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Trois jours après les échéances fiscales, le ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Direction générale des impôts (DGI), prolonge de nouveau la date butoir. Il s’agit du troisième prolongement depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire. La première date butoir a été fixée le 15 juin, puis le 15 août dernier pour la deuxième. Mais cette fois-ci, aucune date fixe n’est établie et les dispositions varient d’une Région à une autre. Concernant l’impôt synthétique, « le dernier délai pour la déclaration et le paiement est reporté jusqu’au 15 du mois suivant la déclaration officielle de la reprise des activités normales dans chaque localité concernée et pour tous secteurs confondus », note le communiqué officiel.

Un mal pour un bien. Près d’une trentaine de quartiers en souffrance. Deux jours de coupure de l’approvisionnement en eau. Les clients sont à bout de nerfs. « La JIRAMA a annoncé une coupure pour la journée du lundi, de 09 à 21 heures. Près de 24 heures après, l’eau n’est toujours pas revenue. Alors que nous avons déjà épuisé toutes nos réserves. Les responsables auraient dû bien préciser les programmes de coupure ou du moins proposer des solutions alternatives pour nous permettre de nous approvisionner en eau malgré la coupure. Mais il n’en est rien, et ce sont les abonnés qui en souffrent » se plaint Johana, habitant du côté d’Analamahitsy.

Dernière heure - Remaniement imminent

Publié le mardi, 18 août 2020

Un remaniement du Gouvernement se préparerait. Il pourrait être annoncé dans les prochaines heures, selon une information de dernière heure. Quels portefeuilles seront concernés par cette recomposition de l’équipe gouvernementale ? Des fusions de département seront-elles opérées ? Le ministère de l’Education nationale, vacant depuis quelques mois, devrait logiquement être concerné par ce remaniement. L’approche des examens officiels et ensuite la rentrée scolaire rendent impérieuse la nomination d’un titulaire à ce poste. Le cas de la ministre de la Population, Naharimamy Irma Lucien, qui récemment s’est envolée en justes noces avec un diplomate américain, retiendra également l’attention des observateurs.

CHU de Tanambao à Antsiranana, CHU de Morafeno à Toamasina, ou encore CHU d'Andohatapenaka à Antananarivo. Les noms de ces centres hospitaliers ont souvent été au cœur des actualités ces derniers jours, et ce depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus à Madagascar. Pour cause, ces établissements hospitaliers également connus sous l'appellation d'hôpitaux « manara-penitra » ont joué un rôle important voire clé dans la prise en charge des malades depuis les premiers cas de contamination à la Covid-19 jusqu'à maintenant. Ces hôpitaux ont complété voire renforcé en grande partie les services fournis auprès des grands hôpitaux publics qui sont déjà en place dans le pays depuis plusieurs années, notamment le CHU de Befelatanana, le Centre hospitalier de Soavinandriana ou encore l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) pour la Capitale.

 

27 tortues saisies par les autorités à Mahajanga. Avec la recrudescence des infractions et des crimes environnementaux tout au long de cette crise sanitaire, la faune n’est également pas épargnée par les malfaiteurs. En effet, deux individus ont été arrêtés pour possession illégale de tortues. Ils ont prévu notamment de les exporter et de les vendre sur le marché noir des ressources naturelles. Fort heureusement, les autorités les ont appréhendés à temps. « Le premier responsable, un ressortissant français, a ainsi été arrêté.

