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Le verdict !

Publié le mercredi, 06 janvier 2021

Jour-J ! Sauf contre-temps de dernière minute, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) procède ce jour du 7 janvier 2021, en séance solennelle, à la proclamation officielle des résultats définitifs des sénatoriales du 11 décembre 2020. Jusqu'à terme, le calendrier électoral des sénatoriales a été scrupuleusement respecté conformément au chronogramme établi par la Commission Electorale (CENI). Les membres des partis d'opposition ont bruyamment tenté de le chambouler pour des raisons que l'on sait, entre autres la saison des pluies, mais la CENI soutenue par le Gouvernement n'a pas cédé.

Poursuite de la dématérialisation. La Direction générale des Impôts (DGI) élargit le nombre d’usagers bénéficiant de la procédure de déclaration en ligne. La plateforme « e-hetra » est désormais accessible aux moyennes entreprises. Une décision annoncée, hier, lors d’une entrevue à Antaninarenina. Lancé officiellement en novembre 2019, ce portail numérique était réservé aux contribuables de la Direction générale des grandes entreprises (DGE) située à Amparibe. Il est actuellement déployé dans d’autres structures, notamment les Services régionaux des entreprises (SRE) I et II sis à 67 Ha.

110 000 ariary. C'est désormais le prix à payer pour se procurer du « Frigo du désert », un réfrigérateur écologique fonctionnant sans électricité, soit quatre à cinq fois moins coûteux qu'un réfrigérateur conventionnel le moins cher. Cette prouesse revient à Setra Thomy Rarivoarison de Bira Fabrics. Il a en effet réussi à reproduire le fameux « Frigo du désert », mais à sa façon.

 

Le ballet institutionnel pour la présentation de vœux au couple présidentiel continue au palais présidentiel d'Iavoloha. Après les membres des grandes Institutions de la République, ce fut au tour du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay de présenter ses vœux pour la nouvelle année 2021 au Président et son épouse hier après - midi.

 

L’affaire relative à l’arrestation de trois hommes venant de Madagascar en possession de 73.5 kilos d’or en Afrique du Sud a atterri en Conseil des ministres. L’occasion pour le Président de la République de taper du poing sur la table. Selon le compte rendu du premier Conseil des ministres de l’année, tenu hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, l’Etat malagasy a décidé de porter l’affaire en justice. Une plainte a été déposée, selon le communiqué relatant les décisions prises lors de ce traditionnel rendez-vous hebdomadaire du Président de la République avec les ministres. L’affaire doit d’ailleurs passer incessamment au niveau des juges du Pôle Anti-corruption.

 

LA UNE DU 07 JANVIER 2021

Publié le mercredi, 06 janvier 2021


La découverte du variant du SRAS-CoV-2 au Royaume-Uni alerte depuis quelque temps le monde entier. Aux dernières nouvelles, Madagascar n’a encore recensé aucun cas de ce nouveau variant du coronavirus, a rassuré hier le docteur Vololoniaina Manuela Christophère, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique. « Nous n’avons pas encore détecté cette nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le variant ayant circulé depuis le début de cette épidémie qui contamine actuellement la population à Madagascar et cela malgré l’identification de quelques cas importés », a indiqué ce responsable. Il est à noter que ce variant observé récemment au Royaume-Uni et qui s’est propagé dans d’autres pays comporte 17 différences génétiques importantes par rapport au SRAS-CoV-2. Il pourrait être jusqu’à 70 % plus contagieux.
Toujours d’après ses explications, les frontières sont maintenu fermées jusqu’à nouvel ordre, empêchant ainsi une éventuelle contamination à cette souche différente. Ce sont toujours et à titre exclusif les vols de rapatriement qui continuent à être réalisés et dont les mesures restrictives sont appliquées à tous les passagers. « Les voyageurs débarquant à l’Aéroport international d’Ivato doivent subir la détection du virus SRAS-CoV-2 grâce au test PCR. En attendant le résultat de cette analyse effectuée en laboratoire, obtenu en 24 jusqu’à 48 heures, le passager reste confiné dans un établissement hospitalier. En cas d’obtention de résultat négatif, l’individu en question est libre de circuler. Dans le cas contraire, il sera immédiatement hospitalité afin de suivre un traitement adéquat », a avancé le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique, au cours d’un autre point de presse effectué hier au siège du ministère situé à Ambohidahy. Effectivement, tous les cas confirmés sont désormais traités dans un hôpital, mettant ainsi fin au traitement à domicile. Pour Antananarivo, 4 grands établissements sanitaires, à savoir l’hôpital d’Anosiala, celui d’Andohatapenaka, l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) et l’hôpital Joseph Raseta Befelatanana (HJRB) accueillent actuellement les personnes testées positives au coronavirus.
K.R.

