Publié dans Editorial

Délires d’une lettre !

Publié le lundi, 27 avril 2020 Écrit par 
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Pour la énième fois Ravalomanana « frappe » à la porte d’un quelconque Organisme international ou  des partenaires techniques et financiers de Madagasikara pour faire part de ce qu’il croirait être des erreurs commises par le régime en place et dénigrer les dirigeants au pouvoir ou enfin  pour « se plaindre » en se pliant en quatre pour qu’ils interviennent. Pour Ravalo, c’est devenu un réflexe d’enfant gâté ! De l’enfantillage et du caprice d’un gros bébé toujours « insatisfait » qui réclame à la nourrice une ou deux tétées de plus. Au final, tel un petit  garçon mal élevé, se sentant toujours victime de quelque chose, Ravalo « rapporte » des ragots contre ceux qu’il considère comme adversaires auprès des « adultes ». En fait, « raconter des futilités » pour discréditer les tenants du régime en place s’érige en geste de seconde nature à Ramose. Drame, à travers un tel comportement, Ravalo ne se rend pas compte qu’il se ridiculise. 

L’ancien Président Ravalomanana Marc a adressé une lettre au Directeur général de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, à travers laquelle il fait état, semble-t-il, de ses inquiétudes. Il se dit « préoccupé » par le fait que le régime Rajoelina impose aux élèves malagasy le nouveau remède Covid-Organics mis au point par l’IMRA pour neutraliser la pandémie Covid-19. En suivant de fil à l’aiguille le raisonnement, Ravalomanana Marc accuse Rajoelina Andry de faire ingurgiter de force aux enfants malagasy un poison. Ainsi, Ravalo sollicite l’OMS de bien vouloir « vérifier » et s’il le faudrait, l’OMS devrait intervenir auprès de l’Etat malagasy.

Non seulement l’ancien Chef de l’Etat manque d’un bon réflexe digne d’un bon patriote mais il ignore  le mécanisme de fonctionnement du Système des Nations unies.  Sur le plan vertical, les Organismes rattachés tels l’OMS, le FAO, l’UNESCO, FNUAP, etc. ne sont responsables qu’uniquement  devant le Secrétariat, le Conseil de Sécurité et l’Assemblée Générale de l’ONU. En dehors de ces supérieurs hiérarchiques sus mentionnés, ils n’ont pas de compte à rendre à qui que ce soit. Sur le plan horizontal, les Organismes rattachés de l’ONU tels la FAO ou l’OMS travaillent en étroite collaboration avec les Etats membres qui sont leurs seuls interlocuteurs. Ils n’ont pas non plus d’ordre à donner aux Etats membres tout comme le Secrétariat à New-York n’est pas le patron  des Etats membres. Certes, l’ONU peut très bien émettre des avis ou des résolutions à l’endroit d’un Etat souverain membre. Il appartient à ce dernier d’en apprécier dans sa juste valeur. En somme, l’OMS n’a point d’ordre ou d’instruction à dicter à l’Etat malagasy. Etant souverain et maître de son destin, la Nation malagasy agit en fonction de ses propres intérêts et nul autre n’est autorisé à lui dispenser des cours de morale encore moins d’ordre à donner.

Ravalo se trompe et se trouve comme d’habitude à côté de la plaque. Les proches collaborateurs de Ravalomanana ont un devoir sacré d’apprendre leur guru le B à BA du fonctionnement des Organismes internationaux onusiens en particulier ou bien le minimum du rouage de la relation internationale. Il ne faut pas le laisser tremper les pieds dans la boue de l’ignorance ou de l’idiotie.

Les délires d’une lettre de ce genre le ridiculisent. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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