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Dans l’abîme de l’infortune !

Publié le mercredi, 29 avril 2020 Écrit par 
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 L’amour du prochain serait-il du domaine de l’utopie ? Le patriotisme, l’amour de sa Patrie et de ses compatriotes, de l’arnaque ? Négatif ! Il existe d’un vrai sentiment et d’une réelle compassion pour son pays. L’exemple des sacrifices de grands hommes de l’Histoire, ayant coûté parfois à leurs vies  tels Mahatma Gandhi, Vladmir Ilitch Lénine, Martin Luther King, De Gaulle, Nelson Mandela, Raseta Joseph et bien d’autres, nous en témoigne. Des acteurs politiques dignes qui de par leurs engagements ont conduit à la libération et au recouvrement de la dignité de la Nation.

A la question, existe-t-il des hommes politiques ou prétendant l’être qui, dont leurs parcours truffés de tromperie avérée, mènent en bateau leurs compatriotes et conduisent à la dérive leurs patries ? Affirmatif ! Effectivement, des gangsters politiques, des  professionnels de l’escroquerie créent des vagues auprès de la population.

A Madagasikara, certains acteurs politiques, en mal de crédit vis-à-vis du peuple, polluent l’atmosphère sociale et politique du pays. Ils politisent à l’extrême voire à outrance tout ce qui bouge, tout ce que l’on fait, tout ce que l’on dit. L’essentiel se résume à salir et discréditer le régime en place. On fait l’amalgame du mal au bien. Tout ce qui vient du régime en place c’est du poison ou du diable. 

Ravalomanana Marc, l’ex-Chef de l’Etat, déchu de ses fonctions en 2009 pour fautes lourdes, joue le trouble-fête. Tantôt il tient le rôle de rigolo. Tantôt, le ridicule. Et parfois, il se présente en imbécile. Ravalo n’a jamais manifesté un esprit de bonne conduite dans la gestion ou dans l’appréciation des affaires nationales. Durant son parcours dans l’arène politique, Ravalomanana Marc a enchaîné des ratages, des échecs et souvent des humiliations. Il n’a récolté qu’une seule et unique victoire en termes de scrutin. En 1999, il remporta haut la main l’élection du maire de la Capitale sous le dossard du Tiako i Iarivo. Ce fut la belle époque de l’ancien magnat de l’empire du Tiko. Mais, le fauteuil du maire lui semblait trop petit. Ravalo lorgnait le trône du Palais d’Iavoloha. Il se portait candidat à l’élection présidentielle en fin d’année 2001 et dut avoir Ratsiraka comme adversaire au second tour suivant le verdict de la HCC. Le maire candidat refuse les résultats du premier tour proclamé par la Commission nationale pour l’élection (CNE). Ravalomanana revendiqua la victoire. En dépit des démarches de dialogue initiées par la SADC, Ramose s’autoproclama  Président de la République de Madagasikara le 22 février 2002 à Mahamasina. Le Président auto-proclamé confortait son pouvoir et devenait tout naturellement un despote. Au bout de sept ans de règne sans partage, Ravalo allait connaître la galère, la deuxième d’ailleurs, après la déroute lors des Communales en 2007 à Tanà quand son poulain fut battu par un certain Rajoelina Andry. De là, les échecs se suivent. Ironie du sort, Rajoelina fut son éternel tombeur. Une situation que Ravalomanana ne digère point et le pousse à des actes irréfléchis.  

Tel un pauvre petit lapin imprudent qui se fait cueillir dans la gueule du loup, Ravalomanana Marc, l’éternel immature de la politique, se fait coincer dans le piège de la haine. Il entraîne avec lui les acolytes et les sympathisants radicalisés dans l’abîme de l’infortune.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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