Le Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara ou Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar fait l’actualité dans le milieu religieux. L’intégration de nouvelles églises au sein de ce conseil serait, semble-t-il, de nouveau d’actualité, à entendre les informations qui circulent ces derniers temps. Une éventualité qui ne ferait pas l’unanimité parmi les quatre églises formant le FFKM. Pour rappel, ce conseil œcuménique comprend les quatre plus anciennes et les plus éminentes confessions chrétiennes, à savoir l’Eglise catholique romane (ECAR), l’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), l’Eglise luthérienne malgache (FLM) et l’Eglise épiscopale de Madagascar (EEM). Alors que ce conseil a célébré récemment ses quarante ans d’existence, l’idée d’une intégration de nouvelles églises en son sein fait de nouveau son chemin.
Au cours d’une messe, dont des extraits ont été diffusés sur une chaine de radio de la place, un pasteur a affirmé notamment que la décision ferait suite à une réunion qui se serait déroulée à Antsiranana. Il a été dit que cinq églises légalement formées, pourraient être intégrées au sein du FFKM. Et que, l’arrivée de ces nouvelles églises se ferait à partir de l’année 2021 sans pour autant divulguer le nom de ces cinq confessions. Pourtant au sein même du conseil, cette éventualité ne fait pas l’unanimité. Les avis divergeraient entre les chefs religieux. Interrogé, un prélat issu d’une des quatre églises formant ce conseil dément l’existence d’une éventuelle entrée de nouvelles églises dans le FFKM. Notre interlocuteur soutient également que son église aurait déjà fait part de sa réticence à l’intégration de nouvelles confessions au sein du conseil. Pis, cette église, du moins selon certains de ses porte-paroles, pourrait quitter le FFKM si d’autres confessions y faisaient leur rentrée. Sachant la place qu’occupe cette église au sein du FFKM et de la vie publique à Madagascar, sa voix compte. Reste à savoir quelle décision sera donc prise par les chefs religieux au sein du FFKM.
La rédaction
Après 15 jours de suspense, le Tribunal Anosy s’est enfin prononcédans l’affaire concernant la violence physique infligée à un enfant de 11 ans résidant dans le quartier d’Amboditanimena Soavimasoandro, le 14 décembre dernier. Hier, les juges ont rendu un verdict condamnant le père à trois ans de prison avec sursiset un million d’ariary d’amendeà verser au Trésor public.
Faut-il mentionner que l’accusé a passé ces deux dernières semaines à la prison d’Antanimora et n’a pu retrouver sa famille qu’hier, après prononciation de son jugement. Après son déferrement devant le Parquet, le 18 décembre dernier, il avait été placé sous mandat de dépôt. Par la suite, son avocat a fait une demande de mise en liberté provisoire. Malheureusement, le Parquet n’a pas été favorable à cette requête, d’où sonretour à la maison centrale d’Antanimora.
Quant au petit garçon, suivant la décision du juge des enfants, il a été envoyé à l’« Akany Avoko Bevalala », annexe de l’« Akany Avoko Ambohidratrimo » depuis le jour de la mise en détention de son père. Il s’agit d’un centre d’accueil pourles enfants victimes de violences ou ceux en danger. Selon une source locale, l’enfant y est actuellement en phase d’observation. Les responsables de cet établissement, étant satisfaits de son caractère sociable, travaillent actuellement pour assurer son intégration dans la société. Un psychologue l’accompagne particulièrement pour faire des suivis. Néanmoins, il a été libéré juste avant Noël afin de rejoindre sa famille, mais a déjà pris le chemin du retour deux jours après.