LA UNE DU 19 AOUT 2020

Publié le mardi, 18 août 2020

Après un semestre d’intervention technique. Suite à la directive 2019-0146 du 21 juin 2019 édictée par l’Autorité de l’aviation civile européenne (EASA) pour toutes les compagnies exploitant des appareils de type Airbus 340 et Boeing 737 équipés de moteurs CFM56-5B, CFM56-5C et CFM56-7B, Air Madagascar a dû procéder, au mois de juillet de l’année dernière, à une intervention technique obligatoire sur ses deux A340 composant sa flotte. Pour l’occasion, la compagnie aérienne a été obligée de mettre en place des alternatives de transport pour assurer ses vols long-courriers. Un Airbus A380 de la compagnie Hilfy a ainsi été affrété. Par la suite, cette intervention a duré plus de temps que prévu pour l’un des appareils, le clouant au sol durant plusieurs mois.
Selon les responsables au niveau de la compagnie, « cet appareil a subi deux opérations. La première est notamment le A-Check. Et la seconde a été le changement de moteur pour se conformer aux exigences de l’Autorité de l’aviation civile européenne. Il ne faut pas oublier que l’Europe figure parmi nos principales destinations. De ce fait, si nous refusons de nous conformer à ses exigences, nous risquerons de ne plus pouvoir y desservir. En tout cas, notre appareil est de nouveau opérationnel pour effectuer les prochains vols de rapatriement et autres ». Le check A est notamment une visite de l’avion permettant de déceler les éléments abîmés voire les remplacer. Cette opération peut être particulièrement coûteuse car elle remettra l’usure de l’avion à un taux de 0% prévenant toutes pannes pour un certain temps.
Les travaux faits à l’appareil ont pris fin juste avant la fermeture des frontières en Europe mais aussi dans la Grande île. Air Madagascar n’a donc pas eu les moyens financiers pour le ramener au pays. Effectivement, l’avion était bloqué à l’étranger jusqu’à l’organisation du premier vol de rapatriement en Europe. C’est pourquoi, il n’y a pas eu de vol au départ de Madagascar comme le vol « spécial étudiants » de vendredi prochain. L’appareil a décollé directement de la France. En tout cas, notre compagnie aérienne se prépare d’ores et déjà pour le prochain vol de rapatriement, prévu le 22 août prochain.
Rova Randria


De nouveau opérationnel. Deux fois interrompues suite aux mesures liées à l’urgence sanitaire, les activités auprès du Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), sis Ambohidahy et son annexe située à l’Alhambra Ankadimbahoaka vont reprendre à partir de ce jour. Selon Rakotonandrasana Velonjara, chef CIM Antananarivo, les opérations auprès dudit centre ont été restructurées d’une  manière à respecter les gestes de barrières sanitaires. D’après ses explications, le Centre immatriculateur annexe sis à Ankadimbahoaka se charge de distribuer les cartes grises prévues être délivrées durant les précédentes périodes de confinement. Les équipes déployées vont également apporter plus d’éclaircissement concernant  les dossiers rejetés. A Ambohidahy, la délivrance des attestations de non-gage, la radiation de gage et quelques documents s’y rapportant demeurent actuellement prioritaires. A cela s’ajoute la délivrance de visa pour la Carte violette et en guise de préparation des dossiers pour les candidats préparant l’examen de conduite au niveau des auto-écoles. « Les activités entreprises auprès du CIM Antananarivo se limitent à ces avancées jusqu’à nouvel ordre. La délivrance de permis de conduire reste ainsi en suspens. Concernant le remplacement gratuit des faux permis de conduire biométriques en vrais, le calendrier a été perturbé par le confinement et l’opération s’est arrêtée à la terminaison 0. Actuellement, le Centre aurait dû être en cours de traitement des permis dont le numéro se termine par 1. Or, compte tenu de cet arrêt du travail, un prolongement de la première vague de livraison va certainement avoir lieu. Les dates seront communiquées ultérieurement », précise ce responsable.
Joint au téléphone hier, Dieudonné Razafindrazaka, directeur général de l’HEPHALU Mada, fournisseur en produits biométriques auprès des Centres immatriculateurs à Madagascar, a affirmé que dans les autres provinces, le service minimum - tout en respectant les mesures sanitaires - a été toujours maintenu, à l’exception d’Antananarivo et de Toamasina. Par contre, cette dernière zone vient de rouvrir son centre après l’annonce des nouvelles mesures liées à la pandémie de coronavirus, il y a environ une semaine.
K.R.

