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Reprise. La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé cette semaine le retour à la normale du contrôle et du recouvrement fiscal suite à une suspension à cause de la pandémie de Covid-19. Cependant, cette crise sanitaire a réduit considérablement le chiffre d’affaires des entreprises. Des chefs d’établissement n’ont pas pu honorer leur obligation fiscale et s’attendent déjà au redressement. « Je me suis abstenu d’engager des dépenses durant le confinement. Cependant, j’ai rencontré des problèmes de trésorerie au cours des derniers mois. Etant donné que ma société commence à se redresser, je suis prêt à payer les amendes et les pénalités de l’administration fiscale », témoigne un opérateur économique.
Malgré les impacts de la crise sanitaire sur les activités économiques, Germain, le directeur général des impôts, entend traiter les contribuables de manière égalitaire. « Le système fiscal à Madagascar repose sur une déclaration fiscale dont le corollaire est le contrôle fiscal. S’il y a des incohérences entre les déclarations déposées et les recoupements, l’administration aura le droit de rectifier les déclarations et proposer des redressements. Les usagers n’auront rien à craindre s’ils n’ont pas effectué des fraudes. La crise sanitaire n’excuse pas cet acte. Il est intolérable que certains paient et d’autres ne paient pas leur dû. Les contribuables sont égaux devant le fisc », explique le DG des Impôts. A noter que cette reprise du contrôle fiscal se fera dans le strict respect des mesures sanitaires et prendra en considération la gravité des infractions commises ainsi que des difficultés à chaque secteur d’activité. Le contrôle s’impose donc aux usagers à risque élevé, c’est-à-dire les contribuables classés dans la zone rouge. Il y en a également ceux qui procèdent à la déclaration et non au paiement de leurs impôts. Ces derniers font l’objet du recouvrement.
Par ailleurs, la transparence sera mise en avant dans le nouveau système de travail de la DGI. De ce fait, les contribuables concernés peuvent suivre sur application web l’avancement du traitement de leur dossier grâce au suivi qualitatif des vérifications fiscales.
Solange Heriniaina

Culture de l’excellence

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

Pour la première fois, depuis leur nomination respective, les Gouverneurs de Région se réunissent. En conclave autour du Chef de l’Etat et du Premier Ministre, ils rendent compte de la mission qu’on leur a confiée. Des réalisations effectuées, des problèmes rencontrés, des perspectives en vue …. Bref, l’état actuel de leur Région respective.
Lors de son discours d’intronisation à Mahamasina, le 19 janvier 2019, le Président de la République Rajoelina Andry, fraichement investi, annonçait une série de mesures qu’il jugeait urgentes dont la nomination, dans les meilleurs délais, des Gouverneurs de Région en lieu et place des Chefs de Région et cela afin de booster le développement. L’Etat va leur allouer une somme assez conséquente, à savoir 5 milliards Ar par Région, pour démarrer. La réhabilitation des infrastructures de base (routes, ponts, barrages, etc.) figure au premier plan des actions à entreprendre d’urgence. Et chaque gouverneur sera jugé en fonction de la pertinence de ses actes. Le Président Rajoelina a été clair et net : « le Gouverneur sera soumis à des obligations de résultats. Les incompétents à l’issue des tests seront immédiatement limogés et remplacés de suite ». Un contrat-programme s’impose !
La nomination effective tarde à venir et ce en raison d’imbroglios, des paramètres difficiles à dénouer. Très convoité et fort alléchant, le poste de gouverneur intéresse beaucoup. Les postulants se bousculent au portillon. Réseaux ou lobbyings divers, groupes de pression s’érigent en blocage. Le Chef de l’Etat et le Premier ministre, quelque peu pris de court et pris d’assaut, ont du mal à s’y prendre.
La première vague de nomination de 11 gouverneurs dont entre autres Rasoamaromaka Herilalaniaina (Analamanga), Lylison  René de Rolland Urbain (Sofia) intervenait le 25 septembre 2019, huit mois après l’investiture du Président. La deuxième en février 2020 et la troisième vague en mars 2020 dont Vy-Vato Rakotondraditra (Vakinankaratra). Apparemment et dans la plupart des cas, Rajoelina mise sur des éléments les plus fidèles. Toujours est-il que quatre gouverneurs restent à désigner. Un cinquième en cas de 23 Régions.
Rajoelina profitait de la célébration nationale du 14 octobre, naissance de la Première République, pour réunir en Conseil tous les gouverneurs. Evidemment, ce sera une occasion de grand rapport d’activité devant les deux chefs de l’Exécutif. Etant soumis à un contrat-programme précis, chaque gouverneur se doit de rendre compte de ses actes. Un grand oral nécessaire pour la bonne marche des affaires régionales et partant nationales.
Il est temps que la haute sphère de la décision se penche sur le concept de qualité, sans minimiser l’importance quantitative des résultats. La tentation de se verser dans la quantité des réalisations faites pèse toujours si bien qu’on néglige, à tous les coups, la notion de qualité. On claironne sur les tribunes, sous les applaudissements  de l’assistance, d’avoir fait ceci ou cela sans se soucier souvent de la qualité des actes accomplis.
La culture de l’excellence nous échappe toujours. Au final, les travaux bâclés nous coûtent trop. A Antananarivo, il fallait réparer tous les ans les rues, souvent sur les mêmes portions, qui avaient fait déjà l’objet de réhabilitations tous les ans. Et on rencontre les mêmes cas partout ailleurs !
Le tout premier Conseil des gouverneurs doit aboutir vers une prise de conscience générale qu’il faut désormais entretenir la culture de l’excellence.
Ndrianaivo


