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Entre période d’étiage et travaux d’amélioration des infrastructures, sans oublier la vétusté des installations, les abonnés de la JIRAMA subissent encore des problèmes d’approvisionnement en eau. « Pour notre cas, nous n’avons plus d’eau depuis près de deux semaines. Pourtant, avec la chaleur et la situation sanitaire liée à la Covid-19, les besoins en eau potable ont conséquemment augmenté, contrairement à la production d’eau de la JIRAMA », se plaint une mère de famille résidant à Alasora. « Pour cette Commune, les problèmes d’approvisionnement en eau sont surtout dus à la période d’étiage », explique un responsable au niveau de la compagnie d’eau et d’électricité. Et plusieurs quartiers et Communes vivent la même chose.
Afin de solutionner ces problèmes, la JIRAMA procède à l’installation de citernes dans les zones concernées. Hier, les techniciens de la compagnie les ont installées du côté d’Ambohidrapeto. « Cette solution provisoire a été décidée suite aux dialogues communautaires effectués la semaine dernière. Deux citernes renforceront ainsi celles déjà en place. Il ne faut pas oublier que 96 citernes sont déjà mises à disposition dans les zones souffrant de problème d’approvisionnement en eau dans la Capitale », rajoute ce responsable. Après Ambohidrapeto, la JIRAMA poursuivra ses missions à Ankadimanga et à Fiombonana afin d’assurer le ravitaillement en eau de la population en cette période. Pour pouvoir bénéficier de ces citernes, d’après les explications fournies par l’entreprise, les Communes concernées peuvent également mener des dialogues communautaires pour définir les problèmes et les besoins en eau de chaque habitant. En se basant sur ces points, celles-ci enverront par la suite une demande auprès de la JIRAMA. Avec cette procédure, la compagnie d'eau et d'électricité espère mieux cerner les solutions fournies à ses usagers et mieux cibler les zones d’intervention.
Ces mesures prises ne représentent qu’une solution à court terme. Néanmoins, la JIRAMA s’active déjà pour solutionner ces problèmes sur le long terme, notamment avec l’extension de la station de Mandroseza et la mise en place des unités de traitement d’eau conteneurisées dans huit localités environnantes d’Antananarivo.     
Rova Randria


Après la province de Toamasina, le parti Malagasy Miara-Miainga de Hajo Andrianainarivelo participera également aux sénatoriales pour la province d'Antananarivo. Une situation normale et logique pour un parti politique de participer à toutes les élections qui se déroulent dans le pays.
Ainsi, Rakotondrainibe Andrianantenaina Michel, pharmacien, Ravelonjato Bernard Anselme, chercheur-enseignant, ex-député et questeur du CST, Ratovonandrasana Hantanirina Irène, comptable et ex-CT, Ramonjy Mahazakamanana, ingénieur agronome et enfin Randrianarivony Luna Fenohanitra, styliste, sont les candidats du MMM. Ils ont été présentés aux membres et aux grands électeurs issus du parti, hier au sein du quartier général à Ankerana.
Ont assisté à la cérémonie, le président national du parti, Hajo Andrianainarivelo, les députés et les membres du bureau politique ainsi que les maires et conseillers élus sous la couleur du parti dans la province d’Antananarivo, ainsi que d’autres élus indépendants ou membres d’autres partis.
Le président national a profité de l’occasion pour rappeler que le parti a soutenu et soutient toujours le président Andry Rajoelina. En tant que parti, et respectant les règles fondamentales de la démocratie et de la décentralisation effective, le Malagasy Miara-Miainga a décidé de présenter des listes dans les faritany de Toamasina et d’Antananarivo.
Par ailleurs, Hajo Andrianainarivelo a été intransigeant en évoquant le fait que quelques responsables étatiques, désignés et non élus, se permettent de dicter les comportements à adopter aux élus. « Le Président de la République est un homme élu par le peuple, les députés sont des responsables élus, les maires et les conseillers municipaux sont des élus et nous les respectons selon leurs rangs et responsabilité », a-t-il évoqué. Et d’ajouter que « Il n’est pas acceptable et nous n’accepterons jamais les comportements odieux de certains responsables désignés ».


« Jour pour jour, cela fait 50 ans que j'ai chanté avec un microphone, et avec un ensemble orchestral derrière moi... La première fois, c’était le 11 octobre 1970, à l'occasion des festivités dans le cadre de la Fête nationale du 14 octobre qui se sont déroulées à Antsiranana. Que notre Père qui est aux cieux soit remercié, ainsi que mes ancêtres et parents, et bien sûr notre terre Madagasikara avec ses autochtones, de même que tous les terriens qui ont contribué à me transformer en une star » C’est avec ces paroles que Jaojoby Eusèbe surnommé « roi du Salegy » a partagé sur son compte personnel Facebook, dimanche dernier, sa joie et sa satisfaction d’avoir parcouru ces longues années.
A 65 ans, ce célèbre chanteur, chorégraphe et compositeur malagasy, originaire du nord de Madagascar, maintien sa renommée 50 ans après son début prometteur sur la scène. La preuve, son élévation au grade de Commandeur de l'Ordre national malagasy n’est pas passée inaperçue. Non seulement, il a reçu une distinction honorifique de la part de l’Etat malagasy par le biais du ministère de la Culture et de la Communication (MCC), mais aussi l’ovation de la toile tant au niveau national qu’à l’international. « Impossible d’imaginer une fête de famille en France sans danser sur ses classiques. L’ADN de nos meilleurs moments, de nos meilleures ambiances, de notre origine malagasy », partage une consœur journaliste malagasy née en France. Sur les réseaux sociaux, les internautes reconnaissent également les valeurs de cet artiste.
Il est à noter que Jaojoby, cet artiste complet, a cartonné avec de nombreuses titres comme « Mangala Vaiavy », « Alima », « Tia anao aho », « E Tiako », ou encore la chanson intitulée « Malemilemy ». Au cours de ses 50 ans de carrière, il a fait danser des milliers voire des millions de personnes issues de tous les continents. En 2008, il a été par exemple accueilli par ses fans à l’Olympia de Paris lors d’un grand show digne d’un roi. Ce qui a marqué sa carrière porte aussi sur l’ouverture de son lieu de cabaret appelé Jao’s Pub, situé à Ambohipo. C’est sa manière de promouvoir d’autres talents en rendant accessible une scène musicale.
Recueillis par K.R.