La République d'Indonésie a célébré hier le 75e anniversaire de son indépendance ayant pour thème « L'Indonésie Émergente ».  Une célébration sobre qui s’est tenue dans un contexte de crise épidémiologique dans les deux pays, en raison de la pandémie de Covid-19. La commémoration de cette date a été présidée par le chargé d’affaires a.i, M.Muhammad Abdullah. Une cérémonie de levée du drapeau a lieu au sein de l'ambassade à Ivandry. 
Divers événements de divertissement ont été organisés après la cérémonie de levée du drapeau, en l’exécutant en live pour animer cette célébration. Les citoyens indonésiens et les anciens de l’Indonésie à Madagascar ont pu participer à cette cérémonie de levée du drapeau en direct sur le compte Facebook officiel de l'ambassade. La célébration a été l’occasion de promouvoir davantage la coopération entre les deux pays. Durant 45 années de relations diplomatiques entre l'Indonésie et Madagascar, les relations bilatérales entre les deux pays n’ont cessé de se développer ouvrant plusieurs domaines.
Le Gouvernement indonésien a offert plusieurs formations académiques et renforcements de capacité en Indonésie aux techniciens et étudiants malagasy dans plusieurs domaines, entre autres, le maritime et pêche, la défense nationale ainsi que la culture. A ce jour, l’effectif des anciens étudiants et stagiaires malagasy, ayant effectué des formations en Indonésie, est d’environ 300 personnes et une centaine d’autres y poursuivent encore leurs études. Dans le domaine de la coopération économique, la balance commerciale entre l'Indonésie et Madagascar, pendant la période janvier-juin 2020, a atteint 38,1 millions USD en faveur de l’Indonésie alors que ladite balance en 2019 de la même période est de 56,6 millions USD, en baisse par rapport à l’année 2018 qui s'élève à 144,6 millions USD. Les principaux produits d'exportation de l'Indonésie vers Madagascar en 2020 sont entre autres l'huile de palme, le savon, les agents tensioactifs organiques (sauf le savon), les pâtes et les produits en papier. Alors que l'Indonésie importe certains produits de Madagascar tels que les clous de girofle, les huiles essentielles, le cacao et le coton ...
Recueillis par L.A.


L’épidémie de Covid-19 est-elle en voie d’être totalement maîtrisée à Madagascar ? Les chiffres confirment en tout cas que le pic épidémique est passé depuis quelques semaines. Par ailleurs, les statistiques sont cohérentes et concordantes pour confirmer que l’épidémie est entrée dans une phase de décroissance totale. Pour la troisième fois en une semaine, Madagascar est sous la barre des 100 nouveaux cas de Covid-19. 59 nouvelles infections ont été confirmées par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19 hier, suite à 371 dépistages menés. Au plus fort de l’épidémie, un pic de 614 nouvelles infections en un jour avait été enregistré dans la Grande île. Il faut également noter que du 11 août au 17 août, 684 cas de contamination ont été confirmés. Les semaines précédentes, ce chiffre était doublé voire triplé. Tout cela pour dire que l’épidémie régresse à Madagascar. Un constat conforté par les données de la prestigieuse Université américaine Johns-Hopkins. Selon les études menées par cet établissement de référence pour le suivi des infections dans le monde, Madagascar fait partie d’une cinquantaine de pays dans le monde où il est constaté un recul de l’épidémie.
Mais, parce qu’il y a un mais, le risque d’une inversion de la dynamique est toujours présent. Un relâchement de la vigilance de la population pourrait entraîner une nouvelle hausse du nombre de contamination. Le risque d’une deuxième vague reste ainsi plus que jamais présent. Dans des pays tels que l’Espagne, la France, l’Allemagne, la Corée du Sud ou la Nouvelle Zélande, on est d’ailleurs en train de connaître une recrudescence au moins relative de l’épidémie, selon les données de l’Université Johns-Hopkins. Ces pays, qui ont pour la plupart atteint leur pic entre fin mars et le début du mois d’avril, en parvenant à faire baisser le taux de reproduction du virus, se préparent à une seconde vague actuellement. Les autorités malagasy rappellent ainsi la population à l’importance de poursuivre les mesures de préventions essentielles. Le port du masque et le lavage des mains doivent être systématiques, tout comme la distanciation sociale. Bien qu’en baisse, sur les dernières semaines, la quasi-totalité de l’île reste concernée par une circulation virale. La Covid-19 continue également de faire des morts à Madagascar.

La Rédaction

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Editorial

  • Tous azimuts
    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

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