A titre de rappel, deux vidéos publiées sur le réseau social Facebook, montrant en détail comment ce père de famille a tabassé son petit garçon âgé de 11 ans, se sont vites répandues. La première image vidéo a montré l’agresseur,muni d’un balai en bois à côté de sa progéniture qui était en train de faire des pompes, les genoux posés sur le sol. La deuxième imagea été encore plus écœurante. L’enfant s’est enfui en empruntant un escalier et a fini par se jeter du haut d’un balcon. Le père furieux ne s’est pas contenté de cette chute mais l’a encore frappé par le balai une fois que le gamin était tombé par terre.
Notons que le jour de cette alerte « violence », des éléments du Commissariat du 8ème Arrondissement de la Police nationale d’Antananarivo (CSP8) se sont rendus au domicile de la victime et n’y ont retrouvé que l’enfant accompagné de sa mère. Le père de famille, après s’être défoulé sur son fils, s’est toujours présenté à son lieu de travail avec un comportement normal. Ce sont ses collègues de travail qui l’ont averti des innombrables partages de ses exploits tragiques sur Facebook.
Des remarques auxquels le concerné n’a pas prêté attention mais l’ont plutôt mené à prendre la fuite. Ce n’est que deux jours après qu’il s’est rendu de son plein gré à la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) sise à Tsaralalàna, suivant le conseil de son avocat. Ce père a même adressé avec regretdes excuses publiques, notamment à l’endroit de son fils, sa femme et sa famille ainsi qu’envers toutes les personnes offensées par ses gestes déplacés.
K.R.
L’austérité, encore et toujours. Telle est la principale politique de gestion adoptée par le Président Andry Rajoelina depuis son avènement au pouvoir. Le régime continue d’ailleurs sur cette lancée en poursuivant les dispositions prises dans ce sens. Une décision qui est tout à l’honneur du Président qui ne manquera pas de marquer des points positifs aux yeux des partenaires internationaux et gagner davantage leur confiance. A l’approche du Nouvel an, les informations émanant de la Présidence confirment que l’habituelle cérémonie de présentation de vœux que les anciens régimes avaient coutume d’organiser sera, une fois de plus, annulée pour le mois de janvier 2021.
La cérémonie sera remplacée par un autre évènement beaucoup plus important pour l’avenir du pays : il s’agira d’une grande conférence destinée à la présentation du Plan Emergence Madagascar (PEM). Le plan sera détaillé par le Président en personne devant un parterre de diplomates et représentants des organismes internationaux présents à Madagascar. Les projets à exécuter dans les trois prochaines années y seront retracés. Ce sera l’occasion pour l’homme fort du pays d’exposer devant les bailleurs de fonds les nouveaux défis que lui et son équipe au sein de l’Exécutif auront la tâche d’accomplir. Puisque le Président a, désormais, habitué les Malagasy à rêver grand, l’on s’attend à un nouveau « coup de maitre » de sa part pour la présentation mais surtout la concrétisation de ce plan.
A l’heure du bilan
D’autre part, plus qu’une question de jour avant que l’heure du bilan ne sonne pour le locataire d’Iavoloha. Le rendez – vous dans ce sens est, d’ailleurs, prévu dans la soirée du réveillon du Nouvel an (à 20 heures) et pendant lequel le numéro un de l’Exécutif s’étendra sur les réalisations de son régime durant cette année 2020. Il ne manquera pas, sans aucun doute, d’évoquer la période difficile traversée par le pays à cause de la pandémie liée à la Covid-19, ainsi que les mesures prises par l’Etat pendant et pour l’après – Covid.
En dépit de cette épidémie d’envergure mondiale, les dirigeants n’ont pas ménagé leurs efforts afin de pouvoir présenter des résultats palpables à la population. Le Président a, d’autant plus, augmenté la pression du côté des membres du Gouvernement afin d’accélérer la cadence et atteindre la destination voulue à temps. Le moment de l’évaluation approche à grands pas pour l’équipe du Premier ministre, Christian Ntsay.