Plus qu’une nécessité. En vue d’améliorer la gestion des aires protégées (AP) dans la Grande île mais surtout pour avoir plus d’impacts sur les communautés locales vulnérables, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) projette d’instaurer une nouvelle organisation plus adaptée. Pour ce faire, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, la ministre de tutelle a rencontré les gestionnaires des aires protégées dans le pays pour voir ce qui a été fait et ce qui devra encore se faire dans ce domaine. Une première réunion a eu lieu au mois de juin dernier. La seconde réunion s’est faite hier à Ambatobe. Cette seconde rencontre a ainsi permis d’évaluer tous les gestionnaires. « Cette évaluation a montré que dans la majorité, l’indice d’auto-financement est encore très faible à Madagascar. Pourtant, l’auto-financement est indispensable dans la mise en place d’une gestion durable et organisée des ressources naturelles, mais surtout pour qu’il y ait des impacts sur les communautés environnantes. Ces dernières ont toujours été négligées au cours des dernières décennies, donc il ne faut pas s’étonner que la dégradation de nos ressources continue. Alors que tout ce dont ces communautés souhaitent c’est avoir accès à l’éducation et aux services de santé, mais aussi à l’eau potable. Des choses basiques vraiment faciles à mettre en place », soutient la ministre.
Certains gestionnaires ont en effet négligé l’aspect social. Sur le papier, les activités rédigées sont en bonne et due forme mais quand l’équipe du ministère a effectué une descente sur les lieux au cours de ces six derniers mois, la réalité était tout autre. « Certains gestionnaires considèrent notamment que les actions sociales ne rentrent pas dans le cadre de leurs activités. Mais sur ce point, ils ont tort. Nous allons à partir de maintenant modifier notre mode de fonctionnement tout en renforçant les contrôles pour s’assurer que chacun respecte les normes fixées », déclare la première responsable du MEDD.
En tout cas, ces différentes rencontres vont permettre de définir les besoins de la nouvelle stratégie à mettre en place. Les échanges ont permis de voir s’il est nécessaire de changer le cadre juridique ou autre pour une gestion durable et inclusive des 123 aires protégées de Madagascar. A l’issue des différentes rencontres, des actions concrètes seront ainsi menées pour avoir des résultats palpables.    
Rova Randria

Marc Ravalomanana - Un indécrottable mauvais payeur

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

Au vu des démêlées juridico-financières auxquelles il est confronté ces derniers temps, force est de constater que, avec le recul, Marc Ravalomanana avait en réalité bâti son empire en accaparant le beurre et l’argent du beurre, sans jeu de mots aucun. Il s’avère en effet que celui qu’on croyait être un self-made-man au centre d’un fabuleux success-story est en fait être un très mauvais payeur en affaire. Jusqu’à ce jour, l’homme refuse obstinément de payer les dettes colossales qu’il a cumulées au fil des années.

