Une maison traditionnelle s’est effondrée subitement, dans la nuit du mardi, en plein cœur de la ville d’Arivonimamo. Bilan, deux locataires, des fillettes âgées de 6 et de 8 ans et qui sont issues d’une même famille, ont trouvé la mort car ayant été ensevelies sous les décombres. La pluie diluvienne qui s’est abattue sur la région serait à l’origine de l’écroulement de la bâtisse, vétuste, selon des témoins. « En réalité, la maison en question est presque inhabitable tant elle est vétuste », rapporte un habitant du secteur.
Un point de presse des hauts cadres du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), présidé par le nouveau secrétaire général, le magistrat Rakotoarisoa Miadantsata Indriamanga, a lieu hier à Antsahavola. Et au cours duquel Mmes Ony Rabearivololona (directeur général du Développement durable), Lovakanto Ravelomanana (directeur du bureau national des Changements climatiques), entre autres, ont martelé l'implication du département en faveur des biens sociaux et économiques de la population. Les principales axes de la ministre Vahinala Raharinala dans son contrat programme mettent en exergue un environnement propice au développement durable de Madagascar, au-delà de la dimension reforestation/reboisement.
Après Ambohimiandra en novembre 2019 et Befelatanana en janvier 2020, le Centre hospitalier universitaire Mère-enfant de Tsaralalàna (CHU Met) vient également d’ouvrir son propre centre de vaccination. Hier, Mialy Rajoelina par le biais de son association Fitia et non moins en tant qu’Ambassadrice du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), accompagnée par le Pr Ahmad Ahmad, ministre de la Santé publique et le Professeur Charlotte Faty Ndiaye, Représentante résidente de l’OMS à Madagascar, ont inauguré un point de vaccination qui accueillera à partir de la semaine prochaine des parents et mères de famille pour faire vacciner leurs enfants. « La forte concentration de la population à Antananarivo demande des capacités de réponse à une demande de vaccination assez élevée.
L’une des rares aires protégées du même genre à Madagascar. L’autonomie financière reste un rêve pour les aires protégées, mais surtout pour leurs gestionnaires. Toutefois, ce rêve peut prendre vie. Et le Parc national Nosy Tanihely en est la preuve. Aujourd’hui, il constitue un vrai modèle de cogestion à dupliquer dans les différentes aires protégées du pays. « Le fonctionnement, les investissements et les dépenses relatifs au parc pour son développement sont entièrement supportés par ses ressources propres. Aucun financement venu des bailleurs de fonds ou subvention n’a été reçu par le gestionnaire. Les ressources sont obtenues à partir des droits d’entrée et d’autres services tels que la vente des articles de souvenir, mais aussi des droits de recherche, de la vente de produits ou des services effectués », a expliqué Dr Mamy Rakotoarijaona, directeur général de Madagascar National Parks.
Après les diverses interventions médiatiques du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, ce fut hier au tour de l'intégralité du bureau du CENI, à commencer par son président, de se présenter à la presse pour tenter d'éteindre l'incendie née dès suite de la révélation de son vice-président. Celui-ci, en fin de semaine dernière, avait révélé l'existence de plus d'un million d'électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d'identité. Une annonce qui a fait réagir les différents courants politiques dans le pays, notamment l'opposition qui, se basant sur cette révélation, demande l'annulation de l'élection présidentielle suite à l'annonce faite par la CENI.
Une aberration. Tel pourrait – on qualifier la dernière déclaration des membres de l’opposition rassemblés au sein du RMDM (« Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) avant – hier. Ce rassemblement d’opposants issus du parti « Tiako i Madagasikara » (TIM) et du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM) a, en effet, demandé l’annulation de toutes les élections depuis l’année 2018. Ces politiciens malheureux des dernières élections – dont Marc Ravalomanana et son poulain, Tahiry Ny Riana Andriamasinoro – ont profité de la déclaration de la CENI sur les irrégularités dans la liste électorale pour exiger que la présidentielle, les législatives, les communales et municipales soient à refaire. Ils sont jusqu’à remettre en question les résultats des scrutins lors de ces différents rendez – vous électoraux.
La présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a mis la pression sur le Gouvernement, hier, lors de son allocution d'ouverture de la session extraordinaire. Elle a exhorté le Gouvernement à travailler rapidement pour la réalisation de la Politique générale de l'Etat. A défaut, la Chambre dispose de moyens constitutionnels en conséquence.
Au cours d’une conférence de presse dans ses bureaux à Ambohidahy hier dans le milieu de journée, Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région Analamanga, a donné son avis sur les sujets d’actualité du pays et de son gouvernorat. Réagissant à la polémique qui est née de la déclaration du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante Thierry Rakotonarivo, sur la supposée existence de plus d’un million d’électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d’identité nationale, le numéro Un de la Région Analamanga, a vogué dans le même courant d’idée que les proches du régime. Remettant en doute l’existence de ces cartes d’identité nationale avec des numéros identiques, il pointe du doigt une tentative de déstabilisation derrière cette annonce inattendue d’Alarobia.
