Un des facteurs d’exclusion des femmes au sein de la communauté. Le « fady zaza kambana » ou tabou des jumeaux maudits fait partie des pratiques néfastes nuisant aux droits des femmes à Madagascar, notamment dans une partie de la Région Sud-est. Ce phénomène d’abandon et de rejet d’enfants jumeaux, considérés comme source de malheur dans la famille, persiste encore dans les ethnies Antemoro et Antambahoaka. Toutefois, la Grande- île note des évolutions significatives quant aux fléchissements de cette pratique.
Face à la dégradation des forêts de mangroves dans l’ouest du pays, à Kivalo, les villageois ont décidé de prendre les choses en main afin d’instaurer une gestion durable de ces ressources. Effectivement, ils ont compris que ces forêts leur apportent beaucoup que ce soit en termes de produits de pêche ou encore de protection du littoral. Ils décident ainsi de leur rendre la pareille. Pour ce faire, une association communautaire « Analamaitso tsy ho gnan’olo » a été mise en place pour identifier les opportunités économiques et développer ainsi un business inclusif mais surtout respectueux de la nature.
La discipline qui impose à la population le respect des consignes est une chose, la discipline de parti qui dicte aux membres une conduite à refuser le bien-fondé sinon le bienfait d’un remède en est une autre.
Face à la lutte contre la pandémie de Covid-19, les hauts responsables politiques de toutes les nations et les officiels de l’OMS parlent d’une même langue à savoir « le strict respect des consignes est le seul moyen le plus efficace et le plus rapide pour terrasser dans les meilleurs délais le virus du Covid ».
Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les accusations de détournement des financements venant des partenaires internationaux s’enchaînent. Alors que certains fonds n’ont pas encore fait l’objet d’un décaissement en bonne et due forme, les critiques continuent d’aller bon train. Les membres de la Société civile tout comme l’opposition se relaient pour pointer du doigt un hypothétique détournement de fonds.
Campagne de dénigrement du CVO : pourquoi tant d'acharnements des médias français?
Le débat sur l’efficacité du Covid Organics (dénommé aussi CVO), remède traditionnel contre le Covid 19, développé par l’Institut Malagasy des Recherches Appliquées (IMRA) refait surface depuis la décision du gouvernement de Madagascar de reconfiner la Capitale Antananarivo. La controverse survient après l’augmentation du nombre de cas testés positifs au Coronavirus, suivie de l’intervention de Monsieur Umaro Sissoco Embalo, Président de la Guinée-Bissau sur France 24, lors de laquelle il a confirmé la guérison de ses compatriotes, porteurs du SARS-CoV-2, qui ont choisi d’utiliser le Covid Organics de Madagascar.
Sur les 614 nouveaux cas confirmés de Covid-19 dont un cumul de deux jours pour deux laboratoires d'analyses, déclarés hier par le Centre de commandement opérationnel (CCO) -Covid-19, 548 individus infectés sont enregistrés dans la Région d'Analamanga. Il s'agit du plus grand nombre de cas positifs recensés en jour. Rien qu'en trois jours, la Capitale comptabilise 984 nouvelles contaminations au coronavirus.
Belle prise des éléments de la compagnie de Gendarmerie d’Ankazobe vers 22h mardi dernier à Andoharano, quelques kilomètres à l’entrée nord de cette ville, sur la RN4. Ils ont intercepté un fourgon transportant clandestinement 14 personnes en provenance d’Antanimbary à Maevatanàna. Avec l’accord tacite des transporteurs dont le chauffeur et deux convoyeurs, elles ont envisagé de regagner en cachette la Capitale. D’après une source auprès de cette compagnie, les 14 personnes de ce fourgon intercepté ont été d’abord soumises à une audition à la Gendarmerie. Par la suite, elles seront déférées au Parquet de Maevatanàna. Les transporteurs en cause ont expliqué que les passagers sont montés dans le véhicule à Mahatsinjo.
L'un des produits phares du moment. Le baume Fosa, destiné notamment pour la prévention du Covid-19 à travers l'inhalation, se vend comme des petits pains depuis la propagation de cette pandémie. La queue se forme dans les points de vente et pharmacies qui en disposent à Antananarivo, au point que la production n'arrivait plus à répondre aux demandes. Depuis, des profiteurs abusent de la situation pour élaborer des produits contrefaits, avec différentes appellations. Ceci en tenant compte des compositions et de la couleur du produit principal. « J'ai acheté un baume à 5 000 ariary dans les rues des 67 Ha.
Des plaintes sur la vente des produits périmés ont été reçues par le Réseau national pour la protection des droits des consommateurs (RNDC). Depuis le début de l’urgence sanitaire dans le pays, les produits ayant dépassé la date limite de consommation (DLC) envahissent les marchés locaux, autant dans la Capitale que dans d’autres régions comme Ambanja et Ambilobe. D’après le président du RNDC, Rabetsara dit Lita, les commerçants profitent de la situation actuelle, dans laquelle la population est confrontée à des problèmes socio-économiques, pour berner les consommateurs. Bien que tout le monde soit encore occupé dans la lutte contre la propagation du coronavirus dans le pays, les profiteurs se mettent en œuvre pour écouler leurs produits.