La hiérarchie a été respectée. L’équipe nationale malagasy, les Barea de Madagascar, a largement dominé son adversaire luxembourgeois du club Swift Hesperange par 4 buts à 1 lors du match d’entraînement. Une rencontre qui s’est tenue au stade Alphonse Thiès, à Luxembourg le vendredi 9 octobre. Dès la sixième minute du coup d’envoi, Abdallah, relancé par Alexandre Ramaligom, a ouvert le score. Huit minutes plus tard, les nouveaux Barea s’imprégnaient déjà dans l’effectif. Ils ont montré une bonne entente avec les piliers de la sélection.

 

Dernière exécution en 1958. Madagascar s'oppose catégoriquement et en toutes circonstances à la peine de mort. Ainsi, une loi portant abolition de cette dernière a été adoptée en 2012. Les autorités malagasy ont également ratifié le 2ème protocole facultatif se rapportant au pacte relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort. Pourtant, le Code pénal malagasy fait toujours référence à cette peine capitale, ceci malgré l'existence d'une loi sur son abolition.

La nuit du 24 septembre dernier, le général retraité Bertini Mangazafy Rajoelison et son épouse ont péri dans l’incendie de leur maison, dans le quartier d’Antanivao à Antsirabe. Récemment, et presqu’une semaine après une longue enquête, six personnes suspectes, sur les neuf qui ont été arrêtées initialement, ont été finalement placées sous mandat de dépôt. Un chef fokontany et  un mineur, qui n’est autre que le domestique du couple, figurent dans la liste des personnes provisoirement incarcérées dans le cadre de cette affaire. D’après une investigation des enquêteurs de la police et de la gendarmerie, il pourrait s’agit d’un incendie criminel car motivé par une volonté de faire vengeance sur les personnes des victimes.

 

Parmi les victimes de la pandémie de Covid-19. Bon nombre de femmes entrepreneures font face à diverses difficultés, notamment pour l’exportation et l’écoulement de leurs produits commerciaux sur le marché régional, à cause du coronavirus. Toutefois, cette pandémie a permis de renforcer la solidarité féminine, à travers la mise en place d’une plateforme de réseautage  « 50 millions de femmes prennent la parole » dans la région du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Sur un financement de la Banque africaine de développement (BAD), il s’agit d’un projet visant à mettre en relation ces millions de femmes entrepreneures en Afrique, afin de libérer leur potentiel entrepreneurial.

 La crise sanitaire de Covid-19, dans laquelle le monde fait face depuis le mois de janvier dernier, a impacté la santé publique. En effet, un rapport récemment publié par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a avancé que le nombre de nourrissons morts à la naissance risque de connaître une hausse importante. La grande majorité des « mortinaissances » se produisent dans les pays à faible revenu. En 2019, 3 « mortinaissances » sur 4 ont eu lieu en Afrique subsaharienne dont Madagascar.

L’ennemi au pluriel

Publié le dimanche, 11 octobre 2020

Il n’y a pas que la pandémie de la Covid-19 ! Coincée au beau milieu des tirs croisés, la Grande île encaisse. Théâtre des attaques d’ennemis venant de tous les horizons, le pays peine à se relever. Les secteurs clés de l’économie nationale s’agenouillent, certains agonisent. Le jeune timonier, le commandant de guerre, un certain Rajoelina Andry ne baisse pas les bras. Il riposte. Il lance, malheureusement parfois seul, des attaques sur plusieurs fronts. Au moins deux groupes d’adversaire, tous redoutables, émergent du lot. La pauvreté, l’insécurité et la corruption d’une part. Les épidémies récurrentes, la pandémie du Sars-Cov2 et la pollution de l’autre. Si le premier groupe est composé d’ennemis classiques ou traditionnels, le second plutôt des adversaires ponctuels.

 

250 mètres. Telle est la longueur totale des murs construits dans la Région de Vatovavy Fitovinany afin d’atténuer les impacts de l’érosion côtière. En effet, cette Région avec celle de Boeny, de Menabe ainsi que d’Atsinanana figure parmi les zones côtières prioritaires, identifiées par le Programme d’action national d’adaptation au changement climatique à Madagascar (PANA) étant donné qu’elles sont les Régions les plus exposées au risque de l’érosion côtière dans le pays. Deux murs de protection seront alors construits à Vatovavy Fitovinany.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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