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Deux tiers des ménages touchés. Leurs revenus ont largement baissé durant la crise sanitaire liée à la Covid-19, si l’on tient compte des résultats des enquêtes menées par l’INSTAT, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), en août et en novembre 2020. Selon les chiffres avancés, 65,4% des ménages ont vu leurs revenus diminués au mois d’août, contre 33,8% en novembre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Plus de 175 personnes ont quitté leurs villes natales à Ambovombe et Amboasary pour rejoindre la partie Nord de la Grande île. Elles ont reçu une promesse comme quoi ils pourront travailler, une fois arrivés là-bas. Ayant donc voulu partir coûte que coûte, la plupart d’entre elles ont quitté leur maison avec tous les membres de leur famille.

Les autorités douanières maliennes ont fourni à la Douane malagasy les preuves confirmant l’usage de faux documents par les trois ressortissants malagasy, arrêtés en Afrique du Sud en début d’année en possession de 73,5 kg d’or. Après les vérifications effectuées dans son système de dédouanement, la douane de Mali est arrivée à la conclusion que la déclaration présentée par les passagers malagasy E1343 ne correspondait pas à l’opération économique Sky Gold Mali. D’autre part, la référence E1343 ne correspond pas à la nature de la marchandise déclarée, a indiqué la douane malienne. 

Depuis peu, la Police mène un combat acharné contre les agissements de réseaux da malfaiteurs à Tanjombato. Une action récente a débouché sur un vaste coup de filet. A commencer par une affaire de vol de moto survenue en novembre 2020 près du Jumbo à Tanjombato.  Lundi dernier, la Police a appréhendé deux suspects impliqués dans l’affaire.

La célébration de la journée des officiers pour cette année a été ternie par un évènement malheureux. Il s’agit du décès du chef d’état-major de l’Armée de l’air, le Général de brigade aérienne Radona Ellis Ratiarivelo, survenu lundi dernier. Bien que la journée ait été célébrée suivant la tradition au sein de l’Armée malagasy chaque 12 janvier, la cérémonie a été sous le signe de la sobriété.

La une du 12 janvier 2021

Publié le lundi, 11 janvier 2021


Covid-19 oblige. Désormais, les parents ne pourront plus accompagner leur progéniture en France à cause de la propagation de la pandémie de coronavirus dans le monde entier. En conséquence, les élèves devront se débrouiller seuls pour pouvoir s’installer dans leur site d’hébergement, même pour les mineurs. C’était lors d’une conférence qui s’est tenue samedi dernier à l’Institut français de Madagascar (IFM), dans le cadre du Salon des études en France, que le représentant du service des visas auprès du Consulat général de France à Madagascar, Pierre Niocel, a annoncé cette nouvelle. Par ailleurs, le visa de court séjour pour une visite privée n’est pas encore autorisé en France. Sur ce, les parents qui voudraient accompagner leurs enfants, même pour préparer leur rentrée, ne peuvent pas s’y rendre.

Jusqu’à ce jour, seuls quelques groupes de personnes peuvent obtenir des visas pour la France dont les étudiants, les conjoints ou enfants de Français. A cause de cette pandémie, même les étudiants sont confrontés à de grandes difficultés, en commençant par la préparation des dossiers jusqu’à la préparation de la rentrée.

En rappel, le nombre des étudiants malagasy voulant poursuivre leurs études dans les universités françaises a augmenté, et cela malgré la pandémie de coronavirus. Par rapport aux années précédentes, ce chiffre a augmenté de 8,16 %. Ainsi, plus de 700 étudiants ont quitté Madagascar contre 600 auparavant. Ainsi, pour cette année 2021, l’ouverture des frontières aériennes déterminera la date de départ des étudiants.
Recueillis par Anatra R.




