Pour leur premier match dans le groupe B du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), les Barea de Madagascar ont accroché un nul (0-0) face à la Mauritanie, vendredi soir, à l’issue d’une confrontation tendue et marquée par l’expulsion de leur capitaine.
Arohasina Andriamirado « Dax » a été contraint de quitter ses coéquipiers dès la 39e minute après avoir reçu deux cartons jaunes. Une situation délicate qui n’a pourtant pas entamé la détermination malgache. Les hommes de Romuald Rakotondrabe ont su faire preuve d’une solidité défensive remarquable et d’une combativité constante jusqu’au coup de sifflet final.
Samedi, le jour de l’ouverture officielle des 13e Jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’océan indien (CJSOI), qui se déroule cette année aux Seychelles, a été marqué par un bras de fer sur la question sensible de Mayotte. Elle s’est invitée de nouveau sur la table des discussions à l’ultime réunion tenue à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux de la CJSOI.
La polémique a été relancée à cause des supports de communication affichant le drapeau français à côté du nom de Mayotte. Une pratique que certains Etats membres, notamment l’Union des Comores, dénoncent vigoureusement. "Lors des réunions préparatoires, il avait été convenu que Mayotte n’utiliserait que le drapeau des Jeux. C’est donc une provocation flagrante", s’indigne un haut responsable de la délégation comorienne. D'autres pays présents partagent cette position et déplorent ce qu’ils considèrent comme une violation des décisions prises en amont.
Elle s'appele Armela Florent, et elle n'avait que 19 ans. Cette jeune migrante malagasy, originaire d'Ambilobe, venait à peine de s'installer à Mayotte qu'elle fut aussitôt assassinée dans la nuit du samedi à dimanche dernier. Et comble du malheur, son ou ses assassins ont ensuite abandonné son corps sur la plage de Mliha Chanfi, située dans le nord de cette île sœur. D'après un journal mahorais, la découverte macabre se serait produit quelques heures après le meurtre, la thèse la plus plausible, notamment aux environs de minuit.
Le Gouvernement malagasy veut mieux écouter les besoins de la population. Raison pour laquelle il prévoit de créer un Conseil économique, social et culturel (CESC). « Ce Conseil permettra aux citoyens, aux entreprises, aux syndicats et aux associations de donner leur avis sur les projets de développement du pays », selon le communiqué publié par le ministère de la Pêche.
Cette idée n’est pas nouvelle. La Constitution malagasy parle déjà de ce Conseil depuis 2010, mais sa mise en place a pris du temps. Aujourd’hui, les choses avancent. Une délégation du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de Nouvelle-Calédonie - un ensemble d'îles et d'archipels français, faisant partie de la Mélanésie et de l'Océanie lointaine - est venue à Madagascar pour partager ses expériences. Elle a rencontré plusieurs responsables pour discuter de la manière dont ce Conseil peut fonctionner.
Qu’on le veuille ou non, les deux affaires, l’une macabre et l’autre louche polluent l’atmosphère nationale, pire encore, entachent la crédibilité et l’honorabilité de l’Etat malagasy. Elles tombent pile à un moment où Madagasikara a besoin justement de soigner son image.
La Grande île s’apprête à abriter le sommet de la SADC et accueillir ainsi des hôtes de marque du rang de Chefs d’Etat et de Gouvernement. Un rendez-vous crucial que les tenants du régime et le peuple entier ne minimisent point. Une opportunité à valeur internationale qui conforte l’intégrité morale et politique du pays. Etant le second rendez-vous international qui devra se tenir à Antananarivo ce mois d’août après celui du sommet de l’océan Indien, en l’espace de trois mois, le sommet de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe, la SADC, revêt un caractère particulier pour le pays dans la mesure où il confirme le retour effectif de Madagasikara dans le Concert des Nations.
Peu enviable. En matière d’attractivité minière selon le dernier classement du Fraser Institute, Madagascar hérite de la 77e place sur 82 juridictions mondiales évaluées. Un chiffre qui sonne comme un rappel brutal d’une réalité déjà connue des acteurs du secteur car le potentiel minéral de la Grande île est immense, mais les incertitudes politiques, juridiques et administratives freinent encore largement son exploitation optimale. “Ce classement ne surprend personne dans la filière”, confie un ingénieur géologue malgache exerçant dans le sud du pays. “On a l’habitude de composer avec une administration minière peu digitalisée, des délais interminables pour l'obtention des permis, et un cadre fiscal flou qui décourage les investisseurs.”
Les gares routières prises d’assaut ! Les plages bondées de monde ! Chahuts à la maison et dans les coins des quartiers… La période de grandes vacances constitue une occasion de se détendre, notamment pour les élèves après 10 mois de cours intense. Pour les parents, c’est plutôt un défi avec les dépenses occasionnées. Une minorité dispose de moyens pour partir dans les destinations phares comme Mahajanga, Toamasina, Toliara et Nosy Be, en famille ou via les voyages organisés. Mais la majorité des gens essaie tant bien que mal d’occuper leurs enfants à travers diverses activités, tant à la maison qu’ailleurs. Cours de vacances, séjour à la campagne, grand camp scout sont au rendez-vous. En même temps, les parents se préparent déjà à la prochaine rentrée prévue en septembre…
Après plusieurs mois de préparation, Madagascar est fin prête pour accueillir le 45ème sommet de la SADC. Pas moins d’une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement sont attendus dans la Grande île à partir du 15 août prochain afin de prendre part au sommet proprement dit selon un programme officiel transmis aux médias. Parmi les Présidents qui devront arriver au pays à partir de cette date figurent entre autres, le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa; le Président du Botswana, Duma Gideon Boko ; le Premier ministre du Lesotho, Ntsokoane Matekane ; le Président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera ; le Premier ministre de l’île Maurice, Dr Navin Ramgoolam ; le Président du Mozambique, Daniel Francisco Chapo ; la Présidente de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah ; le vice – président de la Tanzanie, Dr. Philip Isdor Mpango et le Président du Zimbabwe, Emmerson Dambudzo Mnangagwa.
C’est une prise de parole rare, mais puissante. Mialy Rajoelina, Première dame de Madagascar, connue pour sa discrétion, sort de son silence. Et cette fois, c’est une mère qui parle, une mère qui en a assez de voir ses enfants jetés en pâture aux réseaux sociaux, mêlés à des affaires qui ne les concernent pas.
Sur ses comptes officiels, elle s’est exprimée avec fermeté. « Diffamation. Atteinte à l’honneur. Mensonges. C’en est ASSEZ », écrit-elle. Ce coup de colère fait suite à des rumeurs en ligne, véhiculées par une frange de l’Opposition particulièrement active sur les réseaux sociaux, accusant une entreprise supposément liée à ses enfants d’être mêlée au scandale de l’immatriculation suspecte de plusieurs Boeing 777, repérés en Iran, en violation présumée des sanctions internationales.