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Annoncé hier, l’annonce des nouveaux membres du Gouvernement n’a finalement pas eu lieu. De source sûre, cette retouche du Gouvernement devrait intervenir ce jour. Depuis plusieurs jours, il se murmure que le Gouvernement de Christian Ntsay est sur le point de subir une petite retouche. Qu’un mini-remaniement serait attendu. L’information est confirmée par bon nombre de sources. La seule question concerne le moment où ce remaniement sera annoncé. Compte tenu de la situation, cette retouche s’avère logique. Depuis le départ de Rijasoa Iarisambatra Andriamanana Josoa, le département de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel est dirigé par un intérimaire. Une situation de plus en plus intenable à l’approche des examens officiels et subséquemment la prochaine rentrée scolaire.
Mais il ne serait pas non plus à exclure que d’autres ministres fassent les frais de ce mini-remaniement technique. Pour l’instant, trois ou quatre ministères pourraient être concernés par cet ajustement technique, d’après les pronostics des observateurs avertis de la vie politique. Outre le département en charge de l’Education nationale, celui de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme devrait également voir sa direction changer. Lucien Irmah Naharimamy, l’actuelle détentrice du portefeuille devrait suivre son époux un diplomate américain qui est sur le départ. Le département d’Ahmad Ahmad pourrait également figurer dans la ligne de mire du remaniement. Ce Professeur à la tête du ministère de la Santé est plus que jamais proche de la sortie suite à l’affaire de l’appel à l’aide aux partenaires techniques et financiers lequel avait fait l’objet d’un cinglant désaveu du Gouvernement. Un éventuel quatrième département pourrait être concerné par ce remaniement toutefois, la question se pose de savoir lequel ? Le voile sera levé incessamment.
La Rédaction







Amélioration du service. Si le paiement des pensions au niveau du Trésor public a généralement lieu tous les 17 du mois, le directeur général du Trésor Ihaja Ranjalahy a annoncé une modification lors de sa descente auprès de la perception d’Avaradrano, mardi dernier. Selon ses dires, un nouveau calendrier s’appliquera à compter du mois de septembre. A cet effet, la date de paiement des pensions sera avancée d’une semaine. « Nous avons reçu des plaintes venant des usagers concernant les longues files d’attente au niveau des perceptions, surtout à Analamahitsy. Afin de remédier à cela, nous allons avancer d’une semaine le début du paiement. Donc, les pensionnés peuvent percevoir leur dû vers le 11 du mois, à compter du mois prochain. En plus, le Trésor public prolongera la durée d’une semaine supplémentaire. Auparavant, les retraités disposent d’une semaine pour toucher leur pension. Dorénavant, la période s’étale sur deux semaines. Les caisses resteront encore ouvertes aux retardataires durant la troisième semaine du mois », annonce le DG.
Concernant les infrastructures, la mise en place de nouveaux guichets dans d’autres localités figurent déjà dans le projet du Trésor public. Pour ne citer que le cas de la Capitale, la Région d’Analamanga compte actuellement six paieries générales et neuf perceptions. « Nous envisageons déjà l’ouverture de caisses dans de nouveaux sites, notamment à Itaosy, Alasora, Sabotsy-Namehana et Ambanitsena. La sécurité des usagers sera prise en compte dans cette démarche. Nous tâchons de concrétiser ce projet le plus tôt possible. Par ailleurs, la coopération avec le secteur financier comme les banques et les microfinances se poursuit en matière de facilité de paiement pour le salaire des fonctionnaires et les pensions des retraités », poursuit le DG. Il faut rappeler que ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances a avancé l’heure d’ouverture des caisses à 6h 30 du matin durant cet état d’urgence sanitaire. Des tentes et chaises ont également été installées dans certains lieux.
Solange Heriniaina



Phase décroissante. Hier, aucun patient emporté par le coronavirus n’a été signalé par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato. Il s’agit d’une nouvelle encourageante pour les citoyens à l’affût de l’actualité. Cette situation de « zéro décès » remonte au début du mois de juillet dernier. Effectivement, ces dernières semaines, la porte-parole dudit centre, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, recensait régulièrement des patients décédés, victimes de détresse respiratoire aiguë.
Sur les 264 tests PCR et 135 analyses GèneXpert réalisés, 65 nouvelles contaminations  au coronavirus ont été identifiées. Parmi les nouveaux cas, 18 porteurs du virus sont localisés dans la Région d’Analamanga. En parallèle, la Région d’Alaotra-Mangoro a recensé 10 personnes testées positives au coronavirus, sept nouveaux cas confirmés pour la Haute-Matsiatra, six nouveaux cas pour Vatovavy-Fitovinany. A cela s’ajoutent trois autres cas confirmés, identifiés respectivement dans les Régions de Sava et Boeny. Celle de Sofia n’a également pas été épargnée, où 5 personnes suspectées d’être contaminées par le virus ont passé des tests et dont les résultats se sont avérés positifs. La Région de Diana comptabilise également neuf individus infectés. Les 4 derniers cas ont été recensés dans l’Ihorombe, Atsinanana et Atsimo-Andrefana. Depuis le 19 mars, date de la première contamination à Madagascar, l’on recense 14 074 personnes testées positives au coronavirus.
En outre, 154 patients ont rempli les critères de guérison élaborés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les 109 individus ayant recouvré la santé ont suivi des traitements à Analamanga. Les 45 autres personnes guéries ont été soignées dans les autres Provinces. Avec 12 921 cas de rémission et 173 décès enregistrés, il ne reste plus que 980 malades en cours de traitement à domicile ou auprès des établissements sanitaires respectifs dont 89 patients présentant des symptômes graves de la Covid-19.
Recueillis par K.R.