La Rédaction
Fin de saison pour le défenseur international malagasy des Barea, Thomas Fontaine, blessé gravement lors du match entre Lorient et le Paris Saint-Germain, le 16 décembre dernier. Il devrait être opéré début janvier donc privé de match au moins pour trois à quatre mois à cause d’une rupture partielle du tendon d'Achille.
Un coup dur pour les Barea pour leur prochain match durant la campagne de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations durant la trêve internationale en mars.
En effet, Thomas Fontaine ne participera pas au match opposant l’Ethiopie et Madagascar qui se déroulera le 22 mars 2021 et celui contre le Niger au stade de Mahamasina le 30 mars.
« Ma blessure arrive vraiment au mauvais moment. Je vais manquer l'avant-dernier match en Ethiopie, puis le dernier chez nous à Madagascar », souligne-t-il. «On m'a dit au départ que j'en avais pour six à huit semaines d'arrêt, mais les résultats de l'échographie ont noirci le tableau. Comme le tendon est bien abimé, il faut absolument passer par l'opération pour ne pas que ça lâche complètement. On a pris rendez-vous pour début janvier. Le médecin m'a dit que j'en avais pour quatre ou six mois», confie le défenseur central malagasy.
Elias Fanomezantsoa
10 axes se trouvant dans la Commune urbaine d’Antananarivo sont concernés par le projet de réfection de routes. Outre l’amélioration de l’image de la ville, ces travaux sont réalisés pour lutter contre les embouteillages monstres dans la Capitale, chaque jour. En effet, à cause des nids-de-poule qui ne cessent de s’agrandir, les automobilistes sont obligés de rouler lentement, gênant ainsi la circulation. Depuis le 24 décembre dernier, les entreprises ayant obtenu le marché ont déjà commencé les travaux qui, selon le directeur des bâtiments et travaux publics au sein de la CUA, Bodosoa Razafimandimby, devraient être réalisés dans les plus brefs délais. Outre les 67ha, la réfection concerne le tronçon de route reliant Antaninandro menant vers Ambondrona, Ambohijatovo Arrêt de bus n°182 jusqu’au tunnel d’Ambohidahy, le boulevard de l’Europe, Namontana vers Ambodifilao, la rue Rabezavana, Behoririka, la rue Ramisaray, la rue Naka Rabemanantsoa et la rue Pierre Callet. Afin que la transparence règne dans la gestion de la ville, un appel d’offres a déjà eu lieu auparavant. Jusqu’à ce jour, cinq entreprises ont déjà finalisé le contrat et commencé les travaux dont ASAFI, INTER.PRO.TECH, ARINA, ETRAD, MAMORISOA, tandis que la CUA supervise les travaux. Le fonds routier a aussi investi dans la réalisation des travaux. Pour gérer en même temps les embouteillages et les travaux de réfection des routes, une organisation est déjà mise en place par la Municipalité de la ville, comme le changement d’itinéraire des taxis-be, la suppression de quelques arrêts de bus, la mobilisation des agents de police municipale dans tous les points stratégiques, afin de surveiller les irrégularités.
A part la réfection des routes, la CUA mise actuellement sur le nettoyage et curage des canaux d’évacuation d’eaux usées et dalles lesquels sont les principales causes de la destruction immédiate des infrastructures. Ils ne fonctionnent plus normalement, l’eau stagne dans les rues et procréent des nids-de-poule, partout.
Anatra R.
« Changer l’affiche originale de l’organisateur parce qu’il n’est pas en tête est tout simplement honteux. Cet artiste devrait assurer une autre organisation pour faire ce qu’il veut ». Cette publication de Stéphanie sur sa page Facebook a fait le buzz sur les réseaux sociaux, hier en début d’après-midi. Cette chanteuse-interprète n’a pourtant pas donné le nom de l’artiste en question, mais a montré l’affiche d’origine. Il a fallu quelques minutes pour que la personne « pointée du doigt » réplique sur sa page Facebook, avec un clash à l’encontre de sa consœur. « J’ai conçu, avec mes propres moyens, une affiche plus professionnelle, sans pour autant réclamer être au centre... Au lieu de montrer publiquement ton caractère qui est à déplorer, tu devrais plutôt concevoir ou sortir des tubes et entretenir ta célébrité, actuellement en déclin », répond Big MJ. Apparemment, une querelle semble ouverte entre les deux artistes, du moins à ce qu’ils laissent apparaître sur les réseaux sociaux.