Délires d’un ex

Publié le mardi, 05 janvier 2021

L’ex-Président de la République, Marc Ravalomanana, n’en finit pas d’étonner. A toutes les sorties suffisamment médiatisées de ce dernier, il ne cesse de vitupérer à l’endroit du régime en place des mots ou des termes qui ne riment à rien. Décidément, Ravalo parle pour ne rien dire sinon il dit quelque chose tout juste pour amuser la galerie ! Drôle ou drame ! La galerie se délecte d’une pitrerie de bas étage.
A l’occasion du Nouvel an, lors de la présentation de vœux traditionnels, pour répondre aux discours des ténors du parti TIM et de l’opposition du RMDM, Marc Ravalomanana proféra des … insanités à l’encontre des tenants du pouvoir. En substance, il a déclaré que rien ne va dans le pays. La démocratie n’est pas encore effective. La gouvernance des affaires nationales manque de la transparence. Et la gestion de la crise, des aides reçues et des mesures sanitaires, est à déplorer selon toujours cet ancien d’Iavoloha.
De qui se moque-t-on !  D’une métaphore, comment se fait-il qu’un soûlot, un ivrogne invétéré, se permettrait de donner de la morale à un membre fidèle de la Croix-Bleue ? L’image est trop frappante !
Le commun des mortels garde toujours en mémoire les années noires du temps où Ravalo présidait les destinées du pays. Ce fut l’époque où la démocratie végétait à son plus bas niveau. La liberté d’opinion connut des époques les plus sombres. La liberté d’expression non plus n’a pas été épargnée. Elle a souffert durement. Ravalomanana, le Chef de l’Etat, n’avait aucun souci à fermer une ou des stations radiophoniques ou télévisuelles privées « rebelles ». La station VIVA en savait quelque chose ! C’est l’époque de la « pensée unique ». Tous les médias devaient suivre au pas le mode de pensée du grand Chef. Même dans les rangs de son parti, certains membres ne supportèrent pas la saute d’humeur du guru Ravalomanana. . En effet, il incarne le pouvoir total ou suprême d’un demi-dieu. La dictature dans sa forme naturelle. Quand « Ramose » donne des ordres, il faut l’exécuter sans réfléchir sinon … la porte ! Et là maintenant, Monsieur l’ex dispense un cours de démocratie au peuple. C’est le monde à l’envers ! Quel délire !
Ravolomanana se désole, semble-t-il du manque de transparence dans la gestion des affaires nationales notamment relatives à l’état d’exception dû à la Covid-19. Depuis quand, l’ancien Président de la République ose-t-il émettre des jugements relatifs à la bonne gouvernance ? A la transparence ? Personne n’a oublié qu’en 2009, le FMI, le grand patron de la finance publique mondiale, suspendait tout déblocage des fonds, en cause, la mauvaise gestion de la finance publique de la République malagasy par le Gouvernement de Ravalomanana. Une gabegie sinon un gaspillage au détriment du Trésor public. On achète, à des prix faramineux, un avion privé de type Jet, le « Force One » par l’argent du peuple. On passait un contrat opaque pour l’acquisition des terrains à perte de vue avec une nébuleuse société Daewoo. On brade le patrimoine national.
Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo, l’inamovible ministre de la Communication, a mille fois raison en disant « qu’on n’a aucune leçon à prendre de la part de l’opposition » en particulier de Ravalo.
Ndrianaivo

Il y a quelques semaines, un homme avait été arrêté dans une zone protégée. Il était présumé trafiquant d’or. Les Forces de l’ordre ayant procédé à cette arrestation avaient alors cru bon de poser en photos avec le suspect. L’image a ensuite été publiée et largement relayée sur les réseaux sociaux. La quantité d’or en jeu était minime. La semaine dernière, trois hommes ont été arrêtés en Afrique du Sud avec une quantité énorme d’or. Forcément, l’opinion attend des sanctions exemplaires contre les trafiquants dans cette affaire.