Un grand soulagement pour les transporteurs. La réunion des coopératives exerçant sur la zone nationale et celle régionale, hier, à Ambodivona a ranimé l’espoir des transporteurs.  Bien qu’ils attendent encore la décision du Gouvernement afin de pouvoir rouvrir les portes des gares routières et stationnements, cette réunion a été une grande consolation pour eux. En attendant, ce moment de vérité, le président de l’Association des transporteurs de Madagascar (ASTRAM), Fredinard Rakotondrafara, a soutenu que les passagers doivent payer et donc partager les frais des places vides. « Si le nombre de place normal est de 18, par exemple, avec le dispositif actuel, il est limité à 13. Sur ce, les passagers doivent compléter le versement normal des taxis- brousse », soutient –il.  Cette mesure sera maintenue jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.
Restriction du nombre de personnel
Les transporteurs sont prêts à suivre à lettre tous les dispositifs mis en place par le Gouvernement, et ce en contrepartie de la reprise de leur activité. D’ailleurs, cette réunion a été l’occasion de mettre en place des stratégies pour limiter le rassemblement de foule au niveau des gares routières et stationnements, surveiller le respect des gestes barrières et règles sanitaires, dès l’entrée de la gare. L’efficacité de ces mesures repose, toutefois, sur la volonté de tous les acteurs concernés à savoir le ministère de tutelle, l’Agence de transport terrestre (ATT), les transporteurs et les passagers. Ainsi, il a été décidé par les transporteurs qu’afin de respecter la distanciation physique, le nombre de personnel travaillant pour chaque coopérative sera limité et les réservations devront être faites par téléphone. De plus, toutes les coopératives de transport devront s’organiser sur l’heure de départ et ce, afin d’éviter tout rassemblement.

Anatra R.

Après  avoir été couvert d’herbes fanées durant des  décennies, le stade Rasolonjatovo retrouvera enfin une seconde jeunesse. Et c’est ce qu’affirme la Présidence. En effet, il est aujourd’hui entièrement rénové, avec un terrain synthétique répondant aux normes imposées par la FIFA. Un des sept projets que le Président de la République a promis aux habitants de la Région. Ces projets sont la réhabilitation de la route reliant Ambatondrazaka et l’aéroport Feramanga Nord,  la réhabilitation de la RN3A, la réhabilitation de la RN44, la construction d’un EPP « manara-penitra » et les travaux d’extension de forage d’eau à Ambodiakondro Ambalavato.

 

L'arbre de la crise Covid-19 ne doit pas cacher la forêt des carences du système de santé malagasy. Celles-ci ne sont pas le fait des  erreurs de ce Gouvernement. Elles sont là depuis longtemps. Elles ne reflètent que le sous-développement chronique de notre pays et la faiblesse endémique des moyens budgétaires qui obèrent dramatiquement les systèmes sociaux malagasy en général et le système de santé en particulier. Malgré les efforts déployés à travers des programmes stratégiquement structurés, la recrudescence des maladies épidémiques (peste…), la forte mortalité maternelle, le taux élevé de malnutrition ou la hausse des maladies non transmissibles, sont tout autant d'indicateurs des défaillances et du délitement d'un système de santé structurellement sous financé.

 

Triste fin pour cet homme prénommé Mamisoa (26 ans). Le drame est survenu hier en milieu de matinée à Ampitatafika. La victime s’était noyée en tombant accidentellement dans une rivière qui passe dans cette localité, située en banlieue sud de la ville. Bien que quelques témoins ont pu le voir disparaître sous les flots juste à un moment où ils l’attendaient le moins, personne n’a pu faire quelque chose pour le secourir tant les faits se sont déroulés trop vite. Le temps que les curieux s’affairaient afin de tenter d’organiser les secours, le malheureux a déjà disparu dans la flotte, sans la moindre chance de pouvoir se dégager à temps de ce piège mortel par ses propres moyens, en tentant de sortir de l’eau.

 

Vers la reprise des routines quotidiennes. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, concernant la modification des mesures liées à la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le pays, la majorité des écoles privées se préparent pour la prochaine rentrée scolaire. L’année scolaire 2020-2021 est ainsi prévue pour le mois prochain. Par conséquent, des établissements ont déjà ouvert leurs portes depuis lundi dernier pour que les parents puissent s’acquitter des écolages de leurs enfants, se renseigner, faire l’inscription et la réinscription, tandis que la Direction effectue des mises au point pour la rentrée pédagogique, administrative et scolaire.

Un patrimoine historique fondé en 2011. La population de Moramanga a sollicité la rénovation du musée dédié à l’histoire de l’insurrection de 1947, lors de la dernière visite présidentielle dans cette localité. Quelques mois après, cette galerie fait peau neuve, suite aux travaux de réhabilitation entrepris sur un financement propre du ministère de la Communication et de la Culture (MCC). « Ce musée renferme une partie de l’histoire de Madagascar, d’où sa grande valeur pour le pays et pour le Président de la République lui-même.

Quid de l'après-pandémie !

Publié le mardi, 18 août 2020

Un jour ou l'autre, l'état d'urgence sanitaire due à la pandémie de Covid-19 tirera à sa fin. A la lumière des récentes données statistiques des « guéris », des « formes graves » et des « décès », on peut en déduire selon toute logique que la pandémie est un déclin. Aussi, faut-il anticiper l'après crise. Une projection des mesures à mettre en œuvre s'impose. Le pays encaisse de plein fouet les effets pervers du coronavirus. L'économie - le secteur le plus durement touché - s'agenouille.

 

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Editorial

  • Tous azimuts
    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

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