La plupart des internautes se sont amusés à partager leurs publications, ayant un air diffamatoire. D’autres ont produit de nouvelles affiches, avec le troisième artiste au centre. « Je me demande comment ils vont animer la soirée du Réveillon 2020 avec cette tension créée à cause d’une affiche. L’ambiance n’y sera certainement pas conviviale », s’exprime Aurélie R., parmi les internautes qui ont commenté les posts. « Je pense plutôt qu’il s’agit d’un buzz créé expressément pour faire connaître l’évènement, comme c’est le cas à l’étranger. Il s’agit d’un genre de stratégie marketing pour mieux faire connaître et lancer leur soirée. Ils font semblant de se quereller pour avoir le maximum de réactions, de commentaires et de partages », analyse Manantena R., étudiante. Joint au téléphone, l’organisateur de la soirée a avancé que le différend entre les deux artistes a été résolu hier même, après un dialogue et des arrangements. Chaque célébrité pourrait utiliser l’affiche qui lui convient…
P.R.
Après le stage de formation d’entraîneurs au 1er degré fédéral à Fianarantsoa, pour la Ligue Haute Matsiatra du 19 au 24 décembre 2020, la direction technique est désormais de passage dans la Ville d’Eaux pour fournir la même formation aux coaches des clubs de cette ligue. Un stage qui se déroulera à Antsirabe du 28 au 31 décembre 2020. Ils sont 19 à suivre le stage venant des différentes sections de la Ville d’Eaux, Antsirabe-Ville, Ambatolampy, Faratsiho, Antanifotsy.
« Nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vraie place qu’elle doit occuper. C’est celle d’un endroit connu de tous pour puiser du savoir, échanger des connaissances, déployer des pensées, se divertir, s’émouvoir entre les lignes, un endroit de son nom de Bibliothèque nationale ». Un petit résumé du discours de Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture en marge de la cérémonie d’inauguration de nouvelles espaces à la Bibliothèque nationale Anosy, pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes, le 17 décembre dernier.
Après la fêtede Noël, les déchets s'accumulent dans la Capitale. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) devra collecter ainsi plus de 1 500 tonnes d'ordures. Consciente de cette grande tâche pour assurer le bien-être de la population, l'Association de citoyens a participé à une grande mobilisation dans la ville. Depuis hier, ces derniers ont effectué le tour du grand Tana afin de nettoyer et ramasser les ordures avec l'équipe de la CUA. D'après un responsable au sein de cette association, ses membres sont conscients des efforts menés par les dirigeants dans le cadre de la propreté de la ville et l'éducation citoyenne. « Nous ne devrions pas attendre tout le temps la CUA pour garantir la propreté de notre environnement. C'est aussi de notre devoir de l'aider », soutient-il.
Rapatriement du corps cet après-midi. Zara Claudine Mernandine a perdu la vie au Koweït, le 12 décembre dernier, après y avoir travaillé pendant 4 ans. « Nous n'étions pas au courant de son décès que quelques jours après, en appelant son patron. En effet, la dernière conversation téléphonique qu'elle a eue avec sa cousine semblait être un signe de détresse, puisqu'elle s'est plainte des comportements suspects de son patron, outre les nombreuses tâches qui lui incombent. Elle lui a même laissé le numéro téléphone de son employeur au cas où il lui arriverait quelque chose », avance le cousin de la défunte. Sa famille pense à un décès suspect, d'autant plus que son origine reste non identifiée jusqu'ici.