Les impayés du groupe TIKO sont tout aussi nombreux et variés que le sont ses créanciers.  Prêts financiers, loyers, impôts, eau et électricité, etc. sont autant de passifs que le groupe doit à différentes personnes morales publiques ou privées telles que fisc, collectivité décentralisée, société d’Etat ou organisme de financement, la liste n’étant pas exhaustive.
Au titre des prêts financiers, rappelons qu’en 2015, les sociétés à capital-risque ARO (Assurances et Réassurances Omnibranches) et SONAPAR (Société Nationale de Participation) ont révélé un prêt non remboursé par la société Tiko d’un montant total de près 19 milliards d’Ariary, somme empruntée par cette dernière pour sa rizerie sise à Vohidiala. Marc Ravalomanana, sans nier l’existence de cette dette, d’évoquer la…feuille de route de sortie de crise pour faire échapper d’une mise en vente aux enchères de sa propriété sise à Andranomanelatra, hypothéquée dans le cadre du prêt. Actuellement, cet argument de l’accord politique continue d’être brandi par le patron de Tiko pour ne pas apurer les arriérés d’impôt que lui réclame le fisc.
Trafic d’influence
Mais même l’électricité consommée pour les besoins de ses exploitations n’est pas payée régulièrement par le groupe Tiko. C’est ainsi que, en 2017, la JIRAMA d’évoquer des factures en souffrance de cette dernière d’un montant total de 1 241 338 915 Ariary pour exiger l’arrêt des activités de l’usine d’Andranomanelatra. Le clan Ravalomanana, sans toujours remettre en cause la réalité de ces impayés, de se réfugier alors derrière l’artifice selon lequel cette usine n’est pas exploitée par TIKO mais par une autre société dénommée AAA, histoire de dire que la dette n’est pas opposable à cette dernière. Récemment, ce même artifice - toujours avec la même société-écran AAA  -  a été  de nouveau mis à profit par Marc Ravalomanana pour s’opposer à la fermeture par l’administration fiscale des magasins MAGRO sis dans différentes localités de l’île, pour cause d’irrégularité et non-paiement d’impôts.
Dernièrement, le groupe Tiko a été rattrapé par les trafics d’influence auxquels son fondateur s’est livré du temps de sa toute-puissance pour pouvoir occuper à vil prix des terrains relevant directement ou non de personnes morales publiques. C’est ainsi que la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), le 30 juillet 2020, a décidé de résilier le contrat de bail emphytéotique ayant permis à la société de communication Malagasy Broadcasting system (MBS) appartenant à Marc Ravalomanana d’occuper depuis 20 ans un terrain de 2 500 m2 de la CUA sis à Anosipatrana. Ce, tenez-vous bien, pour la somme dérisoire de…  10 000 ariary par mois (soit 4 ariary par m2 !). Un loyer ridicule qui, de surcroît, n’a pas été honorée régulièrement par MBS.
Signalons que ce bail, déjà aux clauses incontestablement léonines, sent également à mille lieux le conflit d’intérêt. En effet, le maire au moment de sa conclusion était Marc Ravalomanana et la MBS est une société lui appartenant. Sans le moindre scrupule, l’édile de la Capitale de l’époque avait donc mis en location, pour un vil loyer et sans appel d’offres, un terrain de la Commune qu’il administre à une de ses propres sociétés. Le bail a été par la suite amendé en 2016, toujours au profit de la MBS, c’est-à-dire à l’époque où  -  devinez-le  -  c’est l’épouse Ravalomanana qui était à la tête de la Commune.
Avarice sordide et maladive
Tout dernièrement, une autre affaire d’arriérés de loyers s’élevant à plus de 10 milliards d’ariary a opposé Tiko S.A à la Société du port autonome de Toamasina (SPAT). Un litige qui a abouti à la démolition des installations de la société Tiko S.A. bâties dans l’enceinte du Port. Ici aussi, évitant soigneusement de discuter de la réalité ou non de ces impayés, le camp de l’ancien Président Marc Ravalomanana de monter au créneau pour dénoncer un « dessous politique ». Le directeur général de la société du port autonome de Toamasina, Christian Avellin, quant à lui, soutient que la démolition fait suite à une décision de justice ayant donné gain de cause à la SPAT dans ce litige.
Dans toutes ces affaires, il est à remarquer que, à aucun moment, l’ancien Chef de l’Etat ne dément catégoriquement la réalité de ses dettes, préférant inventer tous les prétextes possibles et imaginables pour ne pas avoir à les payer. Une avarice sordide et maladive qui amène inévitablement les sociétés débitrices concernées face à des procédures de recouvrement qui ne peuvent que leur être préjudiciables. Ce faisant, Marc Ravalomanana choisit délibérément de sacrifier ses propres collaborateurs et employés à l’autel de ses profits personnels.
Hery Mampionona

