Publié dans Editorial

Un vrai chef

Publié le jeudi, 26 mars 2020 Écrit par 
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Andrianampoinimerina, 1787-1810, le grand monarque de l'Imerina, fut un grand guerrier. On le reconnut aussi comme étant un roi sage, intelligent ettempérant et qui respecte profondément son peuple. En fait, le point focal de sa sagesse réside sur le fait qu'il ne gouverne pas seul. Il se fait entourer d'éminents conseillers qu'il choisit bien. Bref, Andrianampoinimerina a l'étoffe d'un véritable chef. Et on l'accepte, on le respecte.

Coronavirus nous a fait découvrir un jeune dirigeant profondément soucieux de la vie et des intérêts de son peuple. Certains sont tentés d'évoquer la mystérieuse notion de « réincarnation », un principe hérité des sciences mystiques de l'Orient.  Rajoelina Andry serait-il l'incarnation du légendaire et charismatique roi de l'Imerina,  Andrianampoinimerina ? Apparemment, Rajoelina incarne des qualités incontestables retrouvées chez le grand souverain et dont le mérite traverse le temps. D'autres le soulignent que le peuple avait eu raison d'avoir mis son dévolu sur Rajoelina pour prendre soin de son avenir.

Covid-19, cette terrible pandémie, en dépit de ses vicissitudes,  a au moins  le mérite d'avoir fait jeter la voile et fait savoir au peuple les vraies qualités de son Président, Rajoelina Andry. En réalité, il maitrise réellement les indicatifs témoignant la stature d'un vrai Chef d'Etat. Parmi moult et divers aspects de la qualité que l'on attend d'un chef, le vrai, nous nous limitons à deux des plus importants.

Etre courageux devant n'importe quelle situation ou face aux adversités. C'est le premier aspect de la qualité que l'on attend ou exiged'un chef. Andrianampoinimerina n'a jamais cherché à se dérober devant n'importe quel obstacle. On retrouve cette noble qualité chez notre jeune Président en ce moment précis où le pays fait face au coronavirus. En effet, Rajoelina a eu le courage de dire la vérité sur l'évolution de la pandémie à Madagasikara même si une telle vérité risquerait de bouleverser l'état moral de la population et créerait la panique et également même s'il courrait le risque d'être la cible des critiques des citoyens surtout des détracteurs. Et le tout dans une transparence totale. Mais, il faut le faire !

On remarque en même temps le courage de Rajoelina d'affronter l'ennemi qui apparemment est invisible. Une volonté tenace de vaincre coûte que coûte l'adversaire que même les plus puissants dirigeants du monde se sentent quelque peu impuissants ou dépassés. Dans cette bataille que livre notre chef, on relève nettement son courage voire sa détermination de vouloir protéger son peuple au prix de sa vie. Là aussi, c'est la qualité d'un vrai chef !

Un deuxième aspect de la qualité tout aussi important réside dans le sens sublime de veiller aux intérêts majeurs de son peuple qui, en fait, lui a confié son sort et son avenir. Il ressort des interventions du Président qu'il se soucie profondément des détails quotidiens de la vie de tous les Malagasy. Vraiment, il voit tous les moindres aspects de nos problèmes. Exactement comme  Nampoina avait fait vis-à-vis de son peuple dans le royaume. De mémoire d'homme, je ne me rappelle pas d'avoir assisté à un tel geste de la part des prédécesseurs de Rajoelina. 

Notre devoir à nous, peuple de Madagasikara, consiste à encourager et soutenir notre vrai chef d'aller de l'avant jusqu'à ce que l'ennemi soit battu.

Ndrianaivo

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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