Un an jour pour jour hier, la Covid-19 a fait officiellement son premier décès. Il s’agissait d’un Chinois de 69 ans habitant dans la ville chinoise à Wuhan où le virus a été détecté pour la première fois. 365 jours après, ce virus est devenu l’une des principales causes de mortalité à travers la planète. Après ce premier décès officiel, la barre des 2 000 000 de décès est presque franchie aujourd’hui, un an après. Le pays berceau du virus, c’est-à-dire la Chine, a déploré jusqu’ici 4 634 morts sur 87 433 personnes contaminées.  Et même si ce pays est parvenu dès le printemps dernier à enrayer l’épidémie, actuellement il risque un rebond épidémique. La semaine dernière, le Hebei, une Province située à l’Est de la Chine, a fait état de plus de 300 contaminations, dont près de 200 cas asymptomatiques.
A la date d’hier, ce sont notamment les Etats-Unis d’Amérique qui sont le plus endeuillés avec 374 428 morts. Ils sont suivis par Brésil qui a compté 203 100 décès, et après l’Inde avec 151 160 morts.  En général, le continent américain recense plus de cas de décès que les autres continents avec 918 390 patients emportés par la Covid-19. En Europe, le chiffre monte en flèche également avec 617 928 décès qui ont été rapportés depuis le début de cette pandémie. Ce sont le Royaume-Uni, l’Italie, la France, l’Espagne qui, jusqu’à présent, ont été les plus durement frappés. Par contre, l’Asie n’a comptabilisé jusqu’ici que 317 385 décès. Après l’Océanie, le continent africain est le moins touché en termes de nombre de morts avec 72 122 décès, dont 33 163 ont été signalés en Afrique du Sud. Rappelons que le premier décès lié au coronavirus en Afrique a été enregistré en Egypte le 8 mars 2020. Il s’agissait d’un touriste allemand âgé de 60 ans.
Particulièrement pour Madagascar, le premier patient ayant rendu l’âme à cause de cette pandémie, a été recensé le 17 mai 2020. Le premier décès déclaré sur le territoire national est donc survenu deux mois après l’apparition du premier cas confirmé. C’était un homme de 57 ans, originaire de Toamasina, souffrant de diabète et d’hypertension artérielle. Depuis ce temps-là, 267 patients ont succombé du syndrome de détresse respiratoire aigüe. Par ailleurs, la première victime malagasy, expatriée en France, emportée par ce virus le 23 mars 2020, a été un médecin urgentiste travaillant à Compiègne, une Commune située dans le Département de l’Oise.
Découverte de traitements jusqu’à la disponibilité des vaccins
Afin de maîtriser cette crise sanitaire, tous les pays ont déployé leurs ressources pour la recherche d’un traitement à administrer aux patients de la Covid-19. Et comme l’heure est grave, la plupart des traitements n’ont pas fait l’objet d’un essai clinique ou d’une expérimentation médicale, à commencer par le traitement à base de Chloroquine du Professeur Didier Raoult en France, l’essai Recovery au Royaume-Uni, ou encore le Remsdesivir utilisé pour combattre l’Ebola. Ce sont notamment des anti-viraux, des antibiotiques, des corticostéroïdes. Cependant, d’autres pays ont choisi les produits issus de la médecine traditionnelle pour soigner les malades infectés. Madagascar fait partie des pays qui ont opté pour cette dernière option.
Ainsi, le 20 mars 2020, le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina, a lancé officiellement le Covid-Organics, un remède traditionnel amélioré aux vertus curatives et préventives des symptômes du coronavirus. Distribué au niveau national, ce protocole de traitement a aussi intéressé et servi dans d’autres pays tels que Sénégal, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, la République de Congo, les Comores.
Entre-temps, même s’il faut au moins 10 longues années pour concevoir un vaccin, les scientifiques américains ont battu le record. Deux laboratoires américains qui sont Moderna et Pfizer BioNTech ont conçu les premiers vaccins contre la Covid-19. Vers la fin de l’année 2020, les premières doses ont été déjà administrées au Royaume-Uni, en Russie et aux Etats-Unis. En Chine, au total, 9 millions de personnes ont déjà bénéficié du vaccin contre le coronavirus grâce aux efforts entrepris par les autorités.
Recueillis par K.R.

Au travail !

Publié le lundi, 11 janvier 2021

Le 31 décembre 2020, au dernier jour de l’année, le Chef de l’Etat annonça solennellement et avec détermination le travail qui attend la Nation au titre de l’année nouvelle 2021.
Traditionnellement, le discours à la Nation de fin d’année du Premier magistrat du pays se concentre aux félicitations et aux vœux du « Raiamandreny » à l’endroit de ses enfants, tous les Malagasy qui vivent dans ce beau pays.
Cette fois-ci, le fameux discours tant attendu revêt un caractère particulier. En effet, le Président Rajoelina ne s’est pas contenté de souhaiter les meilleurs vœux au peuple malagasy mais il a saisi l’occasion pour annoncer aux concitoyens les tenants et aboutissants des travaux qui nous attendent tous. De gros chantiers ambitieux et audacieux et à la hauteur des aspirations du peuple malagasy se profilent à l’horizon. De gros chantiers qui requerront de gros sacrifices et d’acharnement passage obligé pour la réussite. Il s’agit en quelque sorte des cadeaux que Rajoelina Andry offre à son honorable peuple. Pour certains, annoncer du travail à faire à titre de cadeau avec ce que cela suppose d’efforts à fournir et des dépenses à effectuer équivaut à quelque chose de peu catholique. Mais pour d’autres plus sérieux, c’est une bonne nouvelle qui confortera l’optimisme d’un avenir meilleur.
L’année 2020 assiégée par la pandémie du nouveau coronavirus a vu la destruction du fondement de l’économie nationale. Aucun secteur n’a été épargné. Des dizaines de milliers d’emplois s’évanouissent. Le nombre des pauvres redouble ou même triple en quantité. Les calamités naturelles du genre dans le Sud n’arrangent guère la situation. Bref, l’année qui vient de nous quitter est synonyme de perte et de ruine. N’empêche que les dirigeants aux manettes du pouvoir réussissent malgré tout à inscrire sur le tableau des réalisations de travaux qui en fait ne sont pas des moindres.
L’année 2021, comme le Président l’a annoncé, sera une « année de travail ». Une année délicate où l’échec quelle que soit la forme est inadmissible. La loi de Finances 2021 nous communique les défis à relever. Le Gouvernement projette d’atteindre un taux de croissance de 4,4 %. Trop ambitieux ou même impossible pour certains mais réalisable et accessible pour d’autres à condition que tout le monde retrousse ses manches et se mette au travail. Le Gouvernement ainsi que les membres qui le composent en tant que locomotive doivent s’atteler en montrant le bon exemple à suivre. Le bon exemple vient d’en haut, dit-on ! Mais il ne suffit pas seulement de travailler, il va falloir le faire vite avec la vitesse du TGV. Bien sûr, « vitesse » n’est pas à confondre avec « précipitation » !
Le Chef de l’Etat veut bien inculquer aux concitoyens une nouvelle culture du travail à savoir « travail beaucoup et vite fait mais bien fait ! » En Europe, on admire souvent la prestation économique de l’Allemagne. Elle occupe le premier dans le vieux Continent. Mais on a tendance à oublier que les Allemands travaillent dur et vite. Le rendement d’un ouvrier allemand équivaut à celui de deux ouvriers français et à trois africains. Les Allemands ont reconstruit en l’espace de 10 à 15 ans seulement leur pays détruit par la guerre.
La Covid-19 nous a ravagés. Relevons-nous, mettons-nous au travail !
Ndrianaivo


Branle-bas de combat pour les autorités malagasy dans leur lutte contre l’impunité à propos de l’exportation illicite de 74 kg d’or épinglés par la police sud-africaine le 31 décembre dernier à Johannesburg. En attendant l’issue des pourparlers avec l’Afrique du Sud concernant l’extradition des trois passagers et éventuellement le rapatriement de la cargaison saisie sur place, des entités commencent à porter des coups à tous ceux qui sont concernés de près ou de loin dans l’affaire.
Hier, la douane malagasy est passée à son tour à l’action en procédant à la saisie réelle de l’avion de la STA ayant emmené les trois malagasy et les lingots d’or en Afrique du Sud. C’est à bord de cet aéronef immatriculé 05-ASB, type PA 42 que  Mahamodo, Regasy Francis Deliot et Anjaranantenaina Zava Herimanana ont pris place dans la matinée du 31 décembre 2020 à destination d’Afrique du Sud après une escale technique à Toliary. Quelques minutes après leur débarquement à l’aéroport O.R. Tambo de Johannesburg, la police locale a découvert 73,5 kg d’or dans les bagages de ces ressortissants malagasy, qui voulaient rejoindre Dubaï via Ethiopie. Cette saisie de l’aéronef  de la douane malagasy s’explique du fait qu’il était considéré comme le moyen de transport de marchandises en contrebande.
Avant la douane, c’est la justice à travers le pôle anti-corruption qui a frappé fort au niveau national en plaçant sous mandat de dépôt, dans la nuit de samedi, huit personnes dont 5 employés de la même société. Concernant toujours cette dernière, une source proche du dossier affirme que sa caméra de surveillance, placée à l’emplacement de l’avion en dehors du hangar la veille de son départ, a été piratée et le système d’enregistrement endommagé.  Un « incident » qui n’a pas permis d’enregistrer les mouvements autour de l’avion  du 30 décembre à 23 heures jusqu’au 31 décembre à midi….
Par ailleurs, les trois ressortissants malagasy arrêtés en Afrique du Sud seront de nouveau face à la justice locale aujourd’hui. La presse internationale annonce que l’enjeu de l’audition de ce jour a trait à une demande de mise en liberté sous caution demandée par les transporteurs de ces lingots d’or.
La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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