En dépit d'une certaine accalmie, le virus de la Covid-19 continue de semer la pagaille. Capable de se muer en nouvelle forme de frappe encore plus grave, la pandémie fait toujours peur. Des informations qui défraient les chroniques de la presse occidentale font état de l'apparition d'une nouvelle variante du SRAS-Covid-2, le virus qui cause la Covid-19, au Royaume-Uni en particulier dans le Sud du pays. Immédiatement, le gouvernement de Boris Johnson a pris de mesures de restriction sévères. Le confinement se remet à flots. Selon les scientifiques spécialistes de la pandémie, la nouvelle souche qu'on vient de détecter présente une menace encore plus dangereuse que celle de la précédente souche. Elle serait 50% à 74% plus contagieuse.
La qualité du chocolat de la Grande île n’est plus un mystère pour personne. Au cours des cinq dernières années, le chocolat ainsi que le cacao de Madagascar ont reçu des récompenses à maintes reprises. Cette année encore, les efforts déployés pour valoriser ces produits à travers la plantation MAVA du groupe Ramanandraibe, la plus grande concession de cacaoculture dans le pays, ont été une fois de plus reconnus par le prestigieux concours « Academy of Chocolate » (AOC).
Choiseul 100 Africa a dévoilé le classement des cent leaders économiques africains au service du continent. Plusieurs critères pondérés ont été pris en compte, tels que l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership afin de définir le rang des profils retenus. Par ailleurs, chaque candidat doit également être âgé de 40 ans au maximum au 31 décembre 2020, avoir la nationalité de l’un des cinquante-quatre Etats africains et contribuer activement dans le développement économique du continent.
Des gendarmes ont également fait parler d'eux dans la chronique digne de la rubrique “fait divers” durant l'année 2020. A preuve, 208 éléments de la Gendarmerie nationale ont été sanctionnés ou sur le point de l'être pour cette année. Parmi ces sanctionnés, dix gendarmes croupissent actuellement en prison. Une baisse conséquente comparée à celle 2019 où 84 gendarmes ont été incarcérés pour diverses infractions. En plus de ces éléments qui purgent leur peine, 41 autres sont placés sous mandat de dépôt dans l'attente de leur passage devant le tribunal qui fixera leur sort. 60 gendarmes se trouvent par contre dans le collimateur de leurs collègues enquêteurs pour infractions à la discipline tandis 97 autorisations de poursuite ont été délivrées à l'encontre des brebis galeuses de la Gendarmerie dans le courant de cette année.
Les Foyers universitaires de Madagascar en France sont sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Sur les réseaux sociaux, l'association « Tous ensemble pour Madagascar » (TEM) aurait pourtant lancé ce qui ressemble fortement à un appel à candidatures pour des postes à pourvoir au sein des deux foyers universitaires d'Arago et de Cachan. Le TEM, dans des communications qui ont été largement relayées sur les réseaux sociaux, affirme avoir échangé des propos avec la ministre de l'Enseignement supérieur.
Au cours de son périple sur la terre ferme, « Chalane » et les pluies qui y sont associées n’ont pas fait beaucoup de dégâts. Depuis que l’œil de cette circulation dépressionnaire a touché terre sur les côtes Est de Madagascar, dans la partie sud de Fénérive-Est la nuit du dimanche dernier, accompagné d’une rafale de vents de 50 à 70 km/h, aucun dégât important n’a été déploré. « Effets des vents non considérables, des pluies abondantes, une stagnation des eaux dans presque tous les quartiers, aucun blessé ni perte en vie humaine, aucun sinistré jusqu’ici dans les sites d'évacuation ». Telle a été la situation décrite par la Préfecture de la ville de Toamasina et rapportée par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) suite au passage de cette dépression tropicale Chalane. Et d’ajouter que des éléments du Centre régional de gestion des risques et des catastrophes (CRGRC) sont mobilisés afin de collecter des données.
Cependant, un responsable du BNGRC a annoncé qu’une épidémie de diarrhée due à l’eau souillée est actuellement à craindre. « Nous avons assisté à une montée des eaux dans les bas- quartiers, plus particulièrement à Andranomadio et Ambohijafy », nous a avancé un résidant de Toamasina I. Et même si les activités pluvieuses se sont intensifiées dans d’autres zones, le danger est toutefois écarté. Sur les hautes terres, notamment à Fianarantsoa et Antananarivo, les habitants ont dû passer le dernier dimanche de l’année sous un temps pluvieux et venteux tout au long de la journée.
A 16 h locales, le centre de Chalane a été localisé dans le District de Fenoarivo Be. Les vents ont continué de s’affaiblir avec des rafales estimés à 40 à 50 km/h sur la partie ouest de sa trajectoire. Elle poursuit son cap vers l’ouest-sud-ouest à une vitesse de 20 km/h. Selon la Direction générale de la Météorologie (DGM) située à Ampandrianomby, via son dernier bulletin cyclonique concernant ce système, malgré quelques fortes pluies qui subsistent, le danger potentiel semble écarté. Effectivement, suivant les études prévisionnistes, le système est prévu sortir dans le canal de Mozambique ce jour. Cependant, en particulier aujourd’hui, la vigilance « forte pluie » et « vent », toujours en raison de l’influence de Chalane, reste d’actualité. Il en est de même pour la baisse significative des températures maximales sur l’ensemble du pays, sauf dans la zone Sud. A partir de demain, seule la partie ouest de l’île restera sous l’effet de ce cyclone. Toutefois, ce ne sera qu’à partir de mercredi que Chalane se dissipera complètement. En attendant, les usagers maritimes sur les côtes Est et Ouest sont priés de rester très prudents et de ne pas sortir en mer car les conditions météorologiques restent capricieuses.
Une nouvelle alerte cyclonique
Par ailleurs, le blog spécialisé en cyclones tropicaux « Cycloneoi » vient également d’annoncer la surveillance d’une circulation dépressionnaire au nord-est des Mascareignes. En effet, les modèles de prévision suggèrent une possible cyclogenèse dans les prochains jours sur ce secteur. Il s’agit d’une circulation dépressionnaire localisée au sud-est de l’archipel des Chagos et qui pourrait éventuellement profiter d’un environnement favorable pour se développer et se renforcer. Toutefois, l’avenir de ce système est encore très flou et il serait trop tôt d’émettre un scénario crédible. A ce stade, le Centre météorologique régional spécialisé en cyclones dans l’île de La Réunion a estimé que le risque de formation d’une tempête tropicale dans ce secteur deviendra modéré à partir de mercredi prochain.
Recueillis par K.R.
6 personnes ont été placées en détention préventive vers la fin de la semaine dernière. Elles seraient impliquées dans un détournement de 4,8 milliards d’ariary au ministère de l’Education nationale. Certains ont crié à une chasse aux sorcières. Or, il s’agit tout simplement d’une affaire pénale.
Une affaire de détournement de deniers publics a éclaté au grand jour vers la fin de la semaine dernière. Il s’agit d’un détournement de 4,8 milliards au ministère de l’Education nationale. Les faits se sont déroulés en 2018, bien loin avant la prise de fonction de l’actuelle ministre. Tout comme l’enquête menée par le BIANCO et qui a abouti à la mise en détention préventive de 6 personnes sur les 22 impliquées dans cette affaire répréhensible.
En voyant l’affaire explosée dans la presse nationale, et amplifiée par les réseaux sociaux dont Facebook, tout le monde a d’abord crié au scandale. D’aucuns ont blâmé le détournement de deniers publics destinés à des cantines scolaires de 4 Régions pour des intérêts strictement personnels. Les fonds alloués à l’achat de légumes pour les écoliers vulnérables sont détournés au seul profit de quelques individus.
Seuls certains politiciens de l’ancien régime n’ayant plus aucune base ou repère politique ont pointé du doigt l’existence d’une chasse aux sorcières. Ils accusent le régime actuel de procéder à une chasse des anciens dirigeants. Des assertions infondées puisque une enquête indépendante a été menée par le BIANCO et qui a transféré les dossiers auprès du PAC pour le jugement de l’affaire. Il s’agit donc d’une affaire purement pénale et non d’une affaire politique comme ils veulent le faire entendre. Ce détournement au ministère de l’Education nationale a été précédé par d’autres au sein de certains ministères.
Au lendemain de son accession à la magistrature suprême, Andry Rajoelina a exigé à l’Inspection générale de l’Etat (IGE) de vérifier la gestion de l’administration de son prédécesseur. Il en est de même pour des sociétés dans lesquelles l’Etat détient des actions. Après des mois d’inspection, des pots aux roses sont découverts dans différents ministères. C’est le cas par exemple au ministère de la Population, au ministère des Télécommunications, des Postes et du développement des Nouvelles technologies, au ministère de l’Aménagement du territoire, au ministère de la Communication et bien d’autres à l’instar du ministère de l’Education nationale, la dernière en date, du moins pour cette seconde affaire de détournement. Les auteurs sont tous identifiés d’où le placement sous mandat de dépôt après le déferrement au Parquet des complices ou co- auteurs. Ces douze derniers mois, le placement d’untel pour cause de détournement de deniers publics est devenu une litanie. C’est le prix à payer pour avoir une gestion à bon escient de l’argent des contribuables. Pour cela, il ne devrait pas y avoir de pitié au risque de donner des mauvais exemples. N’empêche, les gros poissons en l’occurrence les ministres responsables se la coulent douce au pays ou en terre étrangère en attendant la césarienne qui tarde à s’effectuer à cause de la tergiversation, pour des raisons qu’un lambda ignore, des députés à passer la balle à la Haute Cour de Justice (HCJ). Sur une douzaine de dossiers entre leurs mains, les parlementaires n’arrivent pas à boucler un seul démontrant leur volonté à combattre l’impunité en matière de détournement. Or, des sous-fifres croupissent en prison pour des fautes qu’ils sont « obligés » de commettre dans l’attente de la grande explication devant le Tribunal ou de l’arrestation des commanditaires. Une situation dans laquelle se trouve aussi des petits employés des sociétés d’Etat où des malversations financières ont été mises à nu.
Il est en effet intolérable qu’au sein d’un ministère comme la Population, censé d’aider les couches défavorisées, des hauts responsables parviennent à détourner des milliards d’ariary à des fins personnelles ou politiques. Une remarque valable non seulement pour ce département mais également pour les autres ministères et sociétés d’Etat.
Dans les prochains mois, d’autres auteurs de détournements ou complices leur emboiteront le pas, étant donné que des dossiers sont en cours d’instruction tant au niveau de l’IGE que du BIANCO. Que les clergés, les anciens dirigeants et les notables se taisent ou fassent tourner leur langue avant de dire n’importe quoi et avant de prendre la défense de n’importe qui.
La sagesse dicte qu’il faut laisser les juges faire leur travail dans le strict respect de la législation en vigueur. Et qu’il s’agit d’une affaire pénale répréhensible et non d’une affaire politique ou d’une chasse aux sorcières…
La rédaction
Le régime sous la présidence d’Andry Rajoelina marquera ses 2 années au pouvoir dans moins d’un mois. Comme chacun des régimes qui se sont succédé à la tête du pouvoir, le numéro un de l’Exécutif n’a pas échappé aux critiques. Certaines ont été émises à juste titre car visiblement constructives tandis que d’autres revêtent de la pure mauvaise foi et de la haine politique.
A titre d’exemple, le passage de la tempête tropicale Chalane dans la partie Est de Madagascar a laissé quelques marques sur la plage de Toamasina. Au lieu de s’inquiéter sur l’existence de dégâts matériels ou des sinistrés, beaucoup parmi les fervents détracteurs du régime ont trouvé un créneau pour pointer du doigt le projet « Miami » lancé par le Président de la République dans cette partie de l’île. Surfant sur la vague, ces derniers affirment que ce mauvais temps a anéanti le projet présidentiel alors que la réalité est tout autre. En effet, aucun dégât majeur n’a été signalé sur la côte est après le passage de Chalane.
Ce genre de manœuvre montre, une fois de plus, la mentalité de certains fanatiques politiques qui semblent se réjouir des malheurs qui s’abattent sur le pays afin de les transformer en armes politiques pour critiquer le régime.
Un Président déterminé
Malgré tout, le Président Andry Rajoelina est resté imperturbable durant ces deux années au pouvoir. D’ailleurs, au cours d’une cérémonie avec les membres du personnel de la Présidence, la semaine dernière, le Chef de l’Etat a déjà annoncé la couleur en évoquant le début des « grands chantiers » liés aux défis du développement qu’il a promis d’exécuter. Malheureusement, au fur et à mesure que le développement avancera sur la bonne voie, les critiques et autres attaques contre les dirigeants seront d’autant plus virulentes. Comme dit une expression chinoise : « On mesure une tour à son ombre et les grands hommes au nombre de leurs détracteurs ».
Pourquoi tant de haine alors qu’il s’agit d’une patrie commune ? Certes certains opposants au régime habitent à l’étranger et ne sont donc pas plus concernés par la réalité du pays, néanmoins pousser la mauvaise foi aussi loin est tout simplement honteux. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le débat politique tombe aussi bas.
Reste à espérer que ce genre de mauvaises pratiques politiques sera derrière nous une fois que le cap de l’année 2020 sera franchi et que la nouvelle année apportera plus de sagesse aux politiciens adeptes de débats stériles.
La Rédaction