L’arrestation de trois hommes, venant de Madagascar arrêtés en Afrique du Sud, nourrit en effet l’actualité ces dernières heures. Ils ont, pour rappel, été interpellés avec dans leurs bagages, 73,5 kg d’or, dont la valeur marchande est estimée à 4,5 millions de dollars, à l’aéroport international de Johannesburg. Les trois « présumés passeurs » ont été arrêtés pour suspicion de trafic de métaux précieux et de la violation de la loi douanière locale.
Suite à l’éclatement de cette affaire dans la presse, de nouvelles informations commencent à sortir peu à peu au grand jour. Deux des trois hommes sont des ressortissants malagasy. L’un s’appelle A.Z. et serait un agent de billetterie, installé à Mahatony. Le second, portant les initiales R.F. serait un opérateur économique installé à Mahajanga et a la particularité d’avoir obtenu son passeport le 26 décembre 2020 soit moins d’une semaine avant son départ. Le troisième homme, habitant à Ambodin’Isotry, aurait la double nationalité malagasy et française.
En revanche, certains points restent toujours dans le brouillard. Notamment, les circonstances dans lesquelles ces 73,5 kg d’or ont pu sortir des frontières malagasy. Vu la quantité de la marchandise, pour beaucoup, il serait difficile de croire que les personnes interpellées jusqu’ici ont agi seules. L’opinion s’attend ainsi à l’ouverture d’enquêtes pour épingler toutes les personnes qui ont un lien avec ce scandale. Ces enquêtes devront déterminer si les suspects interpellés sont de simples passeurs ou les chefs de file, les donneurs d’ordre et les commanditaires de ce présumé trafic. Des sanctions exemplaires seront ensuite attendues pour tous les auteurs dans cette affaire qui nuit gravement à l’image du régime. En clair, l’opinion veut des noms, des têtes et des sanctions.
Il s’agira également de ne pas faire un deux poids deux mesures. Du point de vue du simple citoyen, de petits trafiquants sont en effet étalés à la face de tous à Madagascar, tandis que les gros poissons semblent relativement épargnés. A l’image de cet homme qui avait été arrêté dans une zone protégée il y avait quelques semaines, en possession de quelques grammes d’or, et affiché sur la place publique. Des sanctions proportionnelles sont attendues pour les plus gros trafiquants.
En tout cas, ce n’est pas la première fois que des richesses naturelles du pays sont retrouvées à l’extérieur. Si des enquêtes sont annoncées, les résultats de celles-ci, notamment les sanctions pour les trafiquants présumés, tardent à être livrés. Par exemple, 25 kg d’or avaient été saisis à Maurice il y a quasiment deux ans et trois Malagasy avaient été arrêtés. Mais aucune information sur une éventuelle arrestation d’un trafiquant à Madagascar n’a été mise à la connaissance du grand public jusqu’ici.
Pareil, des informations laissaient entendre à l’époque que des kilos d’or étaient transférés de Betsiaka vers Nosy Be par hélicoptère et emmenés vers un établissement hôtelier appartenant à un proche de l’ancien régime, sans que quiconque ne soit inquiété jusqu’ici. En tout cas, alors que la Banky foiben’i Madagasikara s’évertue à constituer une réserve nationale d’or, il est inacceptable que certains se constituent leurs réserves personnelles d’or de manière illicite. Si les richesses naturelles continuent d’être gérées à Madagascar, il semble presque compréhensible que certains pays soient réticents à rapatrier l’or malagasy aux autorités malagasy. 

La rédaction

La vérité (+) : Comment a été l'année 2020 pour vous ?
Nicolas Dupuis, sélectionneur de l’équipe nationale Barea (-) : L’année 2020 a été évidemment particulière du fait de la pandémie. D’une manière générale, je trouve qu’à Madagascar, la situation a été très bien gérée. D’un point de vue football, les compétitions continentales ont été repoussées, la Pro-League a été arrêtée. Finalement alors que nous n’avons pas pu bénéficier de l’apport des joueurs locaux qui étaient hors compétition. Et en l’absence de certains cadres touchés par la maladie ou blessés, nous avons pris le point que nous voulions aller chercher contre la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, nous sommes premiers ex æquo, ce qui demeure une belle performance. Concernant nos projets d’académie, nous avons avancé.
 (+) : Qu’en est-il des projets pour 2021 ?
(-) : Tout d’abord, les Barea ont des rencontres capitales en mars, juin, septembre et octobre. En mars, nous jouerons notre qualification pour la CAN. Un bon résultat sur les deux rencontres pourrait nous permettre d’aller au Cameroun. En juin, septembre et octobre, nous jouerons les qualifications pour la coupe du monde. Pour l’académie, un tournoi va être organisé prochainement de février à novembre réunissant les meilleurs 15 et 16 ans de Tana. A l’issue du tournoi, les meilleurs seront retenus. Dans le même temps, avec les anciens Barea, nous allons organiser des détections dès ce mois de janvier en Province.
(+) : Revenons aux Barea, Thomas Fontaine s’est blessé, par qui pensez-vous le remplacer ?
(-) : Premièrement, je tiens à lui souhaiter un rétablissement le plus vite possible. C’est une mauvaise nouvelle tant pour lui que pour nous. Pour répondre à votre question, j’espère que Pascal et Jérémie seront là, et Théodin, que je suis allé voir à Mahajanga me semble le joueur qui correspond et qui devrait remplacer Thomas numériquement dans le groupe.
(+) : Justement, y aurait-il des locaux dans la sélection de mars ?
(-) : Théodin devrait être présent, Nina aussi. Et comme la compétition nationale a repris grâce au président Arno, cette fois-ci comme auparavant, quelques joueurs locaux vont être appelés. J’ai par exemple retrouvé un très bon Rinjala à Mahajanga, l’autre jour. Il y en aura d’autres.
(+) : Un élément de Fleury serait sollicité ?
(-) : (Rires) Cela n’est pas du tout d’actualité.
 
Propos recueillis par K.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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