Publié dans Editorial

L'esprit solidaire

Publié le dimanche, 03 mai 2020 Écrit par 
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La pandémie de coronavirus met en danger mortel l'humanité. Une psychose indéfinissable plonge la planète Terre dans la terreur. D'un coup, quelles que soient ses conditions d'existence, riche ou pauvre, puissante ou faible, petite ou grande, l'espèce humaine se sent impuissante. Le vieux réflexe de survie surgit tout naturellement. Et le premier geste qui refait surface face à ce « cataclysme », ennemi commun risquant de décimer l'humanité, consiste à se resserrer les rangs. 

Soit dit en passant, certains observateurs estiment qu'il faudrait revoir les critères de définition du terme « grande puissance ». De tradition classique, un pays peut prévaloir le titre de « grande puissance » dans la mesure où il dispose d'une puissance militaire, l'arme nucléaire, capable d'anéantir totalement d'un seul coup  tout ennemi sur terre. Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, les USA, la Russie, la France, l'Angleterre et la Chine, dotés d'arme nucléaire sont reconnus comme étant les cinq grandes puissances du monde. Les Etats-Unis et la Russie sortent du lot, classés de superpuissants, en raison de la puissance de leur arsenal nucléaire respectif capable de … pulvériser le monde en espace de quelques minutes seulement. Un pays est considéré également comme grande puissance quand il jouit d'une grande surface économique. Les cinq pays susmentionnés, appelés aussi « pays développés », arborent l'étoffe de grande puissance économique. Les USA trônent au premier rang mondial talonnés de près par la Chine. Un troisième critère complète le tableau à savoir la maitrise des progrès scientifiques et de la haute technologie !

Un constat s'impose. Ce sont les pays dits de grande puissance qui payent le plus lourd tribut de la pandémie de Covid-19. Leur puissance nucléaire ainsi que leur immense richesse économique ne sont d'aucune utilité face à la force de frappe du virus. Les Etats-Unis, la première puissance mondiale, sont les premières victimes en termes de nombre de personnes contaminées et du décès. Alors que les pays dits pauvres dont la population vit dans une situation de précarité montrent une certaine capacité de résistance assez conséquente face à la pandémie. Madagasikara, l'un des pays classés les plus pauvres de la planète, émerge du lot et toise avec dignité les grands de ce monde. Grâce à la mise en œuvre à temps des mesures drastiques pour contenir la propagation du coronavirus et à la « découverte » dans le laboratoire national de l'IMRA d'un remède efficace voire magique, la Grande île tient sous contrôle la pandémie. 

Une réalité attire l'attention, la résurgence d'un vieil instinct à savoir la solidarité humaine. En effet, afin de mieux affronter cet ennemi commun à la fois coriace et invisible, les pays grands et petits, riches ou pauvres, se donnent la main et ce de manière à repousser ou endiguer vivement la contamination du Covid-19.

A Madagasikara, les hauts dirigeants se mobilisent en bloc pour en finir avec Covid-19 suivis des mouvements associatifs et des personnes de bonne volonté animés de l'esprit solidaire. N'empêche que certains membres du Gouvernement brillent par leur absence. Le Président Rajoelina dans un élan de solidarité offre gracieusement aux pays frères du Continent le remède Covid-organics. Les Chefs d'Etat africains apprécient réellement le geste du Président malagasy, fruit de l'esprit solidaire.  

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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