En effet, l’information lâchée par le vice-président de la CENI avait été suivie presque dans la foulée par des demandes d’annulation de l’élection présidentielle par les candidats perdants. Et ce, même si le vice-président de la CENI s’est dédit avant-hier, affirmant notamment que ces CIN aux numéros identiques pouvaient simplement être issues d’une mauvaise retranscription dans les listes électorales. Afin d’éviter de nouvelles erreurs de retranscription, Hery Rasoamaromaka appelle ainsi les citoyens à vérifier les informations dans les listes électorales.
Durant sa rencontre avec les gens des médias, le gouverneur de la Région Analamanga a par ailleurs touché mot sur d’autres domaines, notamment les infrastructures routières dans la Capitale, fortement endommagées par les eaux de pluie. De nombreuses rues d’Antananarivo sont en effet aujourd’hui dégradées, pour ne citer que celles aux 67ha. Face à cette situation, Hery Rasoamaromaka rassure et indique que le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, la Commune urbaine d’Antananarivo et la Région Analamanga, travaillent de concert pour trouver des solutions pour réhabiliter toutes les routes dégradées dans la Capitale. Avançant des garanties de la part des entreprises de construction de route, il annonce que la réhabilitation des routes débutera probablement la semaine prochaine. La Région Analamanga apportera son concours financier à la réparation de ces routes étant donné l’insuffisance du budget de la Commune urbaine d’Antananarivo, dit-il.
Parlant en outre des actions de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka souligne que la Région Analamanga ambitionne de finir le terrassement de l’intégralité des chemins de terre de la Région. Il indique que des projets pour l’amélioration du paysage urbain d’Antananarivo sont actuellement étudiés. Faisant le bilan des six derniers mois, le gouverneur rapporte la construction de deux marchés, à Ankazobe et à Alatsinain’ Ambazaha, l’érection d’un pont à Besarety, la réfection du chemin vers Croc Farm, la rénovation du Parc Analamanga et de la route d’Ambohijanaka, la réhabilitation du commissariat central de la Police et du siège de la Région à Ambohidahy. L’arrivée des engins promis par le Chef de l’Etat et la concrétisation des partenariats publics privés permettront le début des autres projets, indique-t-il.
La Rédaction
A cause du retard du versement des indemnités de 50 000 ariary dans leur bon de caisse, les enseignants issus des établissements publics, membres de la Plateforme des associations et syndicats de l’éducation à Madagascar (PACEM), ont observé une grève depuis hier devant le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) à Anosy. D’après leur explication, ils réclament une date exacte quant au versement de leurs indemnités ainsi que le recrutement des maîtres FRAM, âgés de plus de 45 ans. Ces derniers devront obtenir leur contrat de travail en tant que fonctionnaires au plus tard en 2022. Certains établissements ont laissé le champ libre aux enseignants de participer ou non à la grève, et d’autres ont totalement fermé leur portail, comme c’était le cas au Lycée technique d’Alarobia.
Face à cette grève qui est devenue une habitude pour certains syndicalistes, les élèves et parents sont les premières victimes. Leurs soucis se portent sur la reprise des cours et la réalisation du programme scolaire, d’autant plus que les dates des examens approchent à grand pas. « A chaque fois que les enseignants sont en grève, nous sommes toujours menacés. Qu’en est-il du programme scolaire et de la révision qui ont de gros impacts sur les sujets d’examen, les résultats ainsi que le niveau des élèves ? D’ailleurs, les grèves ne se produisent que durant le deuxième trimestre », a déclaré Finaritra A., étudiant en classe de terminale au Lycée J.-J. Rabearivelo.
Afin de ne pas mettre en jeu l’avenir des élèves, la majorité des enseignants ont décidé de continuer les cours, malgré que leurs problèmes ne soient pas encore résolus. « La ministre nous a promis de payer prochainement nos indemnités. Sur ce, la grève n’est pas une obligation afin de régler nos problèmes puisque la période des examens approche. D’ailleurs, elle a déjà avancé que les procédures sont en cours de finalisation », avance Clarisse R., enseignante. « A chaque fois que les enseignants font face à des problèmes ou sont en conflit avec leur chef hiérarchique, les élèves en sont victimes. Le programme scolaire est perturbé et les étudiants, notamment ceux en classes d’examen, perdent leur concentration. Il est ainsi évident que leur niveau ne cesse de se dégrader d’année en année », continue-t-elle.
Pour rappel, le 27 février dernier, la ministre de l’Education nationale, Andriamanana Josoa Rijasoa, a déjà avancé que son département utilise tous les moyens mis à sa disposition afin de pouvoir payer les indemnités des enseignants et du personnel au sein de ce ministère. Pourtant, des changements devront être faits afin qu’il y ait une égalité de droit entre tout le personnel. Un décret d’application est déjà certifié par le Premier ministre. Ceci devra être présenté en Conseil des ministres, ce jour même.
Anatra R.