cette année, cinq entreprises auraient dû participer au Salon international de l’Alimentation (SIAL), prévu se tenir à Montréal au mois d’avril dernier. Cependant, l’événement a été ajourné, pandémie de coronavirus oblige. Ceci n'a pas été le seul impact de la Covid-19 sur les échanges commerciaux entre les deux pays.
La promotion des échanges internationaux se retrouve notamment au ralenti, voire à l'arrêt. Les exportations de produits artisanaux ont également cessé depuis quelques mois. Les conditions actuelles ne favorisent pas du tout les exportations pour certaines catégories de produit. « Habituellement, je fais des allers-retours tous les deux à trois mois entre Madagascar et le Canada pour transporter mes produits. Aujourd’hui, avec la fermeture des frontières, ce n’est plus possible. De plus, les entreprises de logistique refusent de transporter mes bijoux. Ce n’est pas une question de licence d’exportation, tous mes documents administratifs étant en ordre, mais plutôt un problème au niveau de la valeur des produits. Mes bijoux sont trop chers. En cas de perte, les compagnies d'assurance peuvent être réticentes concernant les remboursements. Ils prennent donc toutes les précautions. Mes produits restent alors bloqués au pays », explique Nivo-Harinoro Rakotohavana, directrice générale de Nivo Jewels and Precious Stones, lors d’une entrevue.
Pourtant, en partant du récit de Nivo-Harinoro Rakotohavana, les opérateurs ont déjà commencé à percer le marché. Mais vu que les discussions et les moyens sont particulièrement limités, les échanges commerciaux finissent par devenir restreints. Il ne faut pas oublier que les relations exportateurs-clients doivent être continuellement entretenues pour pouvoir porter leurs fruits. Et comme les missions de prospection sont également au point mort, la recherche de nouveaux clients devra aussi attendre. Les opérateurs se retrouvent donc au point de départ, surtout que l’année prochaine reste encore incertaine pour les exportations vers le Canada. 
Rova Randria


Le Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara ou Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar fait l’actualité dans le milieu religieux. L’intégration de nouvelles églises au sein de ce conseil serait, semble-t-il, de nouveau d’actualité, à entendre les informations qui circulent ces derniers temps. Une éventualité qui ne ferait pas l’unanimité parmi les quatre églises formant le FFKM. Pour rappel, ce conseil œcuménique comprend les quatre plus anciennes et les plus éminentes confessions chrétiennes, à savoir l’Eglise catholique romane (ECAR), l’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), l’Eglise luthérienne malgache (FLM) et l’Eglise épiscopale de Madagascar (EEM). Alors que ce conseil a célébré récemment ses quarante ans d’existence, l’idée d’une intégration de nouvelles églises en son sein fait de nouveau son chemin.
Au cours d’une messe, dont des extraits ont été diffusés sur une chaine de radio de la place, un pasteur a affirmé notamment que la décision ferait suite à une réunion qui se serait déroulée à Antsiranana. Il a été dit que cinq églises légalement formées, pourraient être intégrées au sein du FFKM. Et que, l’arrivée de ces nouvelles églises se ferait à partir de l’année 2021 sans pour autant divulguer le nom de ces cinq confessions. Pourtant au sein même du conseil, cette éventualité ne fait pas l’unanimité. Les avis divergeraient entre les chefs religieux. Interrogé, un prélat issu d’une des quatre églises formant ce conseil dément l’existence d’une éventuelle entrée de nouvelles églises dans le FFKM. Notre interlocuteur soutient également que son église aurait déjà fait part de sa réticence à l’intégration de nouvelles confessions au sein du conseil. Pis, cette église, du moins selon certains de ses porte-paroles, pourrait quitter le FFKM si d’autres confessions y faisaient leur rentrée. Sachant la place qu’occupe cette église au sein du FFKM et de la vie publique à Madagascar, sa voix compte. Reste à savoir quelle décision sera donc prise par les chefs religieux au sein du FFKM.
La rédaction


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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