Ancienne championne de Golf mais reconvertie à la pétanque depuis 2008, Fanja Aubriot Rakotoalijohn ne cesse de faire parler d’elle en pétanque, depuis ces dernière années dans les compétitions françaises.

Elle est très performante comme en témoigne ses titres de championne de France de club, vice-championne de France triplette , vice-championne de grande finale du PPF en triplette, et tête à tête, plusieurs fois championne de ligue et départemental toutes catégories de Haute Normandie, championne de ligue et de départements de la Haute Garonne, et de l’Ariège triplette, doublette, championne des Alpes Maritimes plusieurs fois en triplette et doublette. Aujourd’hui encore à 52 ans, elle domine le haut du tableau de classement féminin au circuit  Passion Pétanque Français (PPF).  Elle figure sur le podium en troisième position avec 39,5 points du classement de la grande finale  PPF 2021, derrière Audrey Bandiera (pétanque Arlancoise 47,33 points) et Cindy Peyrot (Cazeres PC 42,83points).

Ornée de plusieurs titres nationaux, Fanja Aubriot est un atout pour la pétanque de la Grande île mais comme les expatriés de la discipline, elle est vue d’un mauvais œil comme un « Vazaha ». Questionnée, Fanja Aubriot ne réclame pas une place au sein de l’équipe nationale mais qu’on la regarde comme une internationale malagasy expatriée qui souhaite donner un coup de main à la Fédération et aider les jeunes techniquement qui, souvent, sont exclus par les dirigeants locaux.

Malgré sa double nationalité, elle prend plus du plaisir et de fierté à défendre les couleurs malagasy dans toutes les compétitions auxquelles elle participe. Même au classement de la PPF 2021, elle représente les tricolores malagasy. Par ailleurs, elle a déjà participé au premier championnat du monde féminin 2015 (France), mais éliminée par le Danemark en demi-finale.

En parlant de pétanque, Fanja est connue de tous les grands boulistes malagasy. Elle a toujours prêté main-forte presque aux joueurs désorientés qui arrivent en France, que ce soit du conseil ou de l’aide matérielle ou technique.
Vice-championne du monde 2017, la triplette féminine malagasy est sortie plus tôt que prévue en huitième de finale au mondial 2019. Pour remonter la pente, la pétanque malagasy a besoin de son service. Elle ne réclame pas une place au sein de l’équipe nationale. Mais au vu de son niveau de jeu, elle en a largement par rapport aux joueuses locales et mérite de représenter le pays au tournoi international ou au championnat du monde.
Elias Fanomezantsoa






Inscription clôturée le 15 octobre à minuit. Depuis le 25 août jusqu’à cette date limite, 40 milliards d’ariary de budget sont engagés pour l’octroi du prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » accordé par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Il s’agit, rappelons-le, d’un prêt solidaire alloué par la Caisse pour les employés en difficulté à cause de la crise sanitaire de la Covid-19, sur proposition du Président de la République. « 131 000 employés se sont inscrits pour en bénéficier, contre environ 2 000 employeurs. Jusqu’ici, 71 000 d’entre eux ont pu parvenir des dossiers en règle, déjà traités et accordés. 20 milliards d’ariary ont déjà été débloqués pour leur servir, soit la moitié du budget engagé pour les employés inscrits », informe Alain Ratsimbaharison, directeur de communication (DirCom) au sein de la CNaPS.
Felana R., employée au sein de la société Akanjo à Ambatomaro, fait partie des bénéficiaires du prêt « Tsinjo Fameno ». « J’ai encaissé 350 000 ariary, soit l’équivalent de mon salaire d’un mois, en mi-septembre. L’obtention de ce prêt m’a beaucoup soulagée. Il m’a permis de payer une partie des arriérés de mon loyer ainsi que les droits d’inscription à l’école de mes deux enfants », nous confie cette salariée. Comme elle, plus d’un millier d’employés de ladite société ont pu toucher le prêt solidaire, quelques jours après l’envoi des dossiers à la Caisse. « Les dossiers des demandeurs ont été envoyés en 9 vagues. La première a été envoyée à la CNaPS le 21 août et 4 jours plus tard, nos employés ont déjà encaissé leur prêt. Chacun de nos salariés a touché en moyenne 330 000 ariary. Cette somme leur a permis d’alléger les charges fixes chez eux, notamment le loyer », expose Stéphane Raharivelo Andriamanampisoa, directeur des ressources humaines (DRH) auprès de ladite société d’exportation de vêtements.
Sur les 131 000 employés inscrits pour le prêt exceptionnel, 60 000 doivent encore régulariser leurs dossiers auprès de la CNaPS. Les consignes devraient être suivies à la lettre et dans les moindres détails comme l’envoi de la photocopie de la CIN, jusqu’au renvoi des fichiers sous format Excel dûment complétés. « Les employeurs devraient s’assurer que tous les dossiers sont complets et en règle avant de les renvoyer à la CNaPS. Cela évitera la grogne des employés demandeurs face au retard de décaissement. Aussi, leur traitement sera plus facile », suggère le Dir Com de la Caisse. Quoi qu’il en soit, le traitement et la régularisation des dossiers restants se feront dans les jours à venir. Les équipes de la Caisse prévoient de renforcer la communication et le rappel des employeurs inscrits afin que leurs salariés puissent toucher au plus vite le prêt « Tsinjo Fameno ». Son remboursement se fera au taux 0 à partir de janvier jusqu’en décembre 2021.
Patricia Ramavonirina

La une du 17 octobre 2020

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

77% de la population malagasy, soit plus de 19 millions de personnes, n’a pas de dispositifs de lavage des mains, plus de 4 millions d’élèves ne peuvent pas se laver les mains puisque plus de 80% des écoles ne disposent pas d’eau potable, de savon et d’endroit, d’après la dernière estimation. Le manque d’accès au lavage des mains avec du savon expose des millions de personnes à un risque accru de contracter la Covid-19 et d’autres maladies infectieuses. Afin de faire face à cette situation, bon nombre d’entre les établissements scolaires ayant déjà entamé la nouvelle année scolaire se sont investis pour installer des dispositifs de lavage des mains dans leur enceinte. En Afrique subsaharienne, 63 % de la population urbaine, soit 258 millions de personnes, n’a pas accès à des installations de lavage des mains.

 

Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos précédentes publications, le verdict sur l’affaire Rolly Mercia et consorts, a été prononcé à la salle 2 du Tribunal d’Anosy, hier. L’ancien ministre, absent à l’annonce du verdict, a écopé d’une peine d’emprisonnement de 44 mois ferme pour trois chefs d’inculpation dont complicité pour atteinte à la sûreté de l’Etat. A cette charge s’ajoutent une incitation à la haine du Gouvernement et trouble à l’ordre public. Les condamnations sont les mêmes pour ses 5 co-accusés. La seule femme incriminée du groupe, et qui est la sœur de Berija, n’a pas échappé à cette règle. Comme l’ancien chroniqueur politique, ces derniers étaient également absents au Tribunal, hier.

 

Un regain de l’épidémie alertant. En effet, la France a enregistré mercredi dernier 22 591 contaminations par le nouveau coronavirus en 24 heures. Un couvre-feu de 21h à 6h va ainsi entrer en vigueur à partir demain et ce pour une durée de quatre semaines en Ile-de-France et dans les